Titre japonais : 世界の中心で、愛をさけぶ
Nombre d’épisodes : 11 + SP
Diffusé en : Eté 2004
Chaîne de diffusion : TBS
Fiche : DramaWiki
Comme j’avais décidément pas eu mon quota de larmes avec Itoshi kimi e, j’ai décidé de regarder un autre drama où y’a des gens qui sont malades et que c’est trop triste. Plus sérieusement, ce qui m’a motivée à me lancer dans ce drama, c’est ses deux principaux acteurs : Yamada Takayuki et Ayase Haruka, le duo de choc de Byakuyakou dont je garde toujours un aussi bon souvenir. Et puisqu’on parle de Byakuyakou, il y a d’autres points communs que les acteurs : le compositeur ainsi qu’une bonne partie de l’équipe de réalisation.
Evidemment, la série n’est pas sans faire penser à Ichi Rittoru no namida : il s’agit d’une jeune fille malade et dès le début, on sait que l’histoire va se terminer par sa mort. Mais il y a quand même de grandes différences : parce que la relation entre les deux personnages principaux est très différente. Parce qu’Ichi Rittoru s’ancre seulement dans le présent alors que Sekai no chuushin de alterne entre passé et présent. Parce qu’il ne s’agit pas de la même maladie et que ça change entièrement le laps de temps sur lequel l’histoire se déroule. Et la leucémie étant une maladie malheureusement beaucoup moins rare, on se sent encore plus facilement concerné.
Cette alternance entre le passé et le présent est pour moi un des gros points forts du drama : le passé, c’est Saku et Aki, heureux ensemble. Le présent, c’est Saku, malheureux, tout seul. Ou pas tout à fait justement, et c’est pour ça que la série est intéressante. On voit le personnage évoluer au fil des épisodes, et la façon dont les événements du passé se lient aux événements du présent rendent le tout très cohérent. Le passé, c’est en 1987. Ce n’est pas si éloigné que ça, mais ça donne un ton assez nostalgique que j’ai bien aimé.
Dans les premiers épisodes, on assiste à la naissance de la relation entre Aki et Saku, on peut ainsi s’attacher au duo et voir à quel point ils sont proches. C’est une simple romance lycéenne, mais c’est bien dosé, c’est une simplicité touchante. Tout le long de l’histoire, on sent le lien qui les unit et si bien sûr ce n’est pas encore là qu’on a des scènes de baisers torrides, il y a des moments de tendresse qui viennent renforcer tout ça (ce qui je trouvais manquait à Itoshi kimi e).
Les épisodes ne sont donc pas monopolisés par la maladie d’Aki, même si bien sûr cela reste le point central de l’histoire. Et c’est justement cette façon de jouer sur tout ce qui n’est pas dit ou dit à mi-mots, et de montrer le Saku du présent qui rend l’histoire si touchante. Même quand on en arrive aux moments les plus tristes et douloureux, on ne tombe pas dans le mélo parce que ça reste très simple et parce qu’il y a un message d’espoir.
Mais tout ça ne serait pas si réussi sans l’interprétation de Yamada Takayuki et Ayase Haruka, tous les deux formidables. On comprend parfaitement la peur de l’une, le sentiment d’impuissance de l’autre. J’ai pourtant souvent vu Ayase Haruka et là elle n’est ni Hotaru, ni Fujiwara, ni Yukiho, on ne voit pas une actrice, on voit Aki. Pour Yamada Takayuki, je ne l’avais pas du tout revu depuis Byakuyakou, mais je l’ai toujours trouvé aussi convaincant. Son personnage est celui d’un lycéen comme les autres, et c’est justement pour ça que ça n’est pas forcément évident de lui donner consistance mais il y parvient très bien et n’en fait jamais trop quand il pleure par exemple.
J’ai également bien apprécié le Saku du présent, joué par Ogata Naoto, vu dans Boku dake no madonna. Les autres personnages ne sont pas non plus en reste, que ce soit du côté des familles de Saku et Aya, ou du côté de leur lycée, avec leur bande d’amis et une de leurs professeurs. Je ne connaissais quasiment aucun des acteurs, à part Miura Tomokazu (le « méchant » docteur de Bara no nai hanaya) qui joue le père d’Aki. Le personnage est au premier abord un père taciturne et autoritaire classique mais s’avère en fait intéressant. J’ai aussi trouvé la mère d’Aki très touchante. En fait, même si les parents ne sont pas au centre de l’histoire, je ne pouvais m’empêcher de faire attention à eux, car je pense que perdre un de ses enfants doit être encore plus tragique.
Le dernier point fort du drama, c’est sa musique : si je n’avait pas déjà su que le compositeur était le même que pour Byakuyakou (Kono Shin), j’aurai tout de suite reconnu son style. Le thème principal a des sonorités très proches et est tout aussi magnifique. La musique au violoncelle et au piano qu’on entend aux moments les plus tragiques est aussi particulièrement belle. Résultat, un mètre cube de larmes en plus dans les deux ou trois derniers épisodes. Certains trouveront que c’est trop facile, mais moi je trouve que ça fait du bien de se lâcher un peu sur des choses sérieuses, même si c’est de la fiction et qu’on n’est pas du tout directement concerné. Comme je le disais pour Ichi Rittoru, ça permet de relativiser ses propres problèmes. C’est vrai quoi, on s’en fout en fait si j’ai foiré mes partiels ! :p
Tout le bien que je peux dire de ce drama ne suffira pas à convaincre ceux qui pensent que c’est trop facile de jouer sur la corde sensible, mais il est clair qu’avec sa mise en scène, son interprétation et sa musique, Sekai no chuushin de a des qualités incontestables. La mort et la maladie ne sont pas utilisées comme simple dénouement, mais comme des outils pour transmettre quelque chose. Je trouve qu’il serait franchement dommage de passer à côté de cette série, qui m’a vraiment laissé une forte impression, même quelques jours après l’avoir terminée.
En accord avec mes « nouvelles habitudes », je me garde l’épisode spécial pour plus tard (quand j’aurais racheté des paquets de Kleenex ^^). Avant de le voir, je tâcherai de lire le roman dont est tiré le drama, puisqu’on a la chance de l’avoir en français : Un cri d’amour au centre du monde de Kyoichi Katayama, disponible en livre de poche.
Biensur comme Yamada Takayuki joue dedans je l’avais regarde il y a 7 ans. C’est un drama, j’avais beaucoup aime, les acteurs principaux sont tres justes. Par contre j’ai un probleme avec Ayase Haruka, meme si elle interprete toujours bien ses personnages, je ne peux pas l’encadrer. La raison je l’ignore c’est comme ca depuis la premiere fois que je l’ai vu, pourtant j’ai regarde beaucoup de ses films ^^’
Comme on dit, les goûts et les couleurs ! Moi aussi il y a des acteurs ou des actrices dont la tête me revient pas et que je n’apprécierai jamais de voir peu importe la qualité de leur jeu.
Ca fait longtemps que je n’ai pas vu Yamada, il faudrait que je regarde la troisième saison de Yuusha Yoshihiko pour me bidonner un peu tiens !