[Cher journal #14] Mon mois de mai 2018

sawara chiba

Ce quatorzième petit bilan mensuel vient plus tard que d’habitude, pour une raison qui sera expliquée dans son contenu. Le mois de mai est passé comme un éclair et le mois de juin est bien parti pour faire de même. Dans même pas deux semaines ça sera à lui de donner lieu à un petit compte rendu ! Mai, c’est généralement le dernier mois où le climat japonais est supportable avant qu’on arrive de nouveau à l’automne. Je ne sais déjà plus à quel moment du mois on a eu quelques jours où la chaleur a assez monté dans la journée pour que la température dans la maison ne baisse pas assez en ouvrant les fenêtres le soir et du coup une nuit j’ai craqué et j’ai allumé la clim pour pouvoir dormir. Ca m’amuse pas spécialement mais dès qu’on dépasse 24-35 degrés dans la pièce mon syndrome des jambes sans repos ne tarde pas à se manifester -__-.

koinobori kawagoe

Au début du mois, c’était la Golden Week et pour nous ça a été très calme. Comme l’homme peut assez facilement prendre des congés à d’autres moments de l’année, on peut s’abstenir de voyager à ce moment-là et ainsi éviter la foule et les prix exorbitants des transports et logements à cette période. On a donc passé le temps tranquillement en famille, à la maison ou pas loin. On est allé repasser une petite journée à Kawagoe, c’était le moment du festival de printemps donc il y avait plus de monde que d’habitude mais au moins une grosse partie de la rue marchande était coupée à la circulation donc c’est quand même plus sympa ! Et puis comme c’était la veille du jour des enfants il y avait toujours tous les koinobori dans la rue Taisho. On a aussi refait un tour à Tachikawa car je voulais acheter quelques trucs à Ikea, mes hommes sont allés au parc pendant ce temps mais moi du coup je ne suis même pas entrée (faut dire que vu la taille qu’il a, il faut avoir le temps car rien que pour arriver jusqu’à la partie payante il faut marcher un petit bout ^^). 

On est aussi allé à Asagaya (en arrivant par Kôenji pour le déjeuner) pour voir les grands-parents de l’homme. Le grand-père a eu plusieurs opérations pour des tumeurs ces derniers mois et fin avril on a appris que les médecins avaient décidé de ne plus intervenir car la maladie s’était propagée à plusieurs organes. Même s’il a 97 ans c’est le genre d’annonce qui fait mal. Mes beaux-parents et l’oncle et la tante étaient là aussi, on a tous mangé des tempura et Messire avait au moins 4 estomacs à remplir pour ça. On est allé faire un tour dans le quartier et j’ai pu découvert un petit temple avec un superbe jardin très vert, endroit idéal pour l’inauguration de la saison des piqûres de moustique (cette année, elle a eu lieu avant celle des coups de soleil :D).

temple asagaya

La semaine suivante, on a fait un petit voyage que je voulais faire depuis longtemps, aller du côté de Narita pour visiter le grand temple et faire un tour jusqu’à Sawara. Messire était ravi de prendre pas moins de 4 trains différents, il adore l’anguille et a décrété : C’était bien Naritasan ! Maintenant il dit Naritasan dès qu’il voit un temple :D. Même s’il faut faire en fonction de son rythme c’est un vrai plaisir de l’emmener quelque part pour le voir galoper partout et s’intéresser déjà à plein de choses, et il s’adapte super bien où qu’on aille manger ou dormir.

Le weekend suivant, ambiance tout à fait différente ! C’était direction Akihabara pour le Cowboy Bebop café, et comme quoi les miracles existent, je vous ai déjà raconté tout ça en détail. Après ça, il a fallu mettre un peu le turbo pour finir les préparatifs pour notre voyage en France, le départ était fixé au matin du 25 mai et le super chat noir Yamato est venu chercher nos 2 grosses valises prévues pour la soute l’avant-veille. Avec ça, le vol direct à de bons horaires sur une bonne compagnie et mes parents venus nous chercher à Roissy, on a vraiment voyagé dans des conditions optimales. Je préfère faire comme ça et rentrer un peu moins souvent, je comprends pas comment on peut rentrer tous les ans voire plus en fait ! Là, ça faisait un peu plus de 2 ans du coup. A la base on devait y aller pour Noël, puis ça n’a pas été possible niveau boulot pour l’homme alors on avait fixé ça à fin avril, mais on a encore dû décaler d’un mois car il était sur un projet avec des clients boulet (on allait réserver mais on avait encore rien fait heureusement !). Du coup, comme la plus grosse partie du voyage était en juin, j’en parlerai plus dans mon prochain billet mensuel, mais je vais quand même dire deux mots sur la première petite semaine.

naritasan temple

On a fait le décalage horaire les doigts dans le nez, Messire compris, même si on sentait le petit coup de barre dans l’après-midi. Messire a bien profité du grand jardin de mes parents et de l’air de la campagne normande. J’ai pu me rendre compte à nouveau à quel point les sons et les odeurs étaient différents là-bas, j’aimerais tellement pouvoir capturer cette odeur d’herbe mouillée le matin ! Parce que même si j’habitais à la campagne au Japon, ça ne serait pas la même odeur ! C’est un gros dilemme pour moi, j’ai été élevée à la campagne et j’aimerais y revivre un jour si j’en ai la possibilité mais je ne sais pas si je pourrai jamais m’habituer à me déplacer en voiture au quotidien. Même si je finis par passer mon permis un jour, la voiture ça ne sera jamais un mode de transport évident pour moi. Surtout pas en tant que passagère, parce que j’ai eu la désagréable confirmation que j’étais encore plus facilement malade qu’avant pendant les trajets. 

Ca faisait 2 ans au moins que je n’étais pas allée chez le coiffeur car je me coupais les cheveux moi-même. Je n’aurais jamais osé faire ça il y a quelques années, mais là ça m’amusait et je m’en fichais complètement si je ratais mon coup parce que ça repousse, quoi. Ils sont devenus de plus en plus courts (pas seulement parce que j’étais pas douée, plutôt parce que je les ai pas mal perdu après mon accouchement et que je cherchais à les égaliser) et c’était de plus en plus difficile de faire un truc potable. Du coup, j’ai profité d’être en France pour retourner voir celle qui est un peu la coiffeuse attitrée de la famille. Je crois que ça fait depuis mes 9 ans que je n’avais pas eu les cheveux si courts et ça me convient très bien mais le problème c’est qu’il faut entretenir régulièrement. Et vu comment je suis flemmarde question cheveux, c’est pas gagné ! Et du coup, Messire a eu le droit à sa première vraie coupe de cheveux, car jusqu’ici je m’en étais occupée. Au début ça suffisait largement, puis au fil des mois il a gagné en volume et je n’étais pas capable de faire autre chose qu’une coupe très années 70 avec une belle frange qui lui arrivait de nouveau très vite au ras des yeux. Du coup là il est bien débroussaillé et plus stylé, parfait pour l’été (mais y’a quand même encore quelqu’un qui l’a pris pour une fille, je ne corrige jamais car c’est pas comme si c’était une insulte hein ^^).

coucher soleil campagne

J’avais prévu de faire un tour dans le grenier de mes parents pour récupérer quelques affaires et cette fois l’expédition a pris plus d’envergure que prévu car j’ai retrouvé plein de cartons avec des jeux, peluches et surtout livres de mes soeurs et moi qui étaient là depuis plus de 11 ans. J’ai essayé de faire encore un peu le tri dans ce qui ne me sert plus ou que je ne pourrai jamais emmener mais il me reste encore quelques cartons ^^. Même sans prendre en compte les jouets d’enfance c’était une vraie petite faille temporelle ces cartons, parce qu’en plus de mes affaires de l’époque où j’étais à Rouen il y a 6 ans, j’ai retrouvé quelques trucs de l’époque de Dijon (donc plus de 12 ans) et aussi quelques affaires que j’avais chez mes parents avant qu’ils déménagent. J’ai trouvé quelques livres à emmener pour Messire ou encore ma vieille flûte à bec que j’aurais bien aimé avoir avec moi à un certain concert en avril. Et l’un des principaux buts de l’opération à la base, c’était de descendre ma précieuse collection de CD de musique occidentale dont j’ai pu enfin emmener une grosse partie. Non, je les écouterai certainement pas directement, mais c’est ma collection quoi, déjà j’étais décidée à les amener mais encore plus depuis que je me suis replongée dans mes souvenirs de Nirvana il y a quelques semaines. 

kawagoe matsuri

On termine comme d’habitude avec un petit chapitre Messire même si on a déjà pas mal parlé de lui : on prend le rythme de croisière pour le yochien, il ne nous raconte pas encore les détails de ce qu’il fait mais il dit très régulièrement les prénoms des enfants de son groupe. Un jour il m’a ramené plein de pâquerettes du parc où il est allé, et depuis en cueille dès qu’il en voit, s’il n’est pas déjà occupé avec des glands ou des pommes de pin :D. Question coopération et sommeil on continue à progresser un peu même s’il y a encore du boulot. Pour ce qui est de son expérience en France, j’y reviendrai aussi pour juin, mais bon en gros en France y’avait plein de fruits et légumes et du fromage, on a trouvé des toboggans et un peu de trains et bus, la voiture de Papou c’était bien aussi et puis il y avait son cousin et des chats qu’il a pu caresser contrairement à Nekota donc c’était bien ! En plus, même s’il avait l’air moins exotique il a eu presque autant de succès qu’au Japon :D.

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