Comme je le disais déjà dans mes notes précédentes, j’ai regardé pas mal de DVD ces dernières semaines, et le film Printemps, eté, automne, hiver… et printemps en a fait partie. Si j’avais pu écrire ma note juste après l’avoir vu, j’aurais pu dire : tiens, justement, il passe sur Arte bientôt, ne le loupez pas ! Mais Free en a voulu autrement. Ou France Telecom. Passons ^^.
Ce film coréen démontre parfaitement que ce n’est pas la quantité de dialogues, le nombre de décors ou les effets spéciaux qui fait la qualité d’un film. Découpé en cinq parties, comme le suggère le titre, il se déroule entièrement dans un temple entouré d’eau ou dans ses alentours. Et quels paysages magnifiques, à n’importe quelle saison ! Aussi splendides que la musique douce et triste qui revient tout le long du film.
Il n’est pas du tout évident de raconter l’histoire sans trop en dévoiler, alors je dirais juste que c’est triste (ce qui est beau a presque toujours un côté triste je trouve), et que bien que l’histoire se déroule dans un endroit coupé du monde et avec des personnages auxquels on ne se sent a priori pas liés, elle montre beaucoup de choses et amène à réfléchir. Non, franchement, dès la fin du premier printemps, je pleurais. Comment fait ce gars pour me faire pleurer devant un gamin qui joue avec un poisson ? Vraiment terrible.
Sur ma lancée, j’ai enfin revu il y a une dizaine de jours Locataires, que j’avais vu au cinéma il y a déjà trois ans ou presque, et qui m’avait résolument donné envie de voir d’autres films de Kim Ki Duk. Encore une fois un film avec très peu de dialogues, voire pas entre les deux principaux protagonistes, mais dans un cadre tout à fait urbain cette fois. Avec comme point commun avec Time un thème vraiment étrange et original : un jeune homme qui s’installe chez les gens quand ceux(-ci sont partis en voyage. Et, devrais-je dire bien sûr, une histoire d’amour.
Je suis décidément très nulle pour parler des films que j’aime (encore plus que pour les anime) alors je m’arrêterai là mais je conseille à tout le monde ces films.
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