Titre japonais : 素直になれなくて
Nombre d’épisodes : 11
Diffusé au : Printemps 2010
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Comme pas mal de dramavores, j’ai repéré ce drama dès l’annonce de sa production et de sa diffusion au printemps dernier en raison de la notoriété des deux acteurs qui tiennent les rôles principaux : Eita et Ueno Juri. Je les apprécie beaucoup, et au moment où j’écris ces lignes, je me demande même s’il y a des gens qui les détestent vraiment, du moins je n’ai jamais entendu du mal d’eux (sous-entendu dans la blogosphère francophone et anglophone dans une moindre mesure).
Je me suis rendu compte juste avant de commencer mon visionnage que la série était souvent comparée à Last friends, ça ne m’était pas venu à l’esprit mais d’un sens c’est assez évident. De par la présence des deux acteurs mentionnés précédemment, bien sûr, mais aussi du fait que l’histoire se centre sur un petit groupe de jeunes actifs (ça fait très langage de banque ça ! :p), de leur amitié, de leurs histoires de coeur et autres problèmes. Je le dis tout de suite, si j’ai moi-même trouvé des similitudes, Sunao ni narenakute n’est en rien une copie de Last Friends, et je l’ai personnellement préférée à son « aînée ».
Sunao ni narenakute, c’est trois garçons et deux filles qui décident de se rencontrer « IRL » après avoir discuté sur Twitter. Tout le long de la série, ce réseau social reste leur mode de communication préféré et chacun continuera d’appeler l’autre par son pseudo plutôt que par son véritable nom ou prénom. Pour ma part, je ne me suis pas vraiment reconnue dans cette utilisation de Twitter, mais j’imagine qu’il y a plein de façons de s’en servir, et ce qui est sûr c’est que le choix de ce thème donne au drama un côté contemporain qui a en plus l’intérêt de parler aussi à un public non japonais, même si je me doute bien que ça n’était pas l’ambition première des réalisateurs.
Les jeunes gens, qui n’auraient jamais été amenés à se connaître sans cette rencontre virtuelle, ou presque, vont rapidement se lier d’amitié et décider de se montrer plus honnêtes et sincères entre eux qu’ils ne le sont envers le reste de leur entourage (d’où le titre de la série). Cette sincérité passera d’abord par l’aveu de certains mensonges faits lors de leur rencontre, concernant principalement leur métier. Evidemment, l’amooooour va aussi passer par là et va quelque peu compliquer les relations entre les membres du petit groupe.
Au moment de passer à la description des personnages, je m’aperçois qu’il est impossible de dire plus de deux mots sur eux sans spoiler du tout !
Eita est Nakaji, un jeune photographe qui tient sa passion de son père. L’acteur a souvent des rôles dans le milieu artistique au sens large (musicien, coiffeur styliste…) et là encore le rôle lui va très bien. Et puis Nakaji est un gars très gentil certes, mais il est quand même un peu plus compliqué que ça.
Ueno Juri est Haru, jeune prof timide et sérieuse qui se pose des questions quant à sa vocation. L’actrice a comme d’habitude sa petite façon bien particulière de parler, mais comme ce n’est jamais trop exagéré on n’a pas du tout l’impression de voir Nodame, personnage tellement marquant qu’il aurait pu lui coller à la peau ^^. J’ai bien aimé le petit tic de langage de Haru, qui répète tout le temps sore wa ikenai (il ne faut pas / ça ne va pas) !
Le deuxième personnage féminin, Peach, m’a été un peu moins sympathique (question d’identification surtout), mais j’ai bien aimé son amitié avec Haru. Et je n’ai rien à reproché au jeu de Seki Megumi, que je n’avais jamais vue mais que j’avais aperçue dans la version film de Honey and Clover, où elle joue Yamada (enfin en fait je m’en souviens plus mais vu son physique et vu le personnage, c’est assez facile à déduire ^^).
Doctor est joué par Hero Jaejoong qui vous vous en doutez est un acteur coréen, apparemment célèbre mais qu’évidemment je ne connaissais pas. Là encore j’ai moins aimé le personnage en lui-même car sous ses airs de bon petit gars innocent il a une mentalité à laquelle je n’adhère pas vraiment, mais outre le fait qu’il m’a fait pensé à Sakai Masato dont la tête me reviendra jamais, je n’ai rien à reprocher du tout à l’interprétation de l’acteur, au contraire. Et puis c’est toujours intéressant de voir un personnage étranger introduit dans un drama japonais, avec tout ce que ça peut entraîner.
Enfin, le meilleur pour la fin aurais-je presque envie de dire, le dernier personnage du groupe est Linda, incarné par Tamayama Tetsuji. Il a été très récemment une révélation pour moi dans BOSS, mais n’ayant pas à nouveau vérifié le cast de Sunao ni ni narenakute avant de commencer la série, je n’avais pas capté qu’il jouait dedans. J’ai donc été très agréablement surprise, et ce mec est décidément adorable ! Il n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour s’imposer et il est super touchant. Voilà le mot de la fangirl ^^.
Il y a évidemment un certain nombre de personnages en dehors du groupe, mais là encore développer de ce côté-là reviendrait à spoiler. Je citerai donc simplement la présence d’une actrice que je connais bien, Fubuki Jun. Elle a de nouveau un rôle de mère, celle de Haru, et ça lui va encore une fois très bien. Ah, et il ne faut que j’oublie la petite soeur de Doctor, jouée elle par une actrice japonaise. Le rôle en lui-même n’est pas vraiment intéressant (juste du niiiiiiiiiiii-san à tout va), mais ça va car j’aime bien Kinami Haruka, l’Akane de Zeni geba.
Sans être pour autant déprimant, le drama a de nombreux moments durs, à commencer par celui qu’on nous montre à moitié dès le premier épisode, un peu façon Byakuyakou. Il se passe un truc terrible, on le devine très bien, mais on ne sait pas qui est concerné et pourquoi. Moi en tout cas j’ai bien marché, j’ai deviné presque au dernier moment ^^.
La mise en scène est dynamique et très réussie (de nombreuses vues de Shibuya qui m’ont parlé étant donné que j’ai eu l’occasion de visiter un peu le quartier ^^) et desservie par une très bonne bande sonore. Il y a un certain nombre de chansons occidentales qui reviennent régulièrement à commencer par une des Ting Tings qui donne vraiment bien. J’ai aussi été agréablement surprise d’entendre Maybe tomorrow des Stereophonics. Les compositions instrumentales sont elles aussi tout à fait à la hauteur. Enfin, les deux chansons en japonais que j’aimais moins au début ont elles aussi fini par s’imposer. Tout pour donner une identité visuelle et sonore à la série quoi.
Si j’ai vite avalé les onze épisodes et que j’ai suivi le déroulement de l’histoire avec intérêt, j’ai juste un ou deux petits bémols à mettre. Un d’abord concernant un procédé vraiment trop récurrent dans les drama (j’aurais l’occasion d’en reparler lors d’une de mes prochaines notes : le coup du « je me barre loin et il/elle m’attend et hop super éclipse temporelle ». Un peu trop facile à la longue.
Aussi, concernant la mère de Haru et un autre personnage que je ne citerai pas, j’ai cru qu’on allait nous faire encore un coup super pas inédit. Heureusement, on y échappe, mais j’ai quand même l’impression que la partie de l’histoire concernant ces deux personnages tombe un peu à l’eau au bout du compte.
Comme toute la partie concernant le petit frère de Haru et un de ses élèves. Beaucoup de pistes au début, et certaines se perdent en route quoi. Mais le scénario reste cohérent, ce n’est pas comme si ça partait dans tous les sens.
Pour en revenir à la comparaison avec Last Friends, si certains thèmes sont repris dans Sunao ni narenakute, j’ai trouvé que c’était de façon moins carrée, moins spectaculaire si on peut dire. Un peu plus subtilement, et avec un fin qui tombe moins à plat.
Des personnages attachants, de nombreux problèmes abordés autour des relations aux autres (famille, amis, amour, travail), un bon rythme et un bel emballage, les qualités de Sunao ni narenakute dépassent largement ses petits défauts. Qu’on connaisse les acteurs ou pas, je pense qu’on se laisse aisément convaincre et que le côté très contemporain et « international » des sujets abordés font que le spectateur non japonais accroche très facilement.
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Il est prévu que je le regarde aussi, comme tout le monde je suis attirée par le duo Ueno Juri / Eita. Comme tu le dis, existe-t-il des fous qui ne les apprécient pas ? Je commence à avoir vu pas mal de films / dramas avec eux et à chaque fois ils étaient justes.
Je ne savais pas que Sunao ni narenakute était comparé à Last Friends par certains. Heureusement que tu écris que tu l’as trouvé meilleur parce qu’autrement, j’aurais eu un peu peur. J’ai trouvé Last Friends assez surfait et trop dans le pathos en fait, je m’attendais à mieux.
Concernant Hero Jaejoong, il est surtout chanteur en fait. C’est un membre du groupe (ex-groupe vu ce qu’il se passe ?) Dong Bang Shin Ki / Tohoshinki. Je suis assez dubitative quant à ses capacités d’acteur mais je ne demande qu’à voir.
Pour terminer, j’ajouterai que le procédé de l’ellipse dans les dramas m’a aussi marquée. C’est assez usant par moment. J’attends ton article à ce sujet avec impatience !
Écrit par : Tite Souris | 25.11.2010
Un des quelques jdrama que j’ai vus, et que j’ai globalement apprécié ! 🙂
Etant moins familière que vous avec l’univers des jdramas, j’avoue que le duo Ueno Juri / Eita, sur lequel j’ai tant lu, m’avait laissé un peu de glace ; je ne pense pas que je les avais déjà croisés auparavant. Quant aux « qualités » d’acteur de Hero Jaejoong, j’avoue que comme un certain nombre (l’écrasante majorité) de chanteurs à leurs débuts dans les dramas (après, parfois il y a une amélioration), elles m’ont paru plutôt absentes. Le rôle était taillé pour lui. A suivre à plus long terme peut-être…
En revanche, je te rejoins tout à fait sur le « meilleur pour la fin », car Tamayama Tetsuji, à qui je dois sans doute en partie d’avoir visionné sans délai ce drama. Il est vraiment très très bon, avec un rôle complexe qui m’a quand même un peu brisé le coeur.
Au final, sans que cela soit une révélation, en dépit de quelques égarements narratifs un poil longuet et pas toujours maîtrisés, on passe un bon moment devant ce drama, sans doute en grande partie grâce à sa dimension humaine, à ses personnages et à l’affectif qu’il parvient à toucher. Finalement plus éprouvant que ce que j’aurais imaginé a priori, c’est une histoire d’amitié, d’acceptation, assez touchante.
A voir !
Écrit par : Livia | 26.11.2010
Deux grandes sériphiles qui commentent ma note, ça fait plaisir ! ^^
Donc le ptit coréen était un Tohoshinki, en effet j’ai entendu ce nom quelques fois ! Là c’est vrai que son rôle était très particulier, et c’est sûr que s’il joue tous ses rôles de cette façon ça doit vite lasser.
TIte souris, moi aussi j’avais été en partie déçue par Last Friends, le paquet était mis sur la forme mais sur le fond il y avait un certain nombre de choses à reprocher.
Livia, au final ton avis semble rejoindre le mien, la série a des défauts mais ça passe très bien. Et puis Tamayama powaaaa ! Il faut que je le revoie ce petit gars ! ^^
Écrit par : Katzina | 28.11.2010
Ton article résume assez bien mon ressenti sur ce drama, que j’ai découvert comme toi via le casting ! J’avais bien aimé Last Friends mais ce drama-là au moins, propose une fin moins expéditive. Juste une remarque : ce drama fait la part belle à Eita, tout le monde en tombe amoureux ! Et Haru qui préfère Eita au pauvre Doctor, beaucoup de fans de JaeJoong ont dû mal le prendre X)
Merci d’avoir lu un de mes vieux articles ! Ce drama fait partie de ceux que je reverrais bien s’il n’y en avait pas déjà trente mille autres que je veux voir !
Aaaaahh, Eita ! C’est les oreilles ! XD Sérieusement, ce mec est génial, je l’ai vu dans des rôles tellement bons depuis, et je ne me lasserai jamais !