Titre japonais : エンジン
Nombre d’épisodes : 11
Diffusé au : Printemps 2005
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Ca faisait longtemps que j’avais entendu parlé de ce drama, mais il ne m’était pas venu à l’idée de le regarder. Ben c’est vrai quoi, rien qu’avec le titre on s’en doute, et il n’y a qu’à lire un synopsis pour confirmer que ça a pour thème la course de voitures. Pas de de la F1, de la F3000, mais on s’en fout, ça fait du bruit pareil et donc c’est chiant :p. Je supporte pas ça à la télé plus de cinq secondes, c’est pas pour en voir dans un drama, que je me disais. Mais j’ai récemment lu des critiques qui disaient que ça ne prenait pas tant de place que ça, alors vu la brochette d’acteurs qu’il y a, j’ai fini par me laisser tenter.
Engine, c’est l’histoire de Kanzaki Jirô, pilote de F3000 donc, qui après plusieurs années passées à l’étranger rentre au Japon. Quand il arrive chez son père, avec qui il ne semble pas en si bons termes, il a la surprise de voir que la maison a été transformée en foyer d’accueil et qu’une douzaine d’enfants de tous âges y logent. N’ayant d’autre endroit où rester tant qu’il n’a pas retrouvé de travail, il va cohabiter avec eux, ainsi qu’avec les éducateurs, et va devenir le chauffeur attitré du foyer.
Le sport dont il est question n’est donc qu’un moyen de faire des parallèles avec les différents événements qui vont survenir au foyer et de montrer comment Jirô, qui ne peut pas supporter les gosses, va changer mais aussi faire changer les autres. Dans les premiers épisodes, on a la recette : un gosse a un problème, Jirô s’en mêle (souvent malgré lui) et ça ne plaît pas trop à l’équipe éducative parce que bien sûr il a des manières un peu spéciales, mais tout est bien qui finit bien. C’est classique, mais ça passe bien car le schéma n’est pas appliqué de façon trop carrée. Et dans un deuxième temps, l’histoire va évoluer plus vite, aussi bien du côté du destin de pilote de Jirô que du côté du destin du foyer et de tous ses occupants.
Dans le rôle de Jirô, on retrouve – oh comme de par hasard – Kimura Takuya. Et bien sûr, il assure. Peut-être pas mon personnage préféré parmi ceux que je l’ai vu incarner, mais il est quand même assez excellent avec les gamins. Dans le rôle de Tomomi, éducatrice au foyer, on retrouve Koyuki. Ca faisait longtemps que je voulais la revoir, mais comme elle n’a pas joué dans tant de drama que ça, je n’en avais pas encore eu l’occasion. Si je ne l’avais pas connue avant, je pense que je ne l’aurais pas forcément appréciée, car son personnage du genre un peu coincé peut être vite agaçant, et est très différent de la Sumire de Kimi wa pet.
Mais bon, dans tous les cas, elle n’a pas la palme du personnage agaçant : elle revient haut la main à Torii, joué par Sakai Masato, vu pour la première fois dans Triangle. Ben en fait, son balai dans le cul, son sourire à la con et ses regards dans le vide, c’était pas juste pour ce rôle précis, il est tout le temps comme ça ! Bref, pas du tout fan, mais c’est clair que de toute façon son personnage n’est pas fait pour être sympathique : il se la ramène tout le temps avec son expérience professionnelle et sa formation d’éducateur et bien sûr critique les méthodes de Jirô. Le genre de perso qu’on s’attend à voir évoluer, et on voit qu’il le fait c’est sûr, mais on n’a pas assez de détails de ce côté pour qu’il devienne vraiment sympathique.
La soeur aînée de Jirô, Chihiro, est interprétée par Matsushita Yuki, la professeur de Sekai no chûshin de ai wo sakebu, qui est bien sympa, tout comme la cuisinière Eiko, jouée par Takashima Reiko, que j’aime beaucoup. Du côté des enfants, l’aînée de la bande est jouée par Ueno Juri, que j’ai encore une fois vraiment appréciée même s’il ne s’agit que d’un rôle secondaire. On retrouve aussi Tôda Erika, que j’arrive à supporter chaque fois que je la vois mais que je n’apprécie pas vraiment dans le fond. J’aime pas sa façon de parler, et ses airs de fille modèle. Faudrait que je voie ce qu’elle vaut dans un rôle de vraie méchante, si elle en a eu ^^. Après, je ne connaissais aucun des jeunes comédiens qui jouaient les autres enfants, mais ils étaient tous convaincants, et leurs personnages étaient tous différents et intéressants. C’est sûrement le petit Shunta que j’ai trouvé le plus mimi.
Du côté du travail de Jirô, c’est-à-dire son ancienne écurie qu’il va tenter de réintégrer, il y a son coach (Izumiya Shigeru, très différent que dans son rôle de père de famille d’Itoshi kimi e). Il reste assez mystérieux, on nous dit bien pourquoi il est en fauteuil roulant mais il aurait été intéressant d’en savoir plus à ce sujet. Mais pas assez de temps en 11 épisodes, on dirait ^^. J’ai trouvé que l’ex de Jirô, Tamaki, n’était pas un personnage vraiment intéressant, mais je n’ai rien à reprocher à l’interprétation d’Okamoto Aya. Aoki Shinsuke, qui joue Sugawara, pilote rival de Jirô, est franchement convaincant dans le rôle du gars qui se la joue calme et sympa mais qui est en fait hypocrite et jaloux.
Bon, on ne peut pas dire que j’ai mentionné tous les personnages, mais on a quand même fait un bon petit tour ! Malgré les petits détails que j’ai mentionnés, tout fonctionne très bien et j’ai bien apprécié le petit monde du foyer et les différents thèmes abordés autour des enfants, qui ont bien sûr tous le point commun de montrer un cadre différent de celui de la famille dite « normale ». Il n’y a pas de grosses surprises mais on suit les épisodes les uns après les autres avec plaisir, et la fin tout en étant sympa n’est pas un simple happy end. Et bien sûr, il y a une petite touche de romance, ça complète bien le tableau sans prendre trop de place.
La bande sonore n’est pas du tout désagréable mais ne m’a pas du tout marquée. Dans les épisodes, on retrouve une chanson d’Aerosmith, et la chanson de fin est la fameuse I can see clearly now de Jimmy Cliff. Ce n’est pas le fait que ce soit des chansons occidentales qui m’a gênée, mais plutôt le fait qu’elles soient bien connues, surtout la deuxième. C’est pas que ça m’a agacée non plus, mais je trouve que ça ne créait pas vraiment d’ambiance particulière.
Engine est au final un drama très divertissant que j’ai suivi avec plaisir. Il touche à pas mal de thèmes différents tout en restant léger, et on ne peut que sourire devant la bande de gamins et leur « grand-frère ». Il lui manque quelque chose pour être un drama excellent et inoubliable, (je pense d’ailleurs qu’il m’aurait davantage marquée si j’en n’avais pas vu une soixantaine d’autres avant ^^) mais je le conseille si vous voulez passer un bon moment.
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
« Engine » c’est le drama sympathique par excellence, j’avais aussi des réserves à cause du thème, c’est toujours comme ça avec les soi-disant dramas sportifs, ça parle de tout sauf de sport ^^, enfin je parle de ceux que j’ai vu comme également « Pride ».
Ton passage sur ce pauvre éducateur rigide m’a fait rire « le balai dans le cul et le sourire à la con » ;p), heureusement que c’est pas le rôle principal !
Plus que les persos principaux (c’est pas le plus grand rôle de KimuTaku c’est clair), c’est surtout les p’tites histoires autour des enfants qui m’ont plu, j’ai eu la larme à l’oeil à plusieurs reprises.
Pour la bande-son, je suis d’accord avec toi, le titre « I can see clearly now » est archi-connu, je me souviens qu’à l’époque où il était martelé sur les ondes, je pouvais plus le blairer ^^, j’ai préféré le titre d’Aerosmith « Angel » largement moins connu dans nos contrées (même si la sonorité rock parait bizarre dans un drama familial ^^).
Bref, un bon p’tit drama, pas indispensable mais beaucoup de scènes touchantes.
Écrit par : Lynda | 25.08.2009
Je vois que cette fois aussi nos avis sont similaires ^^. Maintenant que KimuTaku m’a fait supporter des courses de voiture, je pense que j’aurai pas trop de problème avec le hockey : Pride est aussi sur ma liste. Ma trop longue liste ^^.
Écrit par : Katzina | 25.08.2009
A oui « Pride » est un excellent drama, l’image date un peu mais Kimura est craquant là-dedans, c’est une belle histoire, meilleure qu »Engine » (même si les deux ne sont pas comparables)
Écrit par : Lynda | 28.08.2009