Alors que j’ai pas été fichue de faire un seul billet sur un film depuis des mois, je tiens à dire quelques mots sur celui que j’ai vu dimanche dernier pendant que ma mémoire est encore fraîche. Ca faisait super longtemps que je n’étais pas allée au ciné, je dis pas que j’y suis fourrée trois fois par semaine d’habitude, mais bon c’est clair qu’à restée enchaînée à mon ordi pour mes mémoires toussa même le week end, j’ai loupé pas mal de choses. Mais un petit ciné le dimanche après-midi, ça fait du bien, surtout quand c’est un bon film évidemment. Allez, mode piquage de synopsis on (et d’affiche pendant qu’on y est) :
On ne choisit ni ses parents, ni ses enfants !
Paul de Marseul (Nils Arestrup), propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin (Lorant Deutsch), qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes de père ! L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Paul tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d’échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l’un d’entre eux n’a plus rien à perdre …
Merci Allociné ^^. On est pris par le film dès le début car on se rend vite compte que la toute première scène est en fait la fin. Tout le long de l’histoire, on a donc ça en tête, et on se demande évidemment pourquoi les choses vont se terminer comme ça. Et c’est à la fois surprenant et bouleversant quand on se rend compte ce qui va l’entraîner. Le réalisateur créé vraiment une sorte de suspense, en plus de toute la tension qui se dégage de la relation des deux personnages principaux dont l’interprétation est bluffante. Et en plus de ça, il y a un événement qu’on s’attend à voir mais auquel on n’assistera pas au bout du compte.
Le scénario est donc vraiment bien ficelé, et l’histoire de famille, même les histoires de familles, sont poignantes. J’ai beaucoup aimé l’univers de la viticulture, et le côté presque sacré de la vigne se dégage bien des diifférentes scènes et plans où on la voit. La musique est classique pour le genre, mais quand même jolie. La seule chose qui m’a paru de trop c’est la scène en boite de nuit, des fois on a l’impression qu’il faut à tout prix qu’il y en ait dans les films français.
Le film est vraiment de ceux qui nous fait nous demander où est-ce qu’on est lorsque les lumières se rallument, et dont l’ambiance nous poursuit plusieurs heures après. Un bien beau moment.
Soyez le premier à commenter