Titre japonais : 白い巨塔
Nombre d’épisodes : 21
Diffusé en : Automne 2003 et Hiver 2004
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Les drama Karei naru ichizoku et Fumo chitai, que j’ai tous les deux adorés, sont des adaptations de romans de Yamazaki Toyoko. Comme plusieurs autres oeuvres de l’auteure ont été adaptées pour le petit écran, je me suis dit qu’il fallait absolument que je les voie si j’en avais la possibilité. Si je n’ai pour l’instant pas pu voir Nyokei Kazoku, j’ai trouvé sans trop de problèmes Shiroi Kyoto (La tour blanche) et je l’ai vite mis dans ma liste de séries à voir en priorité.
Comme pour Fumo Chitai et Karei naru ichizoku, il existe plusieurs adaptations de Shiroi Kyoto : après un film en 1966, année suivant la sortie du roman, il y a eu un premier renzoku de 26 épisodes en 1967, un deuxième de 31 épisodes en 1978, un tanpatsu en 2 parties en 1990, et enfin, un renzoku de 21 épisodes en 2003, qui comme vous l’avez sûrement déjà remarqué est celui que j’ai regardé. Il existe enfin une version coréenne, intitulée White Tower et diffusée en 2007.
Outre son auteur original, Shiroi kyoto a d’autres points communs avec Fumo Chitai : c’est également un drama anniversaire de Fuji TV, il compte une vingtaine d’épisodes diffusés sur deux saisons consécutives, et son acteur principal est Karasawa Toshiaki. Tout ça suffisait déjà à me mettre l’eau à la bouche, et le reste du casting, assez impressionnant, a achevé d’enfoncer le clou.
Après le milieu industriel et le milieu des affaires de l’après-guerre, Yamazaki Toyoko nous propose une immersion dans l’univers médical, et plus précisément celui d’un hôpital universitaire, où évoluent deux médecins camarades de promotion qui respectent chacun les compétences de l’autre mais ont une vision complètement différente de leur métier et de leur avenir au sein de l’hôpital. Entre leurs supérieurs, leurs subordonnés, leurs patients ou leurs familles, de nombreux événements vont les opposer et remettre en question beaucoup de choses, sans qu’ils ne se considèrent jamais comme des ennemis.
Les blouses blanches, dans les séries télé (japonaises ou pas), on connaît. Il n’y a donc pas le choc que l’on peut avoir en débutant Karei naru ichizoku et Fumo chitai (je ne sais pas si je dois compter combien de fois au total je vais écrire les noms de ces deux séries dans ce billet :). Il n’y a pas non plus le dépaysement lié au contexte historique, car si le roman original se passe dans les années 60 et que les premières adaptations avaient conservé ce contexte, la particularité de la version de 2003 est de transposer l’histoire dans un contexte contemporain (ce qui n’est pas forcément plus mal au niveau des techniques médicales par exemple).
Dans les premiers épisodes de Shiroi kyoto, j’ai donc eu l’impression d’avoir affaire à un drama médical tout à fait classique, et j’ai mis un certain temps à vraiment entrer dans l’histoire. Il y a bien quelque chose qui se dessine, mais on se rend vite compte que ça ne va pas être torché en deux épisodes, et que tout se met au contraire en place très doucement. Cela se suit bien car je me suis vite rendu compte que les acteurs étaient très bons, mais j’étais quand même un peu décontenancée de ne pas suivre l’histoire avec la même ferveur que ce à quoi je m’attendais.
Si je ne peux pas dire que j’ai eu un déclic à un moment précis, je dirais que c’est à partir du sixième ou septième épisode que je me suis vraiment plongée dans l’intrigue et que je me suis dit qu’étant donné qu’on était à peine au tiers de l’histoire, il allait sûrement se passer de sacrés trucs. Après une phase d’observation où l’on découvre les différents protagonistes et les enjeux, les choses commencent vraiment à bouger. Les réactions et actions de chacun prennent une grande importance, et de nombreux liens se tissent, certains d’entre eux étant stratégiques et d’autres étant plus surprenants. Et là, j’ai pu réaliser qu’on retrouvait bien le génie de Yamazaki Yoyoko pour dépeindre les rapports de force et les relations complexes des différents acteurs d’un système.
Et c’est vraiment ça l’essentiel, au bout du compte. D’un sens, on peut même dire que Shiroi Kyoto n’est pas un drama médical dans le sens classique du terme, car si quelques cas sont présentés, ils sont là uniquement pour alimenter l’intrigue principale et montrer les principaux personnages en situation pour apprendre à les connaître. En aucun cas il ne s’agit d’un schéma d’un patient par épisode, et si l’on assiste à plusieurs opérations, on n’entre pas non plus dans les détails médicaux plus que nécessaire.
Une des grandes forces de l’histoire réside sans conteste dans son personnage principal, Zaizen Gorô. Le chirurgien est aux antipodes du jeune médecin idéaliste qui se plie en quatre pour ses patients, doute de sa vocation ou s’insurge en cas d’injustice. Zaizen, professeur assistant du premier département de chirurgie, est bourré d’ambition. Le professeur Azuma, son mentor, va bientôt prendre sa retraite, et Zaizen ne pense qu’à gravir les échelons et à prendre sa place à la tête du département. Il est même prêt à faire beaucoup de choses pour ça. Ses compétences en chirurgie sont excellentes et il le sait très bien, ce qui le rend arrogant. Les patients qu’il opère ne sont pour lui qu’un moyen d’améliorer ses compétences, et il ne s’embarrasse pas de leurs états d’âme.
Zaizen a des origines modestes, et s’il est arrivé là où il en est, c’est uniquement grâce à son excellence. Mais il arrive à un niveau où ce sont plus les relations avec les autres médecins de l’hôpital qui jouent, et il va donc devoir se faire des « amis ». Aveuglé par sa soif de réussite, il ne remet pas une seconde en question ce système. Face à un tel personnage, le spectateur navigue sans cesse entre antipathie et sympathie. Par moments certaines de ses actions nous font penser qu’il a bon fond, et d’autres au contraire qu’il est vraiment pourri. Il est en tout cas persuadé d’avoir raison, et on se demande quel va être l’évément qui va pouvoir réellement le faire douter.
Karasawa Toshiaki est impeccable dans ce rôle, qui est un peu le miroir de celui qu’il tient dans Fumo Chitai: si Ikki est l’ambition positive et est rendu sympathique par son passé tragique, Zaizen est l’ambition négative, aveugle et sans limite. Avec ses petits sourires cruels, ses regards hautains, ses colères d’enfant gâté, Zaizen ne peut laisser le spectateur indifférent.
Satomi, camarade de promotion de Zaizen, est lui aussi professeur assistant, dans le département de médecine interne. Il traite de nombreux cas de cancer et fait des recherches dans ce domaine. Lorsque ses patients doivent être opérés, il les confie à Zaizen. Très soucieux de les accompagner dans leur maladie, il se montre très présent et sait leur parler avec beaucoup de tact. Il se satisfait complètement de sa situation et n’est pas le moins du monde intéressé par la place de professeur occupée par Ugai. S’il admire Zaizen pour ses compétences, il déplore son sens inexistant du contact humain et ne va pas pouvoir accepter que le chirurgien fasse passer ses ambitions avant ses malades ou se serve d’eux pour parvenir à ses fins. Il est également indigné contre la politque de l’hôpital qui ne garde que les patients qu’il peut soigner et renvoie chez eux ou transfère ailleurs ceux qui sont condamnés car ils « prennent un lit pour rien ».
Les vrais gentils, c’est la plupart du temps moins intéressant que les méchants, surtout qu’Eguchi Yôsuke est un habitué de ce genre de rôles. Mais Satomi n’est pas quelqu’un qui ne fait que sermonner les autres au nom de ses idéaux, il va aussi agir, et par la même occasion mettre son avenir en danger. D’un bout à l’autre du drama, la relation entre Satomi et Zaizen est passionnante. Jamais complètement ennemis, jamais en compétition directe étant donné qu’ils ont une spécialité différente, ils s’admirent ou se détestent pour ce qu’ils sont ou ce qu’ils représentent.
A l’instar de nombreux personnages du drama, le professeur Azuma, qui a tout appris à Zaizen, ne se laisse pas cerner facilement. Si les quelques personnes pressées de le voir quitter son poste à l’hôpital universitaire Naniwa voudraient le faire passer pour un praticien vieillissant un peu dépassé par les événements, Azuma a plus d’un tour dans son sac pour s’opposer à ce que son propre élève prenne sa succession. Est-ce qu’il dénigre Zaizen simplement parce qu’il le déteste personnellement et ne supporte pas l’idée que ses compétences soient devenues supérieures aux siennes ? Est-ce qu’il est vraiment persuadé que Zaizen n’est pas capable d’assumer la fonction de professeur et que quelqu’un d’autre doit être nommé à sa place pour le bien de l’hôpital ? L’acteur Ishizaka Kôji rend très bien les différentes facettes du personnage, et le spectateur ne peut s’empêcher de prendre à un moment ou un autre son parti.
Le professeur Ugai dirige le département de médecine interne où Satomi exerce, et il va avoir un rôle important à jouer en tant que doyen de la faculté de médecine. Tant que cela permet de préserver la réputation de l’hôpital, et par la même occasion sa position, il semble prêt à se ranger du côté du plus offrant et à user de son influence si le besoin se fait ressentir. Les patients du service de médecine interne passent après tout ça, et il semble montrer peu d’inquiétude et de compassion à leur sujet. Avec sa voix mielleuse et ses sourires hypocrites, Ibu Masato se montre vraiment convaincant.
Zaizen Matachi, le beau-père de Gorô, ne rêve que de la réussite du beau-fils qui a pris son nom et ne le cache à personne. Sa petite clinique d’obstétrique n’ayant apparemment pas suffit à satisfaire ses ambitions, il met tous ses espoirs dans la carrière de Gorô, et emploie tous les moyens possibles pour l’aider, y compris financiers. Lèche-bottes hors pair ne cherchant même pas à dissimuler les « cadeaux » faits aux personnes pouvant agir en faveur de son beau-fils, intervenant à tout bout de champs même si c’est déplacé, le personnage est franchement détestable. Mais Nishida Toshiyuki est aussi à l’aise dans le rôle que dans ceux de bon père sympa dans lesquels j’ai pu le voir.
Vu la personnalité de son père, pas étonnant que la femme de Zaizen Gorô, Kyôko, ne pense qu’à la réussite professionnelle de son mari. On dirait même que son seul but dans la vie c’est de pouvoir dire un jour « je suis la femme d’un professeur d’un prestigieux hôpital universitaire » et qu’elle ne fait pas grand chose d’autre. Et ne pense pas à grand chose d’autre non plus. La femme superficielle par excellence, jouée parfaitement par Wakamura Mayumi que je n’avais pas reconnue tellement son rôle est à des années lumière de celui de la rédactrice en chef indépendante et intransigeante de Rebound. Mais comme tous les personnages de l’histoire, Kyôko a tout de même un côté intéressant, qu’elle révèle face à la maîtresse de son mari.
Car Gorô a en effet une maîtresse, et ça ne date pas d’hier apparemment. Evidemment il ne le crie pas sur les toits, quand on est un médecin à la carrière prometteuse on se doit de respecter certaines convenances, en apparence du moins. Mais il est clair qu’il n’a aucun scrupule envers sa femme, et il aurait tort d’ailleurs car celle-ci s’en fiche bien, tant qu’il reste son mari. La maîtresse en question, Keiko, est gérante d’un bar à hôtesses, et se moque bien de savoir si Gorô deviendra professeur ou pas. Par contre, elle est une fervente spectatrice de tous les événements provoqués par la retraite prochaine d »Azuma. Est-ce qu’elle est avec Zaizen parce que cette relation lui apporte des bénéfices ? Est-ce qu’elle est amoureuse de lui et espère l’avoir pour elle seule un jour, ou est-elle résignée à rester dans l’ombre ? Là encore, ce personnage joué par Kuroki Hitomi ne se dévoile pas d’un coup et réserve des surprises.
Le professeur Azuma a lui aussi une femme qui se préoccupe beaucoup du prestige que peut lui apporter la position occupée par son mari. Elle ne le cache pas non plus et lui reproche très ouvertement de ne pas bien négocier son départ de Naniwa, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le poste et les responsabilités qu’il pourra avoir ensuite, et donc l’influence qu’il pourra continuer à exercer même s’il n’est plus à Naniwa. Cette femme qui ne vit que par le travail de son mari, ne pense qu’au paraître et au qu’en dira-t-on, et est prête à perpétuer ce schéma en voulant absolument marier sa fille au médecin qui succédera à Azuma est bien évidemment assez exaspérante. Takahata Atsuko se montre elle aussi parfaite.
A l’instar de toutes les épouses de médecins occupant un poste important à Naniwa, madame Azuma fait partie du « Club Pourpre », où ces dames désoeuvrées dont les enfants ont certainement tous déjà grandi se retrouvent pour boire un thé ou faire un golf. Si la superficialité et l’hypocrisie sont de mise, le groupe est une véritable extension du champ de batail qu’est l’hôpital dans la guerre à la promotion et à l’influence, et ces dames se livrent à des chantages et des harcèlement qui n’ont rien à envier à ceux du milieu scolaire. On nous montre ainsi clairement qu’il n’y a quasiment aucune frontière entre sphère professionnelle et sphère personnelle.
Saeko, la fille des Azuma, n’est pas du tout proche de sa mère et j’ai été presque choquée par ce manque d’intimité. Je me suis demandé si elle n’était pas simplement sa belle-mère, mais apparemment les deux femmes sont bien mère et fille. Saeko a beaucoup d’admiration et d’affection pour son père, et si ce dernier n’est pas très démonstratif, cela semble bien être réciproque. La jeune femme paraît être au premier abord une gentille jeune fille à papa fade et sans personnalité qui va suivre le chemin de sa mère. Mais quand elle commence à affirmer clairement qu’elle se mariera avec celui qu’elle aura choisi, on devine que le personnage, incarné par Yada Akiko (aperçue dans Hungry!) va prendre une dimension tout autre. Saeko ne va pas devenir une grosse rebelle, mais elle va elle aussi jouer un rôle important de plusieurs manières.
Shiroi kyoto met en scène de nombreux autres personnages, et si j’ai bien conscience que cela va allonger davantage mon billet, je ne peux pas ne pas parler d’eux un minimum. Il y a par exemple Yanagihara, jeune interne travaillant dans le département de chirurgie. Influençable et peu confiant en ses capacités, il est en pleine adoration devant Zaizen et espère de tout coeur que celui-ci va devenir professeur. Mais certains événements vont venir ternir l’image du chirurgien de génie et ébranler la foi de Yanigahara. On va donc plus loin que le newbie de base, et Itô Hideaki fait ce qu’il faut pour le montrer.
Takeuchi, camarade de promo de Yanagihara qui travaille en médecine interne, est beaucoup moins idéaliste que le futur chirurgien. Il est conscient qu’il faut faire profil bas si on veut avoir un avenir à Naniwa, et conseille Yanagihara dans ce sens. Les deux jeunes médecins sont un peu le reflet de Zaizen et Satomi. Sasaki Kuranosuke n’a plus à faire ses preuves depuis longtemps et remplit bien sa mission.
Deux des derniers personnages clé de Shiroi Kyoto, qui apparaissent plus tardivement dans l’histoire, sont Sekiguchi et Kunihara. Le premier est interprété par Kamikawa Takaya, que je ne connaissais pas encore mais qui m’a fait excellente impression. Le deuxième est joué par Oikawa Mitsuhiro, que se montre encore une fois très bon et que j’ai apprécié de revoir dans un rôle encore bien différent. Enfin, je citerai la présence de Sawamura Ikki dans le rôle de Kikukawa, un médecin d’un autre hôpital approché par Azuma. Et comme dans les hôpitaux il n’y a pas que les médecins, il faut que je mentionne l’infirmière Kameyama (Nishida Naomi), personnage peu présent mais pour lequel j’ai eu beaucoup de sympathie.
Avec tout ça, je pense que vous devez être convaincus de la richesse de l’histoire de Shiroi kyoto ! Si certains protagonistes sont assez clairement pourris, les relations sont si complexes que rien n’est jamais blanc ni noir, à l’image du personnage principal. Zaizen peut-il tout se permettre sous prétexte qu’il possède des compétences que peu de personnes ont et sauve des vies ? Où est la limite entre soutien amical ou professionnel et corruption pure ? Comme pour le monde de la police, on retrouve la problématique de l’organisation qui cherche avant tout à se protéger pour survivre, sans remettre jamais en question son fonctionnement. Au début de chaque épisode a lieu un rituel emblématique de la structure très hiérarchisée des médecins : la tournée du matin du professeur, suivi comme un roi par toute son équipe. Ca résume tellement de choses !
Bien que les 21 épisodes du drama aient été diffusés d’affilée en automne 2003 et hiver 2004, on peut presque distinguer deux saisons, ou du moins deux grands arcs. Si l’on devine assez tôt comment le premier va se terminer, tout réside dans la façon dont cela va se faire, et dans toute la dynamique qui va se mettre en place entre les personnages, et qui va se révéler essentielle dans la deuxième partie, où le drama va prendre une dimension nouvelle. Avant que cette deuxième partie commence véritablement, il y a une sorte d’entracte où l’on voit le personnage principal évoluer dans un décor tout à fait différent. Pour ne pas spoiler, je dirai juste qu’il s’agit d’un lieu emblématique où c’était apparemment la première fois qu’une fiction était tournée, et qui permet de renouer avec la dimension historique de l’œuvre originale. J’ai vraiment été surprise par ce passage, et la série a encore marqué des points à ce moment.
Si je m’en suis rendu compte assez tardivement étant donné que l’action est très centrée sur l’hôpital et que peu de noms de lieux sont évoqués, l’histoire se déroule dans le Kansai et l’hôpital Naniwa se situe à Osaka (ce qui est évident si on sait que Naniwa est l’ancien nom de la ville ^^). Là encore, c’est un point commun avec Karei naru ichizoku et Fumo chitai, et je pense que le fait que Yamazaki Toyoko soit née à Osaka n’y est pas pour rien. Pour ce qui est du titre du drama, on se demande pendant la première moitié à quoi il peut bien faire référence, mais on finit par savoir ce qu’est cette tour blanche, qui est à la fois matérielle et symbolique.
L’OST du drama (composé par Kako Takashi) est centré sur un thème principal que l’on découvre dans le court opening et qui revient dans différentes variations. Des sonorités d’orgue, c’est une excellente illustration sonore de l’ambition de Zaizen, et j’ai trouvé ce thème vraiment bon. Le reste de la bande sonore est également très efficace, et bien que le drama dure 21 épisodes, je ne me suis pas du tout lassée de ces compositions. La chanson du générique de fin est une version d’Amazing Grace interprétée par Hayley Westenra. J’aime beaucoup cette mélodie, mais j’ai trouvé qu’il y avait un petit manque de surprise, surtout qu’une version instrumentale est déjà présente dans les épisodes. C’est le genre de composition bien connue qui se prête plutôt à un usage plus ponctuel, je trouve. Mais je ne vais pas prétendre non plus que ça m’a agacée de l’entendre ou que ça cassait l’ambiance, au contraire ! On a aussi l’occasion d’entendre à plusieurs reprises l’ouverture de Tannhauser de Wagner, et cette utilisation d’un morceau classique est réussie.
Shiroi kyoto est drama passionnant d’une richesse rare. Mêlant les luttes d’influence pour le pouvoir à des questions d’éthique médicale et de dimension humaine de la médecine, il présente une galerie de personnages aussi nombreux que travaillés que l’on peut voir évoluer à la fois sur le plan professionnel et personnel. L’histoire est si complète qu’elle aborde même des questions familiales et comporte un soupçon de romance autour de plusieurs personnages. Quand je pense que cette adaptation ne reprend pas tous les éléments et tous les personnages du roman original, je me dis que ce dernier doit vraiment être génial ! Le drama m’a surprise à plusieurs reprises, jusqu’à son final qui est superbe. C’est d’autant plus un coup de coeur que je n’étais pas emballée à 100 % par le début. C’est évident qu’il ne plaira pas à tout le monde, mais je ne peux m’empêcher de le recommander, en particulier à ceux qui ont aimé les deux séries dont je n’ai pas arrêté de citer le nom dans ce billet ^^.
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Tu as donc réussi à l’avoir toi ! Pour ma part, ça fait plus de deux mois mois que j’essaye et ça n’avance pas. Faut dire que je veux le récupérer en HD et c’est un peu la galère :/ Je me demande si je ne vais pas être obligée d’opter pour la SD…
Quoiqu’il en soit, merci pour ton billet complet qui confirme donc qu’il faut que je puisse le regarder. C’est notamment le fait qu’il dépasse son cadre médical et sa distribution qui m’ont donné envie à la base.
J’ai évidemment Fumô Chitai et Karei Naru Ichizoku à voir avant mais pour le second, là aussi je n’arrive pas à le récupérer en HD (pénible cette histoire -__-).
Écrit par : Kerydwen | 18.07.2012
Ca fait pas mal de temps que j’avais mis en stock la version SD, et elle est quand même pas mal pour un drama de 8 ou 9 ans. Vu les conditions actuelles, je suis assez contente de n’avoir jamais pris goût à la HD, faute de matériel le justifiant et de moyens de stockage ^^.
Par contre, je sais pas s’il y a plusieurs versions des sous-titres, mais celle que j’ai utilisée était assez inégale, surtout dans la 2ème partie.
En tout cas, j’ai hâte de lire tes avis sur Karei naru ichizoku et Fumô chitai :).
Écrit par : Katzina | 21.07.2012
De quelles séries parles-tu dans la dernière phrase? (J’plaisante!!) En fait, je ne les ai pas vues…
Je ne te cacherai pas qu’au début de ta critique, je me disais « Un drama médical? Mouais, bof » et puis au fil de la lecture, j’ai été plutôt convaincue de la bonne facture de ce drama et finalement, je l’ai mis dans un coin de liste. C’est pas pour le court terme, mais c’est à voir un jour, c’est sûr! Et puis, ce casting… (*o*)
Merci pour cet avis très intéressant!
Écrit par : Dramafana | 18.07.2012
N’est-ce pas, dur de résister au casting ? ^^
Ca peut être pas mal de regarder Karei naru ichizoku avant pour se familiariser avec le type d’histoire, vu qu’il est plus court et qu’il y a l’argument Kimu (à moins qu’il ne soit pas un argument pour toi :p).
Écrit par : Katzina | 21.07.2012
Tu as retenu mon attention dès la première phrase en mentionnant Karei Naru Ichizoku et Fumou Chitai ! Je ne suis pas forcément trop portée sur le genre médical, mais il a l’air de dépasser ce cadre et semble vraiment très intéressant dans l’approche qu’il choisit, avec des thèmes et un casting qui donnent très envie. Je l’ajoute immédiatement sur ma liste des jdramas à voir !
Écrit par : Livia | 18.07.2012
J’espérais bien attirer ton attention si tu n’avais pas déjà repéré ce drama toi-même, vu que tu as aimé Karei naru ichizoku et Fumô chitai et qu’en plus tu suis comme moi Unmei no hito. Je suis sûre que tu retrouveras comme moi les mêmes qualités dans Shiroi kyoto ! En tout cas je lirai avec plaisir ta critique quand tu l’auras regardé :).
Écrit par : Katzina | 21.07.2012
Finalement, il a fallu que je râle pour que je réussisse à l’avoir en un coup d’œil. Pareil pour Karei Naru Ichizoku dont j’arrive presque au bout (allez, plus de 23% !). La prochaine fois je râlerai plus tôt :p En fait, que la version SD soit de bonne qualité ou pas, ça ne change pas le fait qu’en HD, c’est totalement différent. Une fois que l’on y a goûté, c’est dur de revenir à un plus petit format quand on sait qu’il existe mieux ailleurs. En HD c’est limite si on ne voit pas les pores de la peau des acteurs, haha xD En plus, ça tombe donc à pic comme les sous-titres de Shiroi Kyotô ont justement été entièrement resynchronisés pour la version HD ; je ne devrais ainsi pas avoir de décalage.
Écrit par : Kerydwen | 25.07.2012
Je te comprends. La HD, une fois qu’on y a goûté, on peut plus s’en passer :).
Écrit par : xfire | 26.07.2012
Quand je parlais de qualité douteuse des sous-titres, c’était plutôt au niveau de la trad (encore un drama japonais traduit à partir des sous-titres chinois sûrement). Il y a même une scène où y’a pas de sous-titres. Enfin, j’espère que ça a été revu aussi ^^.
Écrit par : Katzina | 07.08.2012