L’année 2023 avait marqué une reprise dans mon visionnage d’anime et j’avais même réussi à découvrir une série inédite pour moi et encore relativement récente, le brilliant Carole & Tuesday. J’aurais bien aimé continuer à faire plus de découvertes en 2025 mais la majorité des séries que j’ai repérées ne convenaient pas trop à un très jeune public et puis quand je me trouvais du temps pour regarder quelque chose toute seule j’ai plutôt penché pour des séries occidentales, qui prennent de plus en plus de place dans mon temps libre. Il n’y a donc rien eu de totalement neuf pour moi en 2024, et on aurait même pu croire que j’étais tombée dans une faille temporelle dans les années 2000 :D. Mais j’assume totalement mes choix et vu l’effet qu’ont ces vieilles séries chouchou sur moi c’est clair que ce n’est absolument pas une perte de temps et que je ne regrette pas une seconde de ne pas avoir regardé quelque chose de plus récent/d’inédit à la place (même si bien sûr j’aimerais avoir assez de temps pour trouver un équilibre entre les deux !).
Natsume Yûjinchô
Après avoir initié Messire à Shirokuma Cafe en 2023, j’ai continué sur ma lancée et je lui ai fait découvrir l’univers de Natsume. Avec l’annonce durant l’été 2023 de la saison 7 longtemps attendue, il fallait de toute façon que je me prépare en revoyant les six premières saisons vu que la dernière datait déjà de 2017. On a donc commencé dans la seconde moitié de 2023 et fini notre travail début 2024, en faisant les choses comme il faut avec les épisodes spéciaux et le film. Même si je n’avais pas de gros doute sur le fait d’apprécier à nouveau les aventures du lycéen qui peut voir les yôkai, c’était fabuleux de me rendre compte que je les aimais même encore plus avec les années. Le concert orchestral au printemps 2024 était un moment merveilleux et je suis tellement contente d’avoir pu y assister. A l’automne 2024, la nouvelle saison a enfin été diffusée et elle s’est bien sûr terminée trop vite. Ce n’était peut-être pas objectivement la meilleure, du moins si l’on n’a pas suivi assidûment les précédentes. En fait tout est dans les détails : c’est de la tranche de vie sans gros suspense certes, mais si on prend ça en cours de route et qu’on ne connaît pas bien les personnages ça perd de son intensité.
Quinze ans après ma découverte de l’univers et même si du coup je n’ai toujours pas lu le manga (mais Messire le fait à ma place XD), l’année 2024 était vraiment une année Natsume Yûjinchô pour moi ! J’espérais après une attente de plusieurs années qu’on puisse enchaîner la saison 8 rapidement mais plus l’année avance moins il est probable que ça soit pour 2025 !
Comme je le racontais dans mon récit du concert, j’ai cassé la tirelire pour acheter le coffret des saisons 5 et 6 en partie car il semblait vain d’attendre une édition US, du coup même si j’ai déjà les 4 premières saisons version US (et qu’on a en fait suivi l’anime sur Netflix !) j’ai bien envie d’acheter à terme les deux premiers coffrets japonais.
Nana
J’avais vu l’anime de Nana lors de sa diffusion en streaming (ça devait être un des premiers anime disponibles ainsi en France je crois ?) alors que je venais de découvrir le manga. Quand les coffrets DVD sont sortis je ne les ai pas achetés malgré mon envie car c’était pas les plus donnés (certes je rigole maintenant quand je sais le prix des coffrets de DVD/BRD d’anime et autres au Japon :D). Des années après, quand lesdits coffrets se sont retrouvés bradés, je me suis tâtée pas mal de fois à les prendre mais c’était trop frustrant de savoir que je n’aurais probablement jamais la suite et la fin de l’histoire comme pour le manga original. Et puis en 2024, 18 ans après avoir vu la série pour la première fois donc, la nostalgie l’a emporté quand j’ai vu Nana dans le catalogue Netflix. C’est la seule série que j’ai regardée toute seule en 2024. J’espérais que cette nostalgie suffise à me faire apprécier la série car avec mon grand âge entre autres je me disais que ce n’était plus trop pour moi mais en fait c’était super intéressant de redécouvrir l’histoire des deux Nana avec un regard différent. Il y a certainement des choses que j’ai appréhendées différemment avec le recul de l’âge et ma perception de certains personnages a également changé. Et puis comme je ne connaissais pas encore Tokyo à l’époque, je n’avais pas du tout calculé que l’histoire se passait majoritairement à Chôfu et que l’appartement 707 était au bord de la Tamagawa ! Ca me donne envie d’aller faire un petit pèlerinage :). C’était un énorme plaisir de retrouver toutes les chansons que j’avais tellement appréciées, et au final je suis arrivée au bout des près de 50 épisodes beaucoup plus rapidement que ce que j’aurais pensé.
Kemono no souja Erin
J’avais tellement aimé les aventures d’Erin que j’étais certaine de revoir cet anime un jour. Vu qu’il s’agit d’une adaptation de romans jeunesse, j’étais presque sûre que ça plairait à Messire et ça a effectivement été le cas (et oui, après il a emprunté les romans à la bibliothèque et les a lus super vite !). Pour ma part, j’ai une nouvelle fois été bluffée par l’intelligence du récit et de sa mise en scène, ainsi que par le style graphique et les musiques. Je meurs d’envie d’ajouter la série à ma collection de DVD/BRD d’anime mais je crois que ça ne sera possible que si je gagne un jour à la loterie car tout est épuisé en neuf donc les prix en occasion sont complètement aberrants (genre plus de 200 000 yen pour l’intégrale !). Pour me consoler, je me suis contentée pour l’instant des OST qui sont elles aussi assez rares mais bien sûr ça n’atteint pas les mêmes niveaux de prix. Donc pas merci la NHK de produire de si bonnes séries mais de ne pas les rééditer. Et non, désolée mais pour les séries que j’aime le plus le streaming ça ne me suffit pas vu comment l’offre est éparpillée et pas durable dans le temps.
Aria
Ben oui, évidemment ! Messire ayant déjà apprécié deux des anime de mon panthéon feel good, je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin. Il était pas motivé à l’idée de commencer mais il a vite été conquis et… il a lu tous les manga bien sûr ! Duchesse elle a vite été fan d’Aria Shachô :D. Pour ma part, cela faisait un bail que je voulais revoir les trois saisons d’Aria avant de voir enfin la trilogie de films sortis plus récemment, et le concert d’août 2023 dont je n’ai pas encore pu parler ici a rendu cette envie encore plus pressante. Sans surprise, ce nouveau voyage à Neo Venezzia a été tout aussi magique, et je sais déjà que ça n’était pas le dernier. Et du coup grosse nostalgie pour mon voyage à Venise tout début 2020 qui parait d’autant plus loin vu tout ce qu’il s’est passé dans le monde et dans ma vie depuis.
Hikaru no go
On termine avec une autre vieillerie des années 2000, choisie à peu près pour les mêmes raisons que les autres anime que j’ai vus en 2024 : c’est un de mes vieux coups de coeur que j’avais déjà revu une fois, et un candidat idéal pour des enfants vu l’absence totale de violence (même s’il n’y a pas que pour ça qu’une série peut être problématique, je m’en suis rendu compte par rapport aux représentations sexistes). Est-ce que Messire a aimé ? Bien sûr, même s’il ne s’est pas mis à jouer au go mais au shôgi :D. Est-ce qu’il a lu le manga ? Non, car j’ai fait ma fourbe en lui proposant mon édition française ! Il déchiffre le français même si on ne lui a pas appris à le lire, mais bien sûr ça n’a rien à voir avec la facilité avec laquelle il lit le japonais. J’ai encore une fois beaucoup aimé les aventures de Hikaru, et maintenant que l’anime a plus de 20 ans le côté nostalgique au niveau visuel et sonore a encore plus joué. Maintenant que je connais un peu le monde du shôgi professionnel qui a beaucoup de points communs, j’ai vu celui du go avec un regard différent des fois précédentes. Et puis j’ai trouvé Sai encore plus classe qu’avant !
Alors qu’on a déjà passé un bon tiers de 2025, je peux dire que l’année s’annonce un peu différente : il y aura du moitié inédit en quelque sorte, et puis j’ai bon espoir de pouvoir me faire un petit créneau anime toute seule pour pouvoir enfin voir des séries que j’ai depuis des années dans ma DVD/BRDthèque.
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