[Cher journal #74] Mon mois de mai 2023

misuzu ike

Notre mois de mai 2023 a débuté dans les montagnes de Yatsugatake, où nous avons pu retourner pour la première fois depuis quasiment trois ans. C’était donc la première fois que Duchesse, 22 mois à ce moment, y allait. On est arrivé le 30 avril, et comme Messire voulait prendre un peu le train, on a fait deux équipes et je suis restée avec lui à la gare de Kobuchizawa pendant que l’autochtone continuait en voiture avec Duchesse. Je savais bien qu’il n’y avait pas de train toutes les dix minutes sur la ligne Koumi mais je ne me souvenais pas que c’était si peu. On en a vu un partir en arrivant et le suivant était plus d’une heure après je crois. Donc on a bien eu le temps d’aller voir la vue depuis le toit (pas de Fuji de ce temps-là mais les nuages étaient spectaculaires) et de prendre des photos des trains qui passaient sur la ligne Chûô. On a fini par pouvoir se retrouver à Kiyosato pour aller faire notre petit tour manège et goûter à Moegi no mura comme presque chaque fois.

Il avait commencé à faire plus doux dans le coin mais la fraîcheur était revenue un peu justement ce weekend et on l’a bien senti la nuit dans la vieille maison, même avec le radiateur à côté des futons. Heureusement j’avais pris les bouillottes donc moi si j’ai pas froid aux pieds ça va, mais j’avais quand même peur que Duchesse ait un peu froid avec sa gigoteuse et même en lui mettant une couverture par-dessus elle ne la gardait pas bien longtemps ! Mais c’était vraiment sympa de voir les montagnes au printemps, c’est la première fois qu’on les voyait encore un peu enneigées. On a eu un super temps pour notre petite promenade jusqu’à l’étang Misuzu en plus (photo en tête du billet).

On a encore découvert des endroits qu’on ne connaissait pas, d’abord avec la ferme de Seisenryô près de laquelle il y a un super spot Fuji (il ne se voit pas super bien sur ma photo, au-dessus un peu à droite de la tête de Duchesse ^^). Et puis sur le chemin du retour le troisième jour on est passé au parc Hananomori pile à la bonne saison pour voir les koinobori, avec encore un beau ciel bleu en plus. Donc ça valait vraiment le coup de se cailler un peu, et ça se pourrait bien que Yatsugatake soit le programme tous les ans pour la golden week (ça l’était de nouveau en tout cas l’année suivante !). Mais il y a un endroit au Japon que je veux absolument visiter à la fin avril donc il faudra bien finir par casser la tirelire pour y aller. Si on prend le train et pas l’avion il faudra même plus qu’une tirelire :D.

On a profité de la fin de la golden week à Tokyo et on a fait une petite sortie jusqu’à ce qui est pour nous l’autre bout de la ville : Ryôgoku, en passant par Kôenji pour le déjeuner. Comme je ne suis pas particulièrement fan de sumo je n’étais pas retournée dans le quartier depuis ma visite au musée Edo-Tokyo lors de mon premier voyage. Cette fois on ne risquait pas d’y aller vu qu’il était fermé pour travaux et qu’il ne rouvrira qu’en 2026 apparemment. Non, cette fois on était venus pour que j’aille voir une pièce de théâtre pour enfants avec Messire. On en avait eu connaissance par hasard peu de temps avant lors d’un événement de notre ville où une partie de la troupe de théâtre lisait des livres aux enfants. C’était franchement très chouette et je me dis que j’aurais dû suivre un peu ce qu’ils ont fait par la suite mais bon depuis début 2024 Messire est tellement occupé par sa nouvelle passion ;D.

Petit passage par le parc de Kôenji évoqué par Murakami dans 1Q84

A la mi-mai on est retourné à Asagaya. C’est quand même marrant, ça faisait super longtemps qu’on n’y était pas allé et puis du coup là c’était la deuxième fois en moins d’un mois après notre passage en avril. Il y avait un événement train au centre municipal du quartier alors bien sûr Messire voulait aller voir ça. Il avait amené deux ou trois de ses trains Plarail pour les faire rouler sur un super grand circuit installé dans une des salles. Il y avait une autre salle où il a pu mettre un uniforme d’employé de gare JR pour prendre une photo. Et puis pendant que son père jouait dehors avec Duchesse je l’ai accompagné à un cours de photo de train organisé par un club universitaire, avec à la fin un peu de pratique sur le toit du bâtiment qui donnait directement sur les rails de la ligne Chûô.

Pour le déjeuner, on est retourné dans un resto où on était allé une fois il y a longtemps (la fois où on était passé voir les grands-parents avant d’aller à Tanabata en fin de journée je crois), ça n’avait pas changé et c’était toujours aussi bon. Franchement si je devais habiter dans un quartier de la ligne Chûô j’hésiterais beaucoup entre Asagaya, Kôenji et Nishi-Ogi !

Le weekend suivant on était dans un autre quartier sympa même s’il a un peu trop changé ces dernières années : Shimo-Kitazawa. Il y avait un événement pour la sortie du nouvel album de Spitz, j’avais eu l’occasion d’en parler très brièvement en partageant une chanson de l’album en question. Je ne sais pas ce qui m’a fait le plus halluciner : les fans capables de faire la queue pendant je sais pas combien de temps pour avoir les goodies faits spécialement pour l’événement, ou bien les prix auxquels lesdits goodies ont été revendus ensuite sur Mercari. Il y en a quand même qui ont eu le culot de revendre des ballons de baudruche 800 yen pièce ! Tout ça pour dire que je suis assez contente d’être assez détachée de tout ce business et que ça ne fait pas de moi une moins bonne fan. C’était sympa de repérer les silhouettes du robot de la pochette de l’album tout au long du parcours, moi ça m’a bien suffit. Surtout que le réaménagement suite à la mise sous terre de la ligne Odakyu dans ce coin est vraiment chouette, il en faut de la verdure ! Des centres commerciaux de luxe il y en a déjà assez même si apparemment certains ne l’ont pas encore compris.

La dernière chouette sortie de mai 2023 a été une petite journée à Ôme. Là encore belle coïncidence, alors que je n’avais jamais eu l’occasion d’y mettre les pieds avant mars 2023 j’y suis retournée tout juste deux mois après. Mais pas dans le même coin, et dans un contexte différent puisqu’il s’agissait d’une sortie boulot-famille avec des collègues de l’autochtone. Il y avait eu 2 ou 3 événements pour les familles entre le moment où il a commencé à travailler pour sa boîte et le début du covid, et là c’était la première fois qu’ils en refaisaient un. On a marché le long de la Tamagawa dans la matinée, entre Ikusabata et Sawai, et ça m’a rappelé notre visite à Nagatoro, même si ce n’est pas le même fleuve. A la fin du parcours, on a mangé des bentôs. Duchesse a fait une partie du trajet sur le dos de son père avec un Piggyback Rider, un système de portage debout dans le dos qui s’est avéré bien sympa pour la situation.

On a parlé plusieurs fois de retourner du côté d’Ôme depuis, d’aller jusqu’au mont Mitake ou même plus loins jusqu’à Okutama mais du coup ça ne s’est pas encore fait. Mais ça se pourrait bien que ça soit pour 2025 vu qu’on essaie de plus en plus de trouver des destinations juste pour une nuit ou même pour une journée avec Duchesse qui continue de grandir. C’est mieux pour le budget, et aussi quand on a un chat malade qui peut difficilement rester plus de deux jours sans son traitement. Tous ces détails sensationnels seront dans mes prochains billets mensuels bien sûr :D. En tout cas, ce mois de mai 2023 était un sacré bon cru question sorties, je ne suis pas certaine qu’on ait refait aussi bien depuis ! 🙂

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