Je continue dans mes billets drama récapitulatifs qui me permettent d’aborder très brièvement mes visionnages en attendant d’avoir un jour peut-être le temps de faire des critiques plus développées comme au bon vieux temps (celui où j’avais plus de neurones :D). Nous voici arrivés en 2021, et là c’est le grand saut vers l’inconnu car je n’ai même pas (encore) fait de top annuel, et il y a vraiment aucun drama qui n’a été traité à part ceux dont ce n’était pas la première saison. Mais bon, quand même, j’avais parlé d’à peu près tous dans mes petits bilans mensuels perso, du moins jusqu’à ce que je n’aie plus le temps de les rédiger.
Mais je n’avais pas eu non plus le temps de faire de bilan de mon année dramatesque pour 2021 (en fait j’en n’avais pas fait non plus pour 2020 on dirait !) je crois que c’est le moment, de toute façon je crois pas qu’un billet séparé soit justifié :). J’ai vu 16 drama en 2021, je crois qu’on reste dans la moyenne des années précédentes surtout qu’il y a dans le tas 5 séries longues (deux taiga et trois asadora) et pas de série plus courte. La grosse nouveauté ça a été de regarder des séries sur Netflix, soit parce qu’elles étaient exclusives à la plateforme, soit pour rentabiliser l’abonnement (pris au départ pour une série pas japonaise ^^). Sans surprise, mes choix de visionnages ont encore été guidés par les scénaristes ou les auteurs originaux ou bien par mes genres de prédilection (bouffe et asadora). Des séries récentes (plusieurs suivies en cours de diffusion), d’autres plus anciennes (la plus vieille datant de 2007), et à l’exception d’une ou deux en gros, la qualité était au rendez-vous, avec même plusieurs gros coups de coeur. Étonnamment presque il y a une seule série que j’avais déjà vue une fois, mais bon elle est longue. Au final, c’est pas encore 2021 qui m’a lassée des séries japonaises, même si Netflix m’a bien fait sentir que j’aimerais avoir plus de temps pour les séries d’autres pays et pour les longs métrages !
Atsuhime
Gros coup de coeur pour le taiga de 2008 dont Miyazaki Aoi est l’interprète principale et qui a bien sûr une foule d’acteurs et actrices connus dans les rôles secondaires. Eita y a notamment un de ses meilleurs rôles, et c’est pas rien vu ce qu’il a fait ! D’un sens on aimerait plus de diversité dans les époques représentées dans les séries historiques fleuve de la NHK, mais le bakumatsu est si complexe que ça justifie un peu sa surreprésentation. Si on retrouve bien sûr les grands hommes qui ont joué un rôle clé dans la chute du régime shogunal, le point de vue est donc celui d’une femme et comme dans Gou pur une époque plus ancienne on peut voir que même si les femmes étaient utilisées comme des pions dans les jeux d’alliance et d’influence des différents clans guerriers et de la noblesse, elles avaient malgré tout un certain pouvoir. Je viens de mentionner Gou, il se trouve justement que c’est le même compositeur qui est aux commandes de l’OST (Yoshimata Ryô) et ce n’est donc pas étonnant que je l’aie énormément apprécié. Visuellement ça a bien vieilli je trouve, le fait que ça se passe beaucoup en intérieur est un avantage je crois. Et les costumes !!!
Je pense que ce taiga est un bon candidat si vous voulez découvrir le genre, à moins que vous penchiez plutôt pour celui juste en dessous :).
Ryomaden
Je savais que je reverrai mon premier taiga un jour tant il m’avait marquée, et quelques semaines après avoir commencé Atsuhime j’ai eu envie d’encore plus de bakumatsu, pensant que les deux points de vue différents de la série étaient en quelque sorte complémentaires et c’est pas mal le cas. L’ambiance de Ryômaden m’a autant plu que la première fois, et l’OST reste définitivement un de mes préférés tous drama confondus. Même pas que drama je dirais !
Nagi no oitoma
Ce drama m’a emballée dès le premier épisode. Comme Ore no hanashi wa nagai, il remet en question à sa manière la place du travail dans sa vie et la notion de réussite et d’épanouissement avec une héroïne qui va tout claquer, épuisée de maintenir une image face à ses collègues et même son petit ami. Le casting est super : j’aimais déjà beaucoup Kuroki Haru et elle ne m’a pas déçue, je peux dire la même chose de Takahashi Issei et Nakamura Tomoya qui sont à ses côtés et font je pense partie de mon top 10 d’acteurs (des lustres que je me dis que je devrais refaire des tops d’acteurs et actrices !). J’ai beaucoup aimé le cadre banlieue ouest de Tokyo au bord de la rivière, le vieil immeuble et l’ambiance d’été, le côté intergénérations avec les voisins qui comptent une famille monoparentale et une vieille dame. Cerise sur le gâteau, l’OST est un vrai petit régal. Ca fait vraiment plaisir de voir quelque chose qui sort un peu du cadre office lady de choc et/ou romance idéale. Et maintenant je sais que les concombres amers quand ils sont bien mûrs les graines sont toutes rouges ! ;D
Coffee ikaga deshou
J’ai voulu voir ce drama car il est adapté d’un manga de la même auteure que Nagi no oitoma. Et qu’on y retrouve à nouveau à l’affiche Nakamura Tomoya. Si au départ le concept un client par épisode me plaisait bien vu que je suis bien fan des drama bouffe au sens large du terme, quand on s’écarte de ce schéma et qu’on se concentre sur l’histoire du personnage principal j’ai trouvé que c’était hyper prévisible et que les personnages étaient trop caricaturaux. Si je ne l’avais pas su j’aurais franchement pas deviné qu’à la base c’était la même personne qui les avait écrits que ceux de Nagi. Je ne pense pas que ça ne tienne qu’à l’adaptation. Bref, c’est assez dommage vu que d’habitude je déplore qu’on n’en sache pas assez sur un personnage dans les drama avec ce type de schéma.
Kodoku no gurume season 9
Puisqu’on parle de drama de bouffe, voici celui qui est certainement le plus emblématique (et qui a le plus de saisons sûrement !). Aucune grosse nouveauté mais ce n’est pas vraiment ce qu’on attendait, au bout de tant de saisons on sait qu’on reste là pour les jeux de mots pourris de Gorô et pour baver sur les différents plats qu’il engloutit.
Curry no uta
Je ne sais plus vraiment si j’avais entendu parler de ce drama quand je l’ai repéré dans l’offre de Netflix mais en tout cas son nom annonce on ne peut mieux son contenu et on a décidé de le regarder quand on n’a plus eu de Kodoku no gurume. C’est sans prétention mais au final ça passe bien. J’ai apprécié l’ambiance de quartier et l’équilibre entre le curry vedette de chaque épisode et le développement de l’histoire du personnage principal un peu mystérieux est plutôt bon. Ce n’est pas une top priorité mais si vous êtes fans du genre et que vous cherchez un drama facile dont on peut regarder un épisode de temps en temps c’est un bon choix.
Hibana – Spark
J’ai beaucoup de mal à dire ce que j’ai pensé de ce drama, un des premiers produits par Netflix au Japon il me semble après la suite de Shinya Shokudô ? J’ai été très heureuse de voir l’histoire se dérouler dans des quartiers que je connais bien (principalement Kichijôji, un peu Kôenji), très souvent de nuit, et l’ambiance sonore est chouette. L’univers du manzai est également intéressant, et le cast franchement réussi. Après, même si je suis pourtant plutôt fan des trucs assez contemplatifs ou de tranche de vie, j’ai l’impression qu’il y avait pas de quoi faire 10 épisodes. Il faudrait que je regarde la version long métrage voir ce que ça donne niveau rythme, parce qu’en plus le casting est aussi bien intéressant. Et puis je ne sais pas si je finirai par développer plus cette idée, mais j’ai l’impression que cette série ne fait pas assez drama. Je vais pas dire que c’est pas bien d’avoir une chouette réalisation et une ambiance sonore un peu différente, je voudrais pas non plus définir les séries japonaises par leur réalisation cheap même si c’est parfois (souvent ?) le cas, mais là c’est un peu OK on veut produire du drama japonais mais comme on veut aussi le vendre à l’international faut pas que ça soit trop trop japonais ?
Mahoro ekimae bangaichi
Dire que ça fait un bail que je devais voir ce drama c’est un euphémisme. Depuis sa diffusion en hiver 2013 ! Quelques mois après mon arrivée au Japon, la même saison que Saikou no rikon ou Sharehouse no koibito, alors que je n’avais pas encore mon disque dur enregistreur ! Oui vous le savez bien je ne loupe jamais une occasion de me donner un coup de vieux, je crois que ça ne va pas s’arranger vu que je viens de passer le cap des 40 ans :D.
Revenons à nos moutons ! Pour faire les choses bien, j’ai regardé d’abord le premier film, qui sert en sorte d’introduction à l’univers. J’avais comparé Mahoro à Ikebukuro West Gate Park et ce n’est pas pour rien car on a derrière le même auteur original. Tout ce qui est autour des gens un peu marginaux ou délinquants pour utiliser un terme plus connoté, ça me touche certainement moins qu’avant mais vu la qualité du duo d’acteurs principaux. Aussi bien Eita que Matsuda Ryûhei n’avaient plus rien à me prouver depuis longtemps, mais ils sont décidément toujours aussi excellents et pour le second je dirais peut-être que c’est le meilleur rôle dans lequel je l’ai vu. J’ai tellement aimé son côté décalé et puis il y a des trucs super intéressants dans son histoire perso. Du coup on n’a toujours pas vu le deuxième long métrage, il va falloir que je vérifie à nouveau une disponibilité sur les plateformes de streaming et voir si c’est compatible avec l’envie qui me revient dernièrement de mettre un film au programme de temps en temps le weekend !
Ochoyan
Les asadora d’époque constituant la majorité de la production de ces 15 dernières années, il faut qu’il y ait quelque chose de particulier dans le casting ou les thèmes pour attirer particulièrement mon attention. Là, c’était surtout côté casting, avec Sugisaki Hana, que j’ai adorée dans Idaten ou Yakou kanransha. J’ai très vite déchanté, principalement à cause du personnage du père de l’héroïne. J’avais pu passer outre le père au comportement problématique présenté comme un grand gamin dans Scarlet mais cette fois vu le niveau c’était tout simplement impossible. On en remet une couche régulièrement, jusqu’à la fin ou presque. Il l’abandonne, l’exploite, la manipule encore et encore, mais à la fin alors qu’elle s’est défait de son emprise on lui dit qu’elle pourrait quand même faire un effort pour le revoir parce que quand même, c’est son père. Et comme si ça suffisait pas il y a d’autres personnages méchants (et inutiles) autour de l’héroïne et là non plus pas une seule fois leur comportement n’est vraiment remis en cause. Ils ont forcément des excuses, c’est juste des défis, des épreuves de la vie. Je sais que je vois ça de mon point de vue contemporain, je sais que l’histoire est basée sur celle d’un personnage réel et qu’on ne peut pas changer les choses (enfin si on les change quand ça arrange) mais il y a une manière de présenter ça, Chaque fois qu’un nouvel arc commençait je reprenais espoir mais en fait non. Ce qu’il y a à retenir au final c’est juste vers la fin l’évocation du début des radio drama qui est intéressante, la chanson du générique très sympa et la magnifique affiche de la série (je n’ai pas la meilleure version !). Si seulement ça n’avait pas été une actrice que j’aime beaucoup, je n’en aurais peut-être pas voulu autant à la NHK ! Heureusement, cette déception n’était pas le début d’une tendance et la chaîne a produit depuis des séries du matin bien plus réussies. Dont celle qui vient juste après !
Okaeri Mone
Heureusement, après m’avoir massacré l’asadora avec Sugisaki Hana, la NHK eu le bon goût de ne pas en faire autant avec celui de Kiyohara Kaya, que j’apprécie tout autant et que je pressentais bien pour le premier rôle d’un feuilleton du matin vu qu’elle était déjà apparue dans Asa ga kita et Natsuzora. Je dirais même qu’Okaeri Mone et un des asadora à contexte contemporain ou presque que j’ai le plus aimés. Le thème de la météorologie et des catastrophes naturelles est intelligemment évoqué entre Tokyo et Miyagi, l’un des départements les plus touchés par la catastrophe du Tohoku en 2011. Il y a plein d’éléments intéressants autour de la gestion des traumatismes causés mais aussi sur le fait de considérer un endroit comme chez soi ou de considérer la vie dans la capitale comme un fin en soi. Il y a des personnages secondaires très intéressants autour de l’héroïne aussi bien au niveau de la famille que des amis, et niveau relations amoureuses si au départ il y a un triangle très classique il y a quelque chose de beaucoup plus intéressant par la suite. Et puis évidemment, trop top la chanson de Bump of Chicken !
Umechan sensei
Une chanson de SMAP pour l’opening et Horikita Maki dans le rôle principal. Ces deux éléments expliquent pourquoi j’ai fuit cet asadora de 2012 si longtemps. Mais il est devenu un des deux seuls asadora diffusés depuis le printemps 2010 que je n’ai pas vus, et mon côté maniaque m’a décidée. Partir sans aucune attente, ça peut aider beaucoup, mais là franchement ce drama a été une excellente surprise. J’avais occulté le fait qu’il a été écrit par le scénariste de Kekkon dekinai otoko, qui certes n’a pas fait que des trucs aussi bons que ce drama, mais clairement on reconnaît sa patte notamment dans le personnage du père de l’héroïne, que ce soit sa mauvaise foi ou la manière dont il est considéré par les femmes de la famille. Autant j’aime les histoires inspirées de personnages réelles, autant c’est bien d’avoir aussi de la fiction pure, comme Ohisama et Hiyokko. Là on a une jeune fille qui va vouloir devenir médecin dans l’immédiat après-guerre, c’est quelque chose d’atypique mais ça ne définit pas non plus tout son parcours. Des ruines du quartier de Kamata et du marché noir, c’est un plaisir de la suivre à travers ses études à l’université pour filles (quand même on n’allait pas les mettre avec les garçons !) puis dans l’exercice de son métier. Et Horikita Maki ? Ben en fait elle n’est pas si mauvaise actrice, elle fait juste ce qu’on lui dit de faire je crois, et là du coup vu que le personnage est bien écrit, au final ça passe pas plus mal qu’une autre :). Et puis l’OST de Kawaii Kenji m’a fait oublié SMAP :D.
Du coup, il ne me reste plus qu’un asadora des années 2010 que je n’ai pas vu : Jun to Ai. Ca s’annonce beaucoup plus compliqué vu ce que j’en pensais déjà au moment de sa diffusion !
Omameda Towako to sannin no moto otto – My Dear Exes
Vu comme j’aime les drama scénarisés par Sakamoto Yûji, j’étais évidemment au rendez-vous pour ce drama et je l’ai suivi en cours de diffusion. A l’heure où je publie ces lignes, il est normalement disponible sur Netflix en-dehors du Japon (il va falloir que je prenne l’habitude de mentionner les titres parfois tout pourris en anglais pour que tout le monde puisse faire le rapprochement ^^). J’avais hâte de retrouver deux des interprètes principaux de l’excellent Quartet (lui aussi dispo sur Netflix sous le même titre), Matsu Takako et Matsuda Ryûhei (oui, encore lui !). Ils sont en bonne compagnie et comme d’habitude avec les drama de Sakamoto orientés comédie, chaque épisodes procure de bons moments de rire. J’ai juste eu l’impression peut-être que le tout manquait de fil conducteur, mais c’est peut-être le fait d’avoir regardé le drama à rythme hebdomadaire en même temps que d’autres séries qui accentue cet effet ?
Ore no ie no hanashi / Story of my Family!!!
Tout comme on ne refuse pas un nouveau Sakamoto, on ne refuse pas un nouveau KudoKan ! Lui aussi dispo en ce moment sur Netflix ! J’ai l’impression de leur faire de la pub, mais franchement j’aurais tellement aimé avoir ça au tout début des plateformes de streaming, alors que les drama japonais ont loupé l’occasion de s’exporter comme les anime et que l’attention s’est tournée vers la Corée pour les séries avec des vrais gens dedans. Après avoir fait cohabiter l’univers du rakugo avec celui des yakuza dans Tiger & Dragon (lui aussi sur Netflix, oui oui, et Ikebukuro West Gate Park aussi !!!), Kudô rapproche cette fois le nô et le catch ! J’ai presque envie de dire qu’il y avait que lui pour y penser. Et c’est toujours avec Nagase Tomoya dans le rôle principal. Tout n’est pas parfait mais il y a pas mal d’aspects intéressants notamment du point de vue société autour du vieillissement du personnage de Nishida Toshiyuki, qui après avoir été maître de rakugo est le maître de nô. Je ne me suis pas découvert une passion subite pour le catch ni pour le nö mais mine de rien je vois ces univers un peu autrement maintenant. Évidemment, il y a la petite dose d’acteurs et actrices habitués des drama de Kudô, et niveau scénario tout n’est pas prévisible. Pour mon le seul vrai point négatif du drama c’est l’OST que j’ai trouvé tellement pas original qu’il en devient agaçant.
Kudô vient de faire un nouveau drama pour Netflix, Rikon shiyou / Let’s get divorced. Une bonne raison de ne pas encore mettre en pause mon abonnement à la plateforme, surtout qu’ils ont aussi Gomen ne seishun / Saving my stupid youth, que je n’ai toujours pas vu !
Proposal daisakusen
Après avoir adoré Ore no hanashi wa nagai en 2020, je me suis aperçue que le scénariste Kaneko Shigeki était loin d’en être à son coup d’essai et qu’un de ses premiers drama, tout récent à l’époque, faisait même partie de ceux considérés comme incontournables quand j’ai commencé à m’intéresser aux séries japonaises fin 2007. Comme quoi la naissance de ma fille n’a pas été le seul miracle de 2021, je me suis retrouvée à regarder un drama avec Yamapi alors que j’en avais déjà un en route avec Horikita Maki ! Les deux acteurs super populaires que j’avais fini par ne plus pouvoir encadrer après les avoir vu ensemble dans Kurosagi. Je voulais une série pas prise de tête pour les longues séance d’allaitement / dodo des premières semaines de Duchesse, j’avais vu juste ! C’est pas prise de tête mais en plus pas con du tout et le propos sur les relations amoureuses est au final beaucoup moins cliché que ce à quoi je m’attendais. Au final il ne s’agit pas vraiment de trouver la technique qui fera forcément tomber la fille dans les bras du héros alors qu’elle n’a aucun sentiment pour lui. Le côté bande de potes marche super bien, et le côté nostalgie encore mieux ! J’ai un gros faible pour les drama fin 90’s / début 2000’s mais ceux de la deuxième moitié des 2000’s ont maintenant aussi une saveur particulière pour moi et au final j’étais bien contente de ne pas avoir encore vu Proposal Daisakusen (qui du coup est maintenant à rayer de ma liste de drama que je ne verrai jamais !) Je me suis gardé l’épisode spécial sur le coude, pendant que ça m’aiderait à me rafraîchir la mémoire pour pouvoir écrit un billet plus complet. Oui, j’ai de l’espoir :D.
Konto ga hajimaru
J’avais bien repéré avant même de voir Proposal daisakusen que Kaneko ferait un nouveau drama au printemps 2021, je l’ai enregistré et on l’a regardé à la fin de l’année alors que mon temps de cerveau disponible pour le blog avait drastiquement diminué, que j’appréciais par contre encore plus d’avoir un petit épisode de drama le soir pour me changer les idées et que Duchesse avait le bon goût de moins se réveiller en soirée que son frère une fois endormie. Et c’est vraiment très très bon.
Je connaissais déjà les acteurs principaux et ils forment vraiment un trio super attachant. C’est un peu impossible de dire qui de Kamiki Ryûnosuke, Suda Masaki ou Nakano Taiga j’ai préféré. Ce sont vraiment trois acteurs de cette génération qui vont continuer de guider mes choix de visionnages, d’autant plus qu’ils travaillent pas mal avec mon panthéon de scénaristes. A leur côté, j’ai eu le plaisir de revoir Arimura Kasumi, qui forme avec Furukawa Kotone (une autre actrice que j’ai envie de suivre) un très chouette duo de soeurs. Même s’il ne s’agit pas de manzai, le fait que les trois persos principaux évoluent dans l’univers de l’humour m’a tout de suite rappelé Hibana, surtout que là il est encore plus question de savoir jusqu’à où, jusqu’à quand continuer à essayer de percer en faisant des petits boulots à côté pour vivoter, est-ce que ce n’est qu’une question de talent ou est-ce que c’est juste qu’on n’a pas de chance ? En tout cas, la la mise en scène des spectacles du trio est super, et la structure des épisodes est très kudo-esque ! Oui, crois que c’est vraiment entre Kudô et Sakamoto que je situe l’écriture de Kaneko.
Shinya shokudo 4+5 – Midnight Diner / Tokyo Stories 1+2
Après avoir bien pris mon temps et regardé la S3 de Shinya Shokudô pas loin de 4 ans après sa diffusion (je n’avais pas fait de billet exprès), pour la suite pas le choix il fallait aller voir sur Netflix vu que c’est eux qui l’ont produite. Et même si elle n’est pas vraiment représentative des séries japonaises ça fait quand même forcément plaisir qu’elle ait trouvé son public à l’international. Ils n(ont pas fait l’affront de changer la chanson ou les images de l’opening, donc tout va bien ! Je ne connais pas assez le manga pour savoir comment le choix des chapitres à adapter a été fait, j’ai l’impression que ce n’est pas forcément l’ordre dans lequel ils ont été publiés et du coup ça me donne l’impression que Netflix s’est retrouvé un peu avec ce qui restait et que ce ne sont pas les meilleures histoires. Je sais qu’on est à la base à Kabukichô dans le monde de la nuit, mais ça tourne plus facilement autour du sexe ? Pour attirer le spectateur occidental beaucoup plus habitué à ce thème dans les séries ? Ou bien je deviens juste (encore plus) une vieille conne coincée ? :D. Reste que l’univers de la série est toujours aussi marquant. On a vu aussi les 2 films dans la foulée, sans surprise le prestige du long métrage n’apporte absolument rien et si on voulait vraiment faire une histoire plus longue plusieurs épisodes de série télé auraient largement fait l’affaire. Mais j’ai quand même bien apprécié, surtout celui avec Tabe Mikako. Clairement une série qui a une place particulière et que je reverrai un jour !
Be the first to comment