Titre japonais : 花子とアン
Nombre d’épisodes : 156 de 15 minutes
Diffusion : Printemps et été 2014
Chaîne : NHK
Fiche : DramaWiki
Après Gochisosan que je n’ai pas trouvé exceptionnel, la NHK nous a proposé un nouveau feuilleton du matin se déroulant dans la première partie du 20ème siècle. Si c’est cette époque qui m’a attirée et tant plu dans les deux séries qui m’ont fait découvrir les asadora, je craignais un peu de m’en lasser pour de bon et si je n’avais pas l’habitude de suivre les feuilletons tous les matins à la télé, je pense que j’aurais choisi de me mettre autre chose au programme. Mais avec un casting qui s’annonçait plaisant et des thèmes qui m’intéressaient particulièrement, la série avait quand même des arguments.
Tiré d’une biographie, comme Carnation, Hanako to Anne nous propose de suivre la vie de Muraoka Hanako, née Andô Hana (là encore le vrai nom a été un peu changé), qui a écrit plusieurs livres pour enfants et a traduit en japonais le roman jeunesse Anne of Green Gables de la canadienne Lucy Maud Montgomery (Anne… la maison aux pignons verts en français, Akage no Anne (Anne aux cheveux roux) en japonais), qui connaîtra un grand succès et sera adapté en série animée à la fin des années 70.
Hana, née à la fin du 19ème siècle dans une famille paysanne pauvre,, a passé son enfance à Kôfu (aujourd’hui dans le département de Yamanashi). Elle se prend très tôt d’affection pour les livres et est une des meilleures élèves de l’école du village, qu’elle n’était d’abord même pas supposée fréquenter à une époque où l’on considérait que les filles devait se contenter d’aider aux travaux ménagers et aux champs et n’avaient pas besoin d’instruction. Son père, sentant le potentiel de Hana, va parvenir à la faire admettre en tant qu’élève boursière dans une école privée pour filles chrétienne de Tokyo, dirigée par une enseignante canadienne. Dans cette école, Hana, qui veut tout le temps qu’on l’appelle Hanako, va faire plusieurs rencontres qui vont changer son destin : celle de la langue anglaise, et celles de sa meilleure amie, pour n’en citer que deux !
Hana est incarnée dans les premiers épisodes de la série par la jeune Yamada Mochika, qui exprime très bien le côté un peu curieux et espiègle du personnage. C’est Yoshitaka Yuriko qui prend la relève dans le rôle de Hana jeune fille et adulte, et ce jusqu’à la fin de l’histoire, comme on le devine dès le départ avec une séquence la montrant effectuer un travail de traduction pendant la guerre. Si l’actrice ne révolutionne pas l’interprétation du personnage principal d’asadora, elle s’en tire très honorablement. J’ai toujours eu de la sympathie pour elle, et ça n’a pas changé. Par contre, si on ne l’aime pas, notamment à cause de sa voix un peu particulière, la pilule aura peut-être du mal à passer :). Le seul reproche que j’aurais à faire, c’est que si des efforts manifestes ont été faits pour ses dialogues en anglais, on sent quand même qu’elle ne comprend pas forcément tout ce qu’elle dit et qu’elle se concentre pour dire ses phrases. Cela ne dérange sûrement pas la ménagère japonaise peut familière de la langue de Shakespeare :).
Hana est une enfant puis une jeune femme enjouée et rêveuse pour qui les livres recèlent de multiples univers qui lui permettent de déployer les ailes de son imagination, comme elle le dit elle-même littéralement. Ses débuts avec la langue anglaise sont difficiles, mais une fois qu’elle a le déclic, elle n’épargne pas ses efforts et cherche à tout prix à comprendre ce qu’elle lit. C’est vraiment amusant de la voir oublier absolument tout ce qui se passe autour d’elle quand elle se focalise sur un mot dont elle veut absolument savoir le sens.
Comme toute héroïne d’asadora, Hana a un côté un peu naïf, en particulier pour ce qui concerne les histoires de coeur. Mais ce trait n’est pas trop accentué, et le personnage est au final sympathique. J’ai aussi eu des raisons personnelles d’apprécier son histoire, comme je l’expliquerai plus loin. L’autre point commun de Hana avec toutes les héroïnes d’asadora ou presque, c’est sa relation privilégiée avec un de ses grands-parents, en l’occurrence son grand-père maternel (Ishibashi Renji). Jamais bavard, toujours bienveillant pour ses petits-enfants, Shuzo ne hausse le ton que quand on ose prétendre que le côté du mont Fuji visible depuis Yamanashi est son envers. Alors que, bien sûr, c’est l’endroit ! L’envers, c’est à Shizuoka !
Le père de Hana tient une place particulière pour sa fille. Par ses idées et ses actions, il est assurément un personnage hors du commun par rapport à son époque et à sa classe sociale, mais on ne cherche pas à le faire absolument passer pour un original. Ihara Tsuyoshi est vraiment sympathique dans ce rôle.
Si la mère de Hana (Muroi Shigeru) est un personnage plus classique, elle n’en est pas moins attachante et son affection pour ses enfants est touchante.
Les Andô sont une famille très unie malgré la dureté de leur vie. Pour autant, on ne nous fait pas le coup du « on n’a pas d’sous mais on s’en fout, on s’aime et on rigole » comme dans certaines comédies contemporaines. L’éducation de Hana et la carrière qu’elle va mener ensuite constituent une remarquable ascension sociale. Mais elle va être la seule de la famille à en pouvoir bénéficier. Si les termes de « sacrifice » et « jalousie » sont un peu trop forts pour être appliqués à son frère et ses deux soeurs, cette inégalité de situation est évoquée pour chacun d’eux.
Kichitarô (Kaku Kentô) est le plus âgé de la famille et le seul fils. Il ne s’entend pas bien avec son père, qu’il juge trop irresponsable, et cela va le pousser à choisir une voie très différente pour lui prouver ce qu’il peut accomplir. Kichitarô va se montrer brillant dans son domaine, mais les événements de l’époque vont finir l’amener à douter de ses choix.
Kayo, la cadette de Hana, va avoir un destin très différent de sa soeur, mais non moins original. Je ne peux pas rentrer dans les détails mais j’ai beaucoup aimé la douceur du personnage et le joli visage de Kuroki Haru.
Momo est la petite dernière de la famille, celle que Hana emmène avec elle sur son dos à l’école du village car elle a la charge de sa garde, leur mère devant travailler aux champs. Jeune fille, elle se trouve au coeur d’un triangle amoureux hyper classique qui ne met pas vraiment son personnage en valeur. Mais ce qui lui arrive par la suite est très intéressant et exploite bien le contexte de l’époque.
Il a été annoncé au cours de la diffusion de Hanako to Anne que Tsuchiya Tao, qui incarne Momo, tiendrait le premier rôle dans l’asadora Mare, qui débutera ce printemps 2015. Bien sûr, je compte bien le suivre et vous en parler :).
Hana est bien entendue entourée d’autres personnes que sa famille à Kôfu. Celui qui joue le rôle le plus important auprès d’elle est Asaichi, un garçon de son âge avec qui elle va se lier d’amitié à l’école. On le sent dès son apparition, le personnage d’Asaichi est à mettre dans la case « ami d’enfance amoureux de l’héroïne ». Le cas est typique, les situations qui en découlent aussi, mais Asaichi, interprété par Kubota Masataka, se révèle tout de même attachant.
A l’école de filles de Tokyo où elle va entrer vers l’âge de dix ans, Hana va être entourée de jeunes filles toutes issues d’un milieu favorisé. Comme si cet environnement si peu familier ne suffisait pas à perdre la jeune fille, la directrice de l’école, qui ne s’adresse aux élèves qu’en anglais, va venir en rajouter une couche. Miss Blackburn (Tordy Clark) se révèle en fait être aussi bienveillante qu’autoritaire, et semble un peu sortie d’un dessin animé. Je ne dis pas ça du tout de manière négative, j’ai beaucoup aimé ce personnage, très typique dans le style enseignante/gouvernante du début du 20ème, forcément originale car elle est occidentale, mais pas trop caricaturale (ce qui aurait pu être le cas avec d’autres chaînes que la NHK).
C’est mademoiselle Toyama qui est en charge de l’enseignement de l’anglais dans l’école, et elle va se montrer assez déstabilisée par les capacités que Hana va développer dans cette langue. Melle Toyama n’est pas du tout quelqu’un de méchant, mais elle est très rigide, aussi bien envers les autres qu’elle-même, et ce trait de caractère va ressortir dans l’aperçu de son histoire personnelle. J’ai apprécié de retrouver Tomosaka Rie dans ce rôle. Il y a une autre enseignante canadienne à l’école, Miss Scott (Hannah Grace). Si elle est moins présente, elle joue quand même un rôle clé dans l’histoire de notre héroïne.
Parmi les élèves que Hana va rencontrer, Daigo Ayako, fille d’un riche industriel, est celle avec qui elle va le plus se lier d’amitié. Le spectateur peut voir le personnage évoluer ce personnage durant de nombreuses années comme l’une des figures féminines qui entourent Hana. Si son traitement est un peu inégal (je n’ai pas trop apprécié le moment où elle se pose en rivale amoureuse surtout), le personnage est loin d’être agaçant. Le jeu de Takanashi Rin est dans la moyenne, et son joli minois lui donne de la présence.
Renko va arriver après Hana à l’école. Elle est elle aussi une élève très particulière, mais pour des raisons bien différentes. Plus âgée que toutes les autres filles, issue d’une famille d’aristocrates, elle est d’un autre monde et ne semble d’abord pas être incline à faire connaissance avec ses camarades, et surtout pas avec Hana. Les événements vont pourtant faire que les deux jeunes filles vont se lier d’une profonde amitié et devenir confidentes l’une de l’autre, rapprochées par toutes leur différences.
Le rôle va comme un gant à Nakama Yukie, qui sait si bien prendre un ton un peu hautain. Mais bien sûr, même si je n’en dirai rien, le personnage réserve bien plus, et son histoire, inspirée elle aussi de celle d’une personne réelle (la poétesse Yanagiwara Byakuren) nous est contée en parallèle à celle de Hana.
A côté de cet univers exclusivement féminin, il y a bien sûr aussi des personnages masculins qui gravitent autour de Hana et ses camarades, en particulier lors de leurs dernières années de scolarité, alors qu’elle sont devenues de jeunes femmes.
Parmi eux, on trouve tout d’abord un charmant jeune homme, Muraoka Eiji, Il travaille dans l’entreprise d’impression familiale, et Hana va faire sa connaissance en faisant ses premiers pas dans l’univers professionnel. Eiji est, bien entendu, un gars bien, mais il n’est pas pour autant transparent. J’ai trouvé Suzuki Ryôhei particulièrement sympathique dans ce rôle.
Petit passage en revue des autres mâles du paysage ! Kajiwara (Fujimoto Takahiro) est le directeur de la petite maison d’édition où Hana va faire ses premiers pas. Ikuya (Machida Keita), le petit frère d’Eiji, est un jeune homme fringuant qui se montre plutôt vieux jeu malgré l’apparente modernité de ses vêtements et son séjour en Occident. Takeshi (Yamoto Yû) est le fils du propriétaire des terres des parents de Hana, celui qui aurait été un jeune seigneur à l’époque des samourais, et qui en a l’orgueil. Mais le personnage, grande gueule mais pas très malin est là avant tout pour le côté comique.
Kanô Densuke (Yoshida Kôtarô), magnat de l’industrie minière de Kyûshû, est un personnage passionnant. Issu d’un milieu modeste, il a plus d’argent que les nobles qu’il côtoie mais n’a pas tous les codes de leur univers. Impulsif et colérique, il est craint par son entourage. Il se classe du côté des « méchants », mais pourtant on ne parvient pas à le détester, encore moins à la fin.
Miyamoto Ryûchi (Ôwada Kensuke) est un étudiant qui ambitionne de devenir dramaturge. A travers lui, on a un aperçu du mouvement socialiste de la fin des années 1910. Enfin, Hayama Akitaka (Iida Kisuke), frère aîné de Renko, est un homme que j’ai trouvé particulièrement détestable. Il vendrait sa mère, ou sa soeur en l’occurrence, pour sauver son rang.
Cela devient presque une routine avec un feuilleton se déroulant dans la première moitié du vingtième siècle, on sait bien que les personnages vont se retrouver confrontés à deux grands drames, l’un causé par la nature, l’autre par les hommes.
Si le grand tremblement de terre du Kantô était déjà présent dans Gochisôsan, qui se passe à Ôsaka mais dont l’héroïne est originaire de la capitale, il l’est encore plus dans Hanako to Anne, étant donné que l’action est centrée sur Tokyo à ce moment du récit.
La période de la guerre est vue avant tout depuis le milieu littéraire et intellectuel dont font partie plusieurs personnages : ils vont déranger par leurs idées « non patriotiques », être accusés de sympathie avec l’ennemi car ils comprennent sa langue. Comme dans Gochisôsan, on retrouve également la question de la propagande à la radio. Les différences de points de vue et de situation des personnages sur le conflit vont créer des tensions entre amis et membres d’une même famille, et notamment un cas de véritable opposition entre deux générations. Et bien sûr, des hommes qui partent au combat et n’en reviennent pas. Au final, on reste sur le point de vue de la vie quotidienne des civils. Il peut difficilement en être autrement vu le style de série, et on ne peut pas s’attendre à être transportés sur le champ de bataille et à questionner les actions de l’armée japonaise (par contre bien sûr, cela pourrait être fait dans un autre type de série). Mais la situation de l’héroïne et la variété des personnages qui gravitent autour d’elle font que l’asadora ne passe pas pour une simple copie de ses prédécesseurs décrivant la même époque et apporte bien sa petite contribution.
Bien que je sois née à un autre endroit et à une autre époque, je suis comme Hana issue d’une famille d’agriculteurs, et l’intérêt que j’ai développé pour les langues étrangère à l’adolescence m’a amené à devenir traductrice. Je n’ai pas de frère, mais j’ai aussi deux soeurs. Si les choses ont changé aujourd’hui, cette notion de promotion sociale dans les familles paysannes lorsque l’un des enfants devenait par exemple instituteur était encore valable pour la génération de mes parents.
Le drama ne se veut en aucun cas un documentaire sur l’histoire de la traduction, mais on peut quand même se rendre compte de quelques petites choses : les délais, c’était déjà la même affaire ! Et les manuscrits, cela devait être bien galère ! 🙂
Voilà donc pourquoi j’ai été particulièrement touchée par le personnage, en-dehors de son caractère ou de l’actrice qui l’interprétait.
Ce que j’ai apprécié dans le drama, c’est qu’il prend le temps de développer ses personnages secondaires, en particulier féminins. Outre Hana, on a bien sûr Renko, mais aussi Kayo et Momo, les deux soeurs, ou encore Daigo. Ah, mais j’ai oublié aussi l’originale Utagawa Mitsuyo, écrivaine éditée par la maison d’édition où travaille Hana. Impossible de faire le tour de tous les personnages :). Au final, on a une véritable galerie de portraits féminins, des parcours tous différents mais ayant le point commun d’avoir été marqués par l’époque. Cela est aussi valable pour les hommes, en particulier avec le frère de Hana.
Le fait qu’il ne soit pas si centré sur son héroïne permet au drama de toujours retomber sur ses pattes même en cas de saut temporel nécessaire mais parfois soudain. Le feuilleton se renouvelle sans que l’on ressente le besoin de remplissage pour aller jusqu’au bout des 150 et quelque épisodes, à l’exception de quelques cas comme un passage concernant les parents de Hana, où l’on assiste à un quiproquo un peu trop énorme pour être crédible.Les asadora ont souvent un côté « office de tourisme régional » : Hanako to Anne nous montre ainsi les beaux paysages de campagne ornés du mont Fuji de Yamanashi, Mais le quartier de Tokyo où a vécu Muraoka Hanako, Ômori, a lui aussi profité de la diffusion du drama et du regain d’intérêt pour le roman Hanako to Anne (qui a fleuri sur les tables des librairires) pour faire un peu sa promotion. Même si en fait, rien n’a été tourné sur place, étant donné qu’il ne reste pas grand chose de l’époque comme dans bien des quartiers de Tokyo ^^. En me promenant du côté d’Ômori, j’ai pu voir dans l’agence de voyage JR de la gare l’annonce d’une chasse au trésor Anne to Hanako organisée à Yamanashi. Et juste en sortant de la gare, on trouve une grande banderole : « Bienvenue à Ômori, le quartier où a vécu Muraoka Hanako, traductrice de Akage no Anne ».
J’avais partagé comme chanson de la semaine la chanson thème de Hanako to Anne. signée par Ayaka. La mélodie de Nijiiro est aussi jolie qu’entraînante, et je ne me suis pas du tout lassée de l’entendre. Les images du générique, où un soupçon d’animation se mêlent aux prises de vue réelles pour lier le monde de Anne à celui de Hanako, sont vraiment chouettes.
C’est Kajiura Yuki qui officie habituellement du côté des anime, qui a composé la bande originale de l’asadora. Même si je ne l’avais pas su avant que la diffusion de la série commence, j’aurais immédiatement reconnu le style si caractéristique de la compositrice. Qu’il s’agisse de violons aux accents celtiques ou de piano, les mélodies collent très bien à l’ambiance et fonctionnent aussi bien que dans les anime. C’est vraiment le même style, et pourtant c’est utilisé dans un contexte différent mais de manière différente. Je ne suis pas objective car j’aime beaucoup Kajiura, mais ça change, et c’est bien ! :).
Un mot enfin sur la narration du drama : la présence de commentaires par une voix off est un élément caractéristique des feuilletons du matin. Il s’agit la plupart du temps d’un personnage qui fait partie à un moment ou un autre de l’histoire, souvent la grand-mère de l’héroïne dans les séries que j’ai vues. Là, le narrateur est tout à fait extérieur à l’histoire. Mais il n’a pourtant pas été choisi au hasard, et les spectateurs japonais ont dû reconnaitre tout de suite sa voix. Il s’agit en effet de Miwa Akihiro, célèbre chanteur qui a fait ses débuts au lendemain de la guerre en reprenant des chansons françaises (précision non anodine par rapport au drama ^^) et qui est aussi connu pour avoir été l’amant de Mishima Yukio. Il apparaît très régulièrement à la télévision, et une fois qu’on l’a vu on le reconnait tout de suite : il est travesti et ses cheveux sont jaunes (non, pas juste blonds, vraiment jaunes ^^). Sa voix, et surtout sa manière de parler, sont elles aussi caractéristiques.
C’est vraiment en écrivant ce billet que je me suis rendu compte que j’avais beaucoup apprécié Hanako to Anne. Et je pense que je l’aurais encore plus apprécié si je n’étais pas déjà habituée à la recette asadora, et si je n’avais pas suivi la série au rythme quasi quotidien imposé (pas toujours si bien réveillée que ça le matin, peut-être ? :p). Le drama ne bouscule pas du tout les codes du genre, mais il les utilise de manière très efficace. L’histoire met en scène des personnages à la fois intéressants et attachants, dans les joies comme dans les peines. J’aurais pu en dire tellement encore sur eux, mais ça serait trop bête de spoiler :).
Ceux qui affectionnent le genre ne seront pas déçus par Hanako to Anne, et si les thèmes abordés vous tentent bien, il peut constituer une bonne entrée en matière pour les asadora historiques.
Moi qui ne regarde jamais de drama ton billet m’intrigue beaucoup. C’est d’abord le titre qui m’a poussée à te lire 🙂 mais arrivée au bout je me dis que ça me plairait vraiment de voir ça. Mais comment faire ???
A ton avis, comment je faisais avant d’arriver au Japon ? :p
Le problème, c’est plutôt les sous-titres : que 12 épisodes dispos en anglais pour l’instant. Et ne t’attends pas à avoir du français ! De toute façon, s’il y en avait, ça serait certainement mauvais à en égratigner les neurones, même sans être dépositaire de la nuance fine !
Après, même si les titres te parleront moins, je peux te conseiller d’autres drama ! Peut-être des plus courts aussi, pour commencer :). On en parle bientôt en privé ! ^^
Merci pour ton article, je regarde en ce moment même ce drama et je suis d’accord avec toi, ce drama est vraiment bien.
Anne si sa t’intéresse la Yakusokufansub, le traduit en français en ce moment.
Les asadora semblent avoir de plus en plus d’amateurs, ça fait plaisir ! 🙂