[Hokkaido 2015 #3] Shikisai no oka

biei shikisai ga oka

Après une petite matinée à pédaler dur sur les collines de Biei, nous avons décidé pour le reste de la journée nous diriger vers l’une des grandes collines fleuries du village, Shikisai no oka. Pour ça, un petit tour de train s’imposait même si c’était pour descendre à la prochaine gare au sud, celle de Bibaushi (littéralement, beaux chevaux et boeufs !). Et quelle gare ! De quoi rivaliser avec Shinjuku comme vous pouvez le voir :D. A quelques pas de là, il y avait une petite épicerie super vieillotte semblant sortir tout droit d’un film des années 60 où nous avons pu laisser notre valise pour 300 yens. C’est le chef de gare qui nous avait donné le tuyau !

Nous voilà ensuite partie pour une petite marche de 2 kilomètres dans la cambrousse ! Et là encore, on a un peu l’impression que le temps s’est arrêté à certains endroits ! On est passé à côté d’une école primaire avec un immense terrain plein de verdure, le truc impensable à Tokyo même en périphérie ^^.

Nous arrivons enfin aux collines ! L’endroit est bien aménagé pour les visiteurs et nous retrouvons nos chers touristes chinois venus en car depuis Asahikawa. Même si c’est le genre d’endroit qu’on aimerait avoir pour soi afin de pouvoir prendre des photos sans la moindre silhouette (comme à Chichibu avec les phlox !), le paysage reste magnifique et les couleurs des fleurs sont éclatantes ! Même les nuages étaient beaux et donnaient encore plus de relief.

Avant de repartir, petit goûter aux saveurs locales : lamune (limonade) à la lavande, et crème glacée vanille et lavande ! C’est violet, donc rien que ça c’est génial :D. Pour retourner à la gare de Bibaushi, nous avons emprunté un itinéraire différent. L’après-midi touchait à sa fin, nous avons repris le train pour notre prochaine destination, après avoir patienté un peu bien sûr car la fréquence est un peu moins élevée que sur la Yamanote !

Nous voilà arrivés ensuite à Furano, que nous avons prévu de visiter le lendemain. Avant d’aller vers notre hôtel, recherche express d’un supermarché ou d’un drugstore qui vent de la crème hydratante car je me suis aperçu au courant de la journée que j’avais pris des méga coups de soleil sur les mollets pendant notre promenade à vélo. J’avais mis de la crème solaire sur mes bras et mon visage bien sûr, mais j’avais oublié mes jambes. Si j’avais été à pied avec une ombrelle ça aurait été, mais là avec le vélo ça n’a pas pardonné ! Peau rouge vif et super marque de mon legging trois quarts -__-. A défaut d’avoir de la Biafine, on a trouvé une boîte de Nivea.

Je termine le billet avec le point noir de ce séjour, que j’avais évoqué en parlant de son organisation : l’hôtel de Furano. Apparemment l’offre hôtelière n’est pas super développée dans la région donc on ne s’attendait pas à avoir un truc super génial vu qu’on voulait rester dans des prix raisonnables (donc pas de New Prince Hotel avec golf XD). Premier hic : on n’a pas fait attention, en bons tokyoïtes qu’on est, que l’hôtel choisi était à plusieurs kilomètres de la gare de Furano, et que le seul bus qui allait dans sa direction ne nous approcherait que de la moitié de la distance et passait même pas toutes les heures. Oui, on aurait dû vérifier vu qu’on n’avait pas de voiture, mais je pensais que c’était le genre de truc qu’une agence de voyage pouvait nous préciser. Apparemment non. Pas d’autre choix que de prendre un taxi !

Arrivés sur place au North Country Inn, grosse déception : la chambre est super vieillotte (papier peint rapiécé) et surtout super pas pratique : les lits se trouvent dans une mezzanine avec un escalier tellement raide que c’est plutôt un échelle. Sympa pour la pause pipi nocturne -__-. Les sites internet comme TripAdvisor qualifient cet hôtel de 3 étoiles, franchement je suis loin d’être experte mais il ne les vaut pas. Surtout pas avec la douche merdique dont le robinet fuit sur le lavabo et qui est incapable de fournir de l’eau tiède. Vu la saison et mes coups de soleil, j’ai opté pour le froid, bien sûr…

Le repas au restaurant de l’hôtel était compris dans le prix de la chambre, et d’un sens heureusement car même le moindre konbini était à plus d’un kilomètre de là ^^. C’était un buffet, pas mauvais du tout même si le choix n’était pas énorme. Et on avait le droit à une petite fondue de fromage. On en avait mangé la moitié, on va se resservir au buffet, on revient à notre table : plus rien ! Le personnel avait débarrassé la fondue, pensant qu’on avait fini, parce qu’on n’avait pas laissé la clé sur la table ! Je n’avais pas entendu cette précision en arrivant dans le resto, mais mon mari oui, du coup il a dit que c’était pas de leur faute, mais moi j’étais trop dégoûtée. L’endroit était vraiment pas grand, on s’est absenté que deux minutes, ils auraient pu faire attention ! De la bouffe gâchée en plus quoi… Pour achever cette soirée pourrie, le chauffeur de taxi nous avait dit qu’il allait pleuvoir le lendemain. J’ai eu troooop envie de me casser le lendemain matin et de renter à Tokyo ! Mais bien sûr, pas possible de changer notre billet retour avec notre super pack HIS ! Donc un conseil, évitez le combo hormones + coups de soleil + hôtel nul + repas gâché ! Enfin heureusement, j’ai pas trop mal dormi malgré les bruits venant des chambres voisines… Et comme vous le verrez dans mes deux prochains billets, on a bien fait de rester ! ^^

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