Mon parcours vers une consommation plus responsable

Quand j’ai commencé le brouillon de cet article il y a plusieurs mois, il devait être un billet un peu fourre-tout et un peu inclassable par rapport au contenu du reste du blog même s’il était déjà lié à certains autres articles que j’avais envie de publier. Mais en fait, il s’agit maintenant je pense de la présentation d’une nouvelle série de billets. Je suis encore en pleine découverte, expérimentation, d’un phénomène qui prend une dimension bien plus importante que ce que j’avais imaginé encore récemment. Dans ma première introduction, je disais que je ne comptais pas faire de mes articles des sources d’information pointues car il y a suffisamment de blogs et de sites pour ça. Cependant, si cela peut interpeller des lecteurs qui ne se préoccupent pas d’habitude de ces sujets, j’en serais très heureuse. Je disais aussi que ce que j’écrirais n’aurait pas vocation à convaincre car je n’étais pas du genre à m’engager pour une cause, mais je m’aperçois que j’ai en fait changé d’idée sur ce point. Le problème, c’est de choisir pour quoi s’engager et comment. En attendant, voici quelques réflexions en vrac qui constitueront un introduction à ce vaste sujet de la consommation et de tout ce qui en découle. J’ai essayé d’être synthétique et de ne pas trop entrer dans des exemples et explications détaillées pour ne pas me répéter plus tard, j’espère quand même que ça sera assez parlant !

Prise de conscience

Je crois que j’ai toujours été une consommatrice un peu plus avertie que la moyenne, mais ces derniers temps plusieurs facteurs m’ont amenée à me poser à nouveau des questions sur ce que je consommais et comment je le consommais. L’emménagement dans une nouvelle maison, la perspective de vivre au Japon pour les années qui viennent, la naissance de mon fils, la prise en main de «l’intendance » de notre foyer sont autant d’événements qui ont changé ma vie quotidienne. Je me suis rendu compte que tout était lié et que c’est ça qui rendait en quelque sorte la tâche si complexe mais si importante : vouloir des bons produits, qu’il s’agisse d’alimentation, de cosmétique, de produits d’entretien, d’habillement et d’équipement de la maison, et vouloir des produits qui respectent un peu plus la planète et l’ensemble de ses habitants.

Tout ça s’est passé dans un contexte où le système de production est de plus en plus mis en cause. Je n’ai jamais été dupe concernant la composition des produits industriels ou la manière de traiter les animaux mais dernièrement il y a eu un certain nombre d’affaires qui m’ont d’abord interpellée, puis carrément choquée. Non, je ne pensais pas que c’était à ce point-là. Est-ce que je suis naïve ? Peut-être un peu, mais je suis surtout tout bêtement honnête et logique, et il y a des trucs tellement aberrants que je ne comprends tout simplement pas comment des gens ont pu en avoir l’idée et la mettre en application, comment on a pu se retrouver dans de telles situations. Ben oui, l’argent d’abord, je sais bien ma petite dame.

Je le vois de plus en plus dans mon entourage proche comme avec les personnes avec qui je suis en contact sur les réseaux sociaux, il est évident qu’il commence à y avoir une véritable prise de conscience et que nous allons devoir changer notre manière de faire. L’écologisme, le bio ou le véganisme ne sont pas un effet de mode pour bobos ou le monopole de militants radicaux. Je ne compte pas modifier complètement ma manière de vivre du jour au lendemain car ce n’est pas possible. Mais je ne veux pas non plus me cacher trop derrière cette excuse d’impossibilité et ne rien changer du tout. Je crois vraiment que si tout le monde fait des efforts selon sa situation et ce qui lui tient le plus à cœur, les choses peuvent changer doucement mais sûrement. Je ne suis pas végétalienne, ni même végétarienne, je produis encore pas mal de déchets plastiques et pas seulement parce que je consomme de l’eau minérale en bouteille. Je ne serai peut-être jamais vegan, et le zéro déchet me paraît utopique vu mes conditions de vie. Pourtant, j’essaie de faire des choses, et de ne plus faire certaines autres choses, et ça compte. Je ne laisserai personne dire le contraire.

C’est dans la tête !

J’ai pu et je peux toujours me rendre compte à quel point le côté psychologique joue quand il s’agit de changement et de nouveauté. Au bout du compte, tout est dans l’habitude et dans le culturel, dans ce qui est fait et admis par la majorité. Je mesure aussi le poids de cet aspect culturel depuis que j’ai mon fils car c’est exactement la même chose pour tout ce qui touche aux soins et à l’éducation des jeunes enfants (un très vaste sujet que j’espère pouvoir aborder ici). Cela nous amène à ne pas vouloir/pouvoir remettre en question des choses même si l’on sait qu’elles sont fausses, mauvaises, pas justifiées, inutiles ou quoi que ce soit, à ne pas parvenir à arrêter ces choses même si on arrive à se rendre compte de leur absurdité. Ces mécanismes sont tout simplement fascinants, j’ai vraiment envie d’en apprendre plus sur le sujet ! Et quand on arrive franchement à se remettre en question, c’est assez déstabilisant et on se demande toujours où ça va s’arrêter, mais je suis contente de réussir à le faire et de ne pas faire un blocage comme pas mal de gens. Ce que je veux dire en gros, c’est qu’il y a une limite entre les bonnes excuses et la mauvaise fois bornée de quelqu’un qui ne veut ni savoir ni comprendre, qui a décidé que de toute façon il n’y avait pas d’autre manière de faire et que la majorité a forcément raison.

Continuer à manger du fromage parce qu’on adore ça, oui. Ne pas pouvoir admettre que les produits laitiers ne sont pas du tout essentiels à une alimentation équilibrée, que plein de gens dans le monde s’en passent très bien, que le lait de vache est fait pour les veaux et que l’appareil digestif humain n’est pas du tout optimisé pour ça, non. Aimer la viande et ne pas pouvoir s’en passer, peut-être. En consommer tout les jours de piètre qualité, prétendre qu’il n’y a aucun problème avec le système industrialisé de production de viande du point de vue éthique et environnemental ou parler de la place de l’homme dans la chaîne alimentaire et faire des blagues pourries sur les végétariens qui ne bouffent que de la salade, non. Même si objectivement la vie d’un poulet équivaut à celle d’un lapin, que celle d’un porc ne vaut pas moins que celle d’un chien, c’est normal d’avoir plus d’empathie envers des espèces que l’on considère comme animaux de compagnie et ça ne fait pas de nous des monstres. Quelles que soient les décisions qui en découleront, on a le devoir de s’informer. Oui, on a l’impression d’entendre et de lire tout et son contraire, Internet il nous dit toujours plein de choses différentes. Il faut recouper ses sources, vérifier leur sérieux, faire preuve de bon sens et être toujours prêt à s’ajuster et à faire des nuances. C’est le bordel, mais au final c’est bien grâce à ce flot d’information et grâce aux communautés qui peuvent se créer que les choses peuvent changer.

Faire selon ses possibilités

On ne peut pas faire les mêmes choses suivant l’endroit où l’on vit, sa situation personnelle ou professionnelle, et la dimension sociale est très importante quand il s’agit d’habitudes de consommation, alimentaires ou pas. Si l’on a un conjoint qui tient à avoir son morceau de bidoche dans son assiette tous les jours, si l’on ne veut pas avoir l’air de soûler tout le monde en scrutant le menu, si l’on a un enfant qui voit ses camarades se goinfrer de trucs pas sains et qu’il veut manger la même chose, les compromis pour préserver ses relations amicales, familiales ou autres ne sont pas toujours évidents et en tant qu’être social on se préoccupe forcément de ce que l’on pense de nous en tant que collègues, parents, amis. Être consciente que non, les poils ce n’est pas sale et que l’épilation c’est purement culturel et être capable d’assumer les regards et les remarques si l’on ne s’épile pas sont deux choses différentes (Le rapport avec la consommation ? Ca coûte du temps, de l’argent, ça produit des déchets et ça peut nécessiter l’utilisation de produits pas top, l’épilation). Vouloir que son enfant ne consomme pas régulièrement de viande ou de produits laitiers, oui, avoir techniquement la possibilité de l’envoyer dans une école où ces souhaits seront respectés et où il ne sera pas vu comme un extra-terrestre pour son régime alimentaire différent, c’est autre chose (vous sentez le dilemme très personnel dans cet exemple). On peut vouloir porter des vêtements plus éthiques, mais ce n’est pas toujours évident d’avoir les moyens de sortir du cercle du prêt-à-porter bon marché, surtout pour les enfants qui grandissent si vite.

Les sous

Lorsque l’on parle de consommer sain et écologique, l’aspect financier est évidemment incontournable. Est-ce que ça coûte cher de bien consommer ? Le sujet est complexe et il y a presque autant de réponses que de situations personnelles différentes. Ce qui est certain, c’est qu’il y a toujours quelque chose à faire à une échelle ou une autre. Et que le fait qu’une partie de la population n’ait pas accès financièrement à de meilleures solutions, surtout du point de vue de l’alimentation, est un triste reflet du dysfonctionnement de notre système de production et de consommation. La croissance économique et l’industrialisation de l’alimentation nous ont fait croire que la part du budget consacrée à l’alimentation pouvait ne plus être si importante, mais au bout du compte, dans beaucoup de cas, ça ne peut pas être vrai. Ce que je veux dire, c’est qu’il ne faut pas insulter le bio parce que ce n’est accessible qu’aux bobos, il faut en vouloir à ce système qui fait qu’on ne peut pas mettre que des choses vraiment saines dans notre assiette.

Après, pour une autre partie des gens, c’est autant une question de choix que de moyens. A la maison, l’alimentation représente une grosse part de notre budget parce qu’on n’a pas de mal à boucler les fins de mois, mais aussi par choix. Parce que je veux bien manger. Parce qu’on n’a pas d’autres activités qui grignotent le budget mensuel. Parce qu’à côté de ça, on essaie de consommer de manière raisonnable. Pour compenser le coût plus élevé de certains produits plus sains ou responsables, on peut se passer d’autres ou en réduire les quantités consommées pour augmenter la qualité sans augmenter le coût. Je ne peux pas m’empêcher de reprendre l’exemple de la fameuse pâte à tartiner chocolat noisette si addictive mais si peu éthique par l’origine de ses ingrédients. J’ai jamais eu de mal à m’en passer personnellement, mais si j’en ai un pot dans le placard il fait pas long feu, pas étonnant vu la quantité de sucre et de gras qu’il y a dedans. Les alternatives plus saines et plus éthiques coûtent beaucoup plus cher ? Ben oui, mais en même temps, est-ce que c’est vital de la pâte à tartiner ? On ne parle pas de légumes ou de fruits quoi !

Je me rends compte que paradoxalement, ce qui permet de faire des économies n’est pas toujours accessible aux petits budgets : des choses comme les produits d’hygiène réutilisables, de l’électroménager récent basse consommation, des travaux d’isolation, de la nourriture non périssable en grosses quantités nécessitent un investissement qui n’est pas possible si l’on ne peut pas voir au moins au moyen terme financièrement. Et puis du point de vue « logistique » aussi, il faut pouvoir se projeter au long terme. Par exemple, si on doit déménager régulièrement et qu’on ne peut pas emmener toutes nos affaires avec nous, ce n’est pas envisageable d’investir dans certains biens durables.

Et puis il y a le facteur temps. Comme pour le facteur argent, la marge de manœuvre est variable d’une situation à l’autre. Il faut pouvoir consacrer du temps, il faut le vouloir aussi. Si on a des horaires de dingue on ne pourra pas cuisiner maison au quotidien. Si on n’aime pas cuisiner, on ne voudra pas prendre le temps même si on pourrait l’avoir.

Trouver l’équilibre

Des fois, c’est dur de ne pas être frustré ou découragé. Je culpabilise quand je me fais refiler un sac plastique dans un magasin, quand je mets la clim la nuit parce que sinon j’ai trop mal aux jambes et je ne peux pas dormir, quand j’achète un bra-top chez Uniqlo parce que je trouve ça si pratique, quand je craque pour mon eau minérale française préférée. C’est dur de me sentir légitime à mettre les pieds dans un restaurant végé ou à intervenir sur les blogs de recettes véganes que je consulte. Des fois, à l’inverse, je me demande : pourquoi se casser la tête si tant autres ne font pas d’efforts ? Pour avoir la conscience un peu plus tranquille. Malgré ces moments de doute, je suis vraiment satisfaite de ce que je fais pour l’instant, et je m’aperçois que globalement je tire plus de satisfaction de ma consommation. Je peux même me dire : si tout le monde en faisait au moins autant que moi, ça irait un peu mieux !

Parfois, ce n’est pas facile d’évoquer ses habitudes de vie avec ses proches moins informés de ne pas avoir l’air rabat-joie, maniaque, utopique ou d’avoir l’air de juger leur mode de consommation. Par exemple, ce n’est pas évident de refuser un cadeau même si on sait qu’on ne s’en servira pas/ne le consommera pas. Mais comme je le disais au début de ce billet, la prise de conscience est de plus en plus grande, et du coup cela peut créer aussi des occasions d’échanger sur un sujet, d’informer quelqu’un ou d’apprendre soi-même.

J’ai remarqué que généralement, il y a au moins deux grandes raisons pour lesquelles un produit ou un acte de consommation pose problème, et qu’il y en a une qui peut être décisive plus que l’autre. On peut être égoïste et penser avant tout au facteur santé ou économique plutôt qu’au facteur éthique ou environnemental, ou à l’inverse penser avant tout à la cause animale ou humaine. Mais au bout du compte, la plupart du temps cela importe peu si le résultat est là. Par exemple, j’étais consciente que les produits d’hygiène féminine jetables généraient beaucoup de déchets. Quand on a appris qu’en plus ils pouvaient contenir des substances nocives, cela m’a poussée à sauter le pas et à essayer de les remplacer autant que possible. Moins de déchets, moins de risques pour ma santé, moins d’argent donné à de gros groupes industriels.

C’est vachement difficile d’avoir une démarche cohérente et durable, parce que souvent c’est dur de juger si telle chose est mieux qu’une autre, en particulier s’il s’agit d’émissions carbone ou de déchets. Parfois, la seule vraie solution, c’est jute de ne pas consommer ! Il y a forcément un peu de contradictions mais il faut les limiter, et trouver une solution que l’on sait tenable sur le long terme pour nous. Manger bio et/ou vegan, oui. Acheter uniquement des plats préparés qui génèrent une tonne de déchets ou ne pas finir son assiette au restaurant, non. Pour moi, ça c’est une contradiction trop grosse. Je suis consciente qu’acheter des produits alimentaires et cosmétiques plus sains en les faisant venir par avion des Etats-Unis, ou bien faire appel à Amazon ça n’a rien de génial. Mais même si ce n’est pas facile à calculer précisément, j’estime que cela me permet de faire un gain de temps et d’argent que je peux investir pour d’autres choses.

Généralement, on a deux directions pour agir. D’un côté, changer sa consommation autant qu’on le peut, ne plus acheter les produits qu’on juge inacceptables. De l’autre, exiger des changements dans les modes de production, la composition des produits du marché auprès des autorités et des entreprises qui produisent et/ou commercialisent. Et continuer de s’informer et d’informer les autres pour qu’ils puissent agir aussi, montrer qu’on ne veut plus de certaines choses, dénoncer les aberrations et les incohérences de notre système.

Vivre au Japon, plus facile ou pas ?

Oui et non, ça dépend vraiment des aspects. Evidemment, le fait que je sois étrangère, que je m’informe encore avant tout en anglais et en français et que je n’aie pas totalement les mêmes habitudes de consommation que les locaux, qu’il s’agisse de l’alimentaire ou pas, joue pas mal. Sur certains points, ça a été plus facile de changer (se passer de beurre à la maison, vu qu’il est dégueu, pas de problème !), sur d’autres, c’est clairement plus compliqué. Je dis ça en vrac ça pourrait bien sûr mériter un développement. Globalement, le Japon est en retard question réglementation, par exemple au niveau des additifs alimentaires dangereux (la tartrazine est très utilisée) ou de l’étiquetage des œufs (pour trouver des œufs plein air dans un supermarché classique tu peux toujours courir !). Il bénéficie d’une image super positive niveau alimentation, mais des tonnes d’éléments font que la réalité quotidienne c’est clairement pas régime d’Okinawa pour tout le monde, ne serait-ce qu’en raison du prix élevé de la majorité des fruits et légumes (ça fait des mois que je veux écrire là-dessus !). On est pays du tofu, mais la viande et le poisson sont partout et très difficiles à éviter (Danone met de la gélatine dans ses yaourts, j’ai vu des biscuits pour enfants avec de la graisse animale…), et on a plus facilement tendance à aller manger à l’extérieur. Le bio et les produits importés peuvent se payer très très cher. On pense le pays en avance question gestion des déchets grâce au tri méticuleux, le fait est que c’est à nuancer et que le suremballage vient foutre en l’air à peu près tous ces efforts. Les konbini et les magasins à 100 yen qui pullulent dans les grandes agglomérations sont des armes à double tranchant et participent énormément à la tentation de consommer, que je trouve beaucoup plus forte qu’ailleurs. La confiance du consommateur accentue la main-mise des gros industriels et les gens sont moins enclins à s’informer eux-mêmes. La clim et le chauffage sont utilisés à outrance dans les bureaux, transports en commun et magasins (alors que les élèves cuisent l’été dans leurs salles de classe pas du tout climatisées). Je m’arrêterai là (pour l’instant !) même si ce n’est pas très fair play parce que je n’ai cité que des éléments négatifs ^^.

Du nouveau à venir sur ce blog

Comme si je n’avais pas déjà trente mille billets à publier sur tous les sujets que j’évoque déjà sur ce blog, j’ai décidé de partager mes découvertes dans le domaine de la consommation, mes nouvelles habitudes prises ces derniers mois, les produits que j’apprécie, des recettes que j’utilise au quotidien, des ouvrages, des articles ou des blogs qui m’aident à m’informer. Je pense déjà faire un billet pour chaque domaine pour expliquer plus en détail ce qui m’a poussée à changer et de quelle manière, et après, on verra au fur et à mesure comment ça prend forme pour le reste ! Je sais que le fait d’avoir plein de sujets différents sur un même blog est depuis longtemps mon point faible, mais depuis le départ j’ai décidé d’évoquer tout ce qui me plaisait et m’interpellait, et cette fois il n’y a pas du tout moyen que je fasse exception ! J’essaierai de bien ranger ça dans des catégories pour qu’on puisse toujours s’y retrouver. Et puis si je n’hésite pas à me lancer dans l’écriture d’articles un peu différents, c’est aussi parce que j’ai pu voir que mes quelques articles très perso sur la pilule ou sur ma grossesse par exemple ont fait pas mal réagir. Pour finir, je donne une petite liste sans ordre et non exhaustive des points que j’aborderai dans un futur plus ou moins proche :

  • Réduction de la conso de produits laitiers et oeufs

  • Réduction de la consommation de poisson et viande

  • Légumes et fruits à volonté

  • Manger autant que possible du fait maison (question de qualité mais aussi d’emballages)

  • Bien gérer ses stocks pour acheter en grandes quantités et avoir des réserves de produits non périssables

  • Faire la différence entre le régulier et l’exception : le quotidien à la maison, les sorties/voyages, l’achat d’un produit de manière régulière ou bien très ponctuellement

  • Réduire l’utilisation du plastique pour tout ce qui est équipement (conservation de la nourriture, ustensiles de cuisine) et emballages

  • Limiter le plus possible le sucre raffiné

  • Fabriquer le plus possible les produits d’entretien (vinaigre, bicarbonate et huiles essentielles)

  • Eviter les produits d’hygiène ou d’entretien contenant des composants dérivés du pétrole (principalement les surfactants dans les shampoings, lessives etc)

  • Eviter d’acheter des marques de grands groupes

  • Acheter d’occasion quand c’est possible, notamment pour les vêtements

  • Remplacer le jetable par le lavable et réutilisable pour les produits de nettoyage et d’hygiène : lingettes en tous genres, mouchoirs, hygiène intime…

  • Consommer raisonnablement mais ne pas hésiter à investir dans de l’équipement qui permet un gain de temps, de qualité ou d’argent tant qu’il n’est pas en contradiction avec les buts poursuivis et qu’il sera utilisé régulièrement.

  • Organisation, rangement, minimalisme ? Spoiler : non, le minimalisme ce n’est pas pour moi, mais il y a une voie intermédiaire je pense.

Hé ben, ça en fait du boulot tout ça !

4 Comments

  1. Article intéressant. Personnellement, cote viande, j’avoue que je ne me sens pas prête à m’en passer. Les produits laitiers, je ne consomme plus de lait de vache depuis 4 ans, je n’ai d’ailleurs jamais aimé ça et j’en buvais tres peu (quoique mélangé à mes céréales du matin, je ne buvais même pas le reste de lait dans mon bol). Je préfère le lait d’amande.

    Faut pas culpabiliser, moi aussi je vais parfois dans des restau vegan et la piètre cuisinière que je suis est a chaque fois étonné de voir tout ce qu’il propose en plats.

    Mais cote écologie, j’essaye de faire ce que je peux à mon niveau depuis deja quelques mois. Par exemple, faire le tri, utiliser le moteur de recherche Ecosia au lieu de google sur mon téléphone, avoir un sac en tissu dans chaque sac à main, utiliser des disques démaquillants lavables, utiliser des brosses à dents en bambou biodégradables, utiliser des shampoing solides. J’ai également la cup menstruelle, mais hélas elle est dans un tiroir depuis 5 ans, je n’ai toujours pas oser passer le cap. Ce ne suis encore qu’au début et bien loin du 0 déchet, mais c’est deja mieux que rien.

  2. Très sympa cet article, il y a beaucoup de réflexion derrière et ce n’est pas évident d’évoluer gentiment et d’éviter de se sentir submergée par tout ce qu’il faudrait faire. Le regard des âtres peut être assez brutal en plus. Mais une fois qu’on commence a prendre conscience des choses on ne s’arrête plus de changer! Je te souhaite bon courage et bonne continuation en attendant de lire tes articles sur les nombreux sujets qui t’intéressent

    • Merci beaucoup ! Même si on échange rarement directement tu fais partie des nombreuses personnes de mon entourage virtuel qui parlent à leur manière de ce qu’elles font pour améliorer les choses :).

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