Rie fu – Urban Romantic

rie fu urban romantic

Ca fait bien trois semaines maintenant que j’ai reçu mon dernier petit colis magique du Japon, qui contenait entre autres la version CD+DVD du quatrième album de Rie fu, tout frais sorti dans les bacs nippons quelques jours auparavant. Comme au bon vieux temps, comme quand j’allais à la Fnac acheter un Pumpkins ou un Stereophonics, j’ai donc acheté un CD d’une artiste que je connais déjà bien sans l’écouter avant, et j’ai eu le plaisir de le découvrir en le faisant tourner dans ma chaîne. Le MP3, c’est bien pour un tas de choses, mais qu’il soit légal ou pas, je lui préférerai toujours une bonne vieille galette. J’ai l’impression d’être une vieille qui parle d’une époque lointaine là -_-.

Bref, j’étais assez sûre de moi pour acheter cet album dès sa sortie et ne pas attendre de l’écouter sur Jpopsuki. Assez sûre, mais pas complètement sûre non plus. En partie parce que, même si les deux chanteuses n’ont rien à voir, j »ai un peu regretté d’avoir fait ça avec le dernire album d’Ai Otsuka comme je le disais l’autre jour. Si j’avais attendu, j’aurais peut-être pris son quatrième album que je n’ai pas encore du coup, plutôt que le nouveau. Vu le prix d’un CD japonais importé, c’est vrai qu’on peut facilement regretter ^^.

Bon, arrêtons pour de bon le hors sujet et parlons un peu des singles que Rie fu a sortis avant cet album. Il y a eu Home, qui est sympa dans le style piano/petit rythme mais qui du coup ne figure pas sur l’album (je me demande d’ailleurs pourquoi). Ensuite, il y a eu Romantic, avec son rythme très électronique très différent de ce que Rie avait fait jusque là. La mélodie de la chanson est super, alors ça passe vraiment bien, mais je me suis dit qu’il faudrait pas qu’elle se mette à faire que ça. Et enfin, il y a eu Present, ballade au piano de nouveau beaucoup plus classique, très jolie mais peut-être un peu longue. Du coup, entre du Rie classique et du Rie qui change carrément, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’avais peur soit que ce soit que ça tourne en rond, soit au contraire que ça change trop et que je ne la reconnaisse plus.

Mais j’ai eu le plaisir de me rendre compte dès la première écoute que ce n’était aucun des deux : Urban Romantic est un mélange parfaitement dosé des ingrédients qui m’ont fait apprécier les trois premiers albums – voix, piano et cordes – avec des rythmes et des sonorités qui changent un peu. Ca change, mais c’est toujours bien elle, et sa voix fait toujours autant merveille. Il y a bien sûr des chansons que je préfère à d’autres, mais chacune a sa place, et c’est un vrai régal d’un bout à l’autre des 13 chansons.

Ou 12 seulement peut-être, car la dernière piste est une « string version » de Romantic, tout aussi géniale que la version originale ou même qui pourrait être la version originale et l’autre un exercice de style. J’ai été super fan dès les premières secondes de She can’t say no ~ no to ienai onna ~ : une petite ritournelle de piano, des rythmes excellents, une mélodie super catchy, tout simplement géniale. Elle est presque trop courte (deux petites minutes trente), mais c’est aussi ça qui fait son charme. J’adore tout autant Itsuka no michi no saki ni ~ All the way ~, à l’instrumentation excellente, et avec ces petits effets discrets mais diablement efficaces. Enfin, Suki est une petite ballade toute bête mais j’adore le refrain. Allez, je citerai aussi Drummy, super entraînante avec sa batterie et ses cuivres, et je m’arrêterai là sinon tout l’album pourrait y passer ! ^^

Du coup, d’un sens c’est dommage que j’aie fait mon top 10 avant de connaître cet album, mais d’un autre côté c’est peut-être pas plus mal car le choix aurait été vraiment trop compliqué ! Et la cerise sur le gâteau pour cet album, c’est que la pochette et le design du livret tout entier sont excellents. Vraiment conquise, trop bien fait de l’acheter, quoi !

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