Entre deux cartons et deux « portages » de meubles, j’ai eu le temps comme promis d’écrire la petite note gastronomique que voici. A ne pas lire en ayant faim ^^.
Durant notre séjour nous avons été dans pas mal d’endroits différents. Nous n’avons jamais été déçues par la nourriture, mais il y a eu des endroits que nous avons particulièrement adorés et où nous sommes retournées, autant pour ce qui y était servi que pour l’ambiance et l’accueil.
Je ne parlerai donc pas du ristorante où j’ai mangé une pizzeria très bonne mais où le service était sans plus, ni de la trattoria où les gnocchi étaient pas mal mais qui n’avait pas grand charme et où ma carte bancaire a disparu (sympa de tester le service d’opposition du Crédit Agricole et de faire une bonne balade dans Florence le lendemain pour enfin trouver le poste de carabinieri où déposer plainte…), mais des quatre endroits où je retournerai les yeux fermés si j’ai la chance de retourner à Florence.
La cantinetta Verrazzano (Via dei Tavolini 18/20 R)). Vente à emporter et gens qui mangent vite fait sur un coin de banc d’un côté, et de l’autres quelques tables où l’on peut s’installer et être servis tout en observant la préparation des mets derrière le gros comptoir. J’adore le principe de ces petits « casse-croûte » tout simples. Si on a juste un petit creux on ne prend qu’une bruschetta, si on a une plus grosse faim on peut enchaîner avec des tartines de fromage et finir avec une part de tarte maison, le tout accompagné d’un verre de vin bien sûr ! Le gros coup de coeur : les tartines de pecorino (fromage de brebis) que le serveur apporte sur un planche en bois et auxquelles il ajoute du miel et des zestes d’orange à la table même des clients. Service excellent et très bonne ambiance.
La trattoria Antico Fattore (Via Lambertesca 1/3 R). Dans une toute petite rue entre le Palazzo Vecchio et les Offices se trouve une excellente trattoria à l’ambiance chaleureuse, où l’on est servi avec le sourire et même en français ! Le chianti qu’on a bu pour accompagner les repas (car il y en a eu deux ^^) était très bon. Le truc qu’on a adoré : les beignets de fleurs de courgettes, servis en antipasti. Excellent également, le pecorino avec de la roquette et des pignons de pin. Et les pâtes avec les haricots blancs, qui sont un ingrédient apparemment très utilisé dans la cuisine toscane. Ou encore les gnocchi à la truffe. Bref, tout était délicieux, mais nous n’avons pas pris de dessert. Le paragraphe suivant explique pourquoi ^^.
La gelateria Perche no! (Via dei Tavolini 19 R). Il y a des dizaines et des dizaines de marchands de glaces à Florence, il fallait bien en choisir un. Et on a tellement bien choisi qu’on y est retournées tous les soirs ! Une petite trentaine de parfums différents, qui varient tous les jours, on peut en témoigner. Ils sont tous aussi délicieux les uns que les autres, de la classique fraise ou framboise en passant par la figue, la pistache, la dolce di latte avec du miel et des graines de sésame… De quoi vous dégoûter des glaces classiques qu’on achète au supermarché, même des bonnes. Quel drame lors de notre dernier soir quand on s’est aperçu que la boutique était fermée ! Il était 21h30, et justement le mardi, elle fermait à 20h. On est allé ailleurs, c’était moins bon. On n’a même pas pu dire au revoir au gentil serveur…
La pasticceria Sabrina (Via San Gallo 1 R). Une petite boulangerie-pâtisserie comme il doit y en avoir énormément dans la ville, et qui propose d’excellentes pizzas vendues au poids. Il y a deux petits coins pour s’installer dans la boutique, on vous réchauffe les parts de pizzas avant de vous les servir. Pour terminer le repas, une excellente tarte à la ricotta ou à la crème et aux fruits rouges. Le tout pour à peine plus de cinq euros par personne ! On a tellement aimé qu’on y est allées deux fois le midi, et une fois avant de partir pour l’aéroport. Le petit truc sympa, ce sont toutes les cartes postales envoyées d’un peu partout dans le monde par les gens qui sont venus à la boulangerie. Je viens d’envoyer une carte de Rouen, j’aimerais bien la voir accrochée là-bas un jour !
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