Après mes visites à Caen et à Giverny, j’ai continué mes visites dans le cadre du festival Normandie impressionniste et cette fois, je n’ai pas eu besoin d’aller plus loin qu’à… 300 mètres de chez moi !
Première bonne surprise en prenant les billets d’entrée au guichet installé spécialement pour l’occasion juste à côté de l’entrée du musée : c’est gratuit pour les étudiants ! Si c’est pas une bonne excuse pour y retourner ^^.
Par rapport aux autres expositions que j’ai pu voir précédemment dans le musée (celle sur Charles Frechon et celle des Voyages pittoresques en Normandie), cette exposition de peinture intitulée précisément Une ville pour l’impressionnisme : Monet, Gauguin et Pissarro à Rouen occupe à peu près deux fois plus d’espace : elle se répartit des deux côtés de la cour intérieure de l’édifice.
Cette fois encore, la présentation est vraiment soignée au niveau des couleurs des murs, qui mettent en valeur les couleurs des tableaux, et aussi de la mise en forme des textes explicatifs.
J’ai encore une fois beaucoup apprécié de voir de nombreuses oeuvres de Pissarro (c’est une de ses superbes vue de la Seine et de ses ponts qui sert d’affiche à l’expo), et évidemment de la « vedette » Monet, le coin le plus impressionnant étant celui où sont réunies 11 de ses cathédrales. Il y a bien quinze ans de ça avait eu lieu une expo qui les réunissait plus ou moins toutes dans ce même musée, et même si ce n’est pas avec précision, je m’en souviens.
Déjà, les quelques fois où je suis allée à Orsay, où il y en a cinq si je me souviens bien, je m’arrêtais à chaque fois pour admirer les différents tons des tableaux tous exposés sur le même mur. J’ai donc pu retrouver tous ces tableaux (décidémment avec tous ces prêts les murs d’Orsay doivent être bien vides, enfin je suppose qu’ils ont de la réserve ^), plus six autres. Superbe évidemment.
Je connais beaucoup moins Gauguin, et quand on l’évoque je pense plutôt à ses portraits de Polynésiennes, mais il s’avère qu’il a lui aussi séjourné à Rouen et a donc peint la ville. Outre ces trois grands, j’ai eu autant de plaisir à découvrir et redécouvrir d’autres peintres moins célèbres, à commencer par Charles Frechon, mais aussi Guillaumin et Pinchon.
A la fin de la première partie de l’exposition, il y a un petit « bonus » que j’ai beaucoup aimé : des cartes de la ville qui datent des années 1880. C’est vraiment intéressant de voir les différences dans la configuration de Rouen par rapport à aujourd’hui. En fait, c’est rive gauche que ça change le plus, avant il y avait les gares par exemple (d’ailleurs il se pourrait qu’il y en ait de nouveau une).
Evidemment, les peintures exposées prennent une dimension supplémentaire quand on connaît Rouen, mais pour peu qu’on aime l’impressionnisme on sera à coup sûr enthousiasmé. Et si justement on ne connaît pas la ville, je pense que ça peut donner envie de la découvrir ^^.
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