Le vendredi après-midi, j’ai trois heures de creux. Les horaires de ciné tombent pas vraiment bien, donc pour m’occuper, je choisis souvent l’option musée. Et le musée d’Orsay est à même pas un quart d’heure du campus Dauphine avec le RER C, c’est-y pas beau ? En début d’année universitaire, j’ai pris la carte Muséo, qui donne accès au musée et aux expos pendant un an pour 18 euros. Profitons-en tant qu’on est encore jeune ! Je la conseille, elle est très vite rentabilisée et il y a plein d’avantages qui ont l’air sympas même si je n’ai pas encore testé.
Comme pas mal d’autres c’est vrai, ce musée vaut le coup rien que pour l’endroit en lui-même. 19ème siècle encore et toujours, et cette fois au moins on a eu l’intelligence de ne pas tout foutre par terre. Pour ma première visite, je me suis tout bêtement fait les collections impressionistes au dernier niveau. Je commence par ce que je connais le mieux, après je verrai plus dans les détails. Quel bonheur de revoir des Van Gogh et des Monet !
Pour Van Gogh, il y a en plus deux de mes préférés, l’église d’Auvers sur Oise et la nuit étoilée à Arles. Et puis la chambre aussi. Pour Monet, j’étais bien émue de revoir une belle collection des cathédrales de Rouen, cinq ou six. Ca fait au moins douze ans, mais je me souviens encore quand je les avais vu toutes réunies (ou presque, sûrement) à l’expo du musée des Beaux-Arts de Rouen. Bien sûr, il y avait aussi plusieurs des Nymphéas, et dans les moins connus, j’ai bien aimé les vues de Bretagne et encore plus « Les charbonniers » (que j’ai même pas trouvé en carte postale -_-). Et un de Manet que je ne connaissais pas du tout et dont je n’ai malheureusement pas retenu le titre : un paysage de mer, avec bien sûr des superbes mouvements dans l’eau, et au milieu, un petit bateau aux traits très fins qui contrastait complètement.
Je ne vais pas décrire toute ma visite en détails, mais je finirai en disant que j’ai été plutôt choquée de voir que la majorité des visiteurs étaient scotchésà leur appareil et regardaient plus leur écran que les tableaux directement, alors que moi j’avais la larme à l’oeil devant certaines oeuvres. Franchement, quel est l’intérêt de prendre une peinture en photo ?!
Pour ma deuxième visite, j’ai été voir l’accrochage de photos consacré aux débuts du reportage. J’ai trouvé ça super intéressant. Bah, 19ème siècle, quoi ^^. C’est très bien présenté, avec pour chaque série le contexte et un mot sur l’auteur. J’ai souvent vu des vieilles photos en noir et blanc, mais là c’était vraiment impressionnant de réaliser que certaines d’entre elle avaient 150 ans ! Plusieurs thèmes de ces photos m’ont fait pensé un peu à Zola, bien sûr, mais surtout à Claude Izner. Je n’en dit pas plus pour l’instant sur cet auteur car je compte faire une note très bientôt.
Lors de ma dernière visite en date, hier, j’ai fait l’exposition Ferdinand Hodler. Je ne connaissais pas du tout ce peintre suisse, et pour cause, on nous dit dès le début de l’expo qu’il n’a jamais été connu du grand public en France. Dommage, car moi j’ai vraiment aimé. Du côté des portraits, j’accroche moins en général quel que soit le peintre, mais j’ai déjà pas mal aimé. Et du côté des paysages, encore plus. Montagnes, rivières et lacs de Suisse sont représentés d’une façon toute particulière que je ne me risquerais pas à décrire, mais j’ai aimé. Les formes, la symétrie, les couleurs, surtout les verts et les bleus qui dominent.
Pour finir, le chti lien vers le site du musée si vous voulez en savoir plus sur les expos. Pour les photos, il faut faire vite, ça se termine début janvier ! Et moi, je retournerai à ce musée bien sûr, et pas qu’une fois, mais j’ai aussi plein de boulot qui m’attend au Louvre !
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