Comme ça fait plus de 13 mois que je suis rentrée de mon voyage et que j’ai déjà une liste longue comme le bras de billets à écrire sur mon séjour au Japon, il est temps que j’en finisse avec Chicago et New York ! Si j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer mes petites aventures dans les aéroports, je voudrais revenir un peu sur les déplacements effectués sur place ainsi que sur le logement, principalement à New York, avant de faire une petite conclusion.
Métro et bus : ça swappe… ou pas !
Lors de mes 7 jours à Chicago, j’ai fait quelques déplacements en bus et en métro, mais pas tant que ça vu que j’étais très près du centre ville et que j’ai pas mal marché. Bien que l’on ne puisse pas dire que la ville soit petite, on peut faire pas mal de choses en se contentant de ses deux jambes ^^. J’avais acheté une carte de transport d’une semaine, et si j’ai trouvé le système de cartes à bandes magnétiques pas vraiment pratique, je n’ai pas eu de gros problème. Et puis je dois dire que je suis carrément fan du métro aérien ! ^^
J’ai retrouvé exactement le même type de cartes à bande magnétique à faire glisser dans un lecteur à New York, et vu que j’ai fait beaucoup plus de déplacements pendant mes 10 jours là-bas, ça m’a très vite cassé la nénette. Il faut un sacré timing entre le moment où l’on passe la carte et où l’on pousse le tourniquet (le pire étant quand c’est un grand tourniquet vertical qui va du sol au plafond -_-). Des fois on passe la carte trop vite, des fois trop lentement, bref, il y a toujours un truc. Je sais que c’est une question d’habitude, mais j’ai juste trouvé ce système complètement dépassé pour un réseau de cette taille.
Et puis globalement, j’ai trouvé que le réseau de métro new-yorkais était beaucoup moins clair et moins pratique que ceux que j’ai pu emprunter ailleurs. Pourtant, à Londres par exemple, c’est loin d’être parfait, mais au moins leur carte Oyster est très pratique. Je n’ai pas compris pourquoi il faisait encore plus chaud dans les stations de métro que dehors. Normalement, quand on va sous terre, il fait plus frais, non ? ^^. Parfois, l’attente sur les quais était vraiment pénible, surtout que la fréquence des trains me paraissait faible. Les stations équipées d’écrans indiquant les prochains trains ne sont pas si nombreuses, et d’ailleurs la MTA communiquait à ce sujet, disant que des écrans allaient êtres installés. Ouah, quel progrès ! On était en 2011 quand même !
Outre la petite aventure du dimanche où nous avons perdu notre temps en raison de changements d’itinéraires et de travaux qui étaient mal ou pas du tout indiqués, il m’est arrivé un autre truc pas sympa dans le métro de New York, plus exactement à la station South Ferry, toute proche de l’embarcadère pour Liberty Island et Ellis Island. Et ce n’est pas du tout un hasard si c’est une station très fréquentée des touristes…
Une dame était près des portiques d’entrée et aidait les gens qui se galéraient avec leur carte. Moi aussi je me suis galéré à ce moment-là, j’ai validé et je n’ai pas poussé le portique assez fort à temps. Du coup, j’étais supposée attendre une demie-heure pour revalider ma carte. Le système est apparemment fait pour s’assurer que plusieurs personnes n’utilisent pas la même carte, mais c’est chiant. La gentille dame a pris ma carte pour vérifier que ça marchait vraiment pas, du coup elle a finit par me faire entrer par la sortie de secours. J’avais déjà vu pas mal de personnes faire ça, sûrement plus à cause de ces cartes pourries que pour réellement frauder (on n’est pas à Paris :p). Ca sonne un bon coup, mais personne ne vient jamais. Donc j’étais bien rentrée dans le métro, yeah !
Mais le lendemain, ma carte normalement valable encore 4 ou 5 jours ne marchait plus. Pour la bonne raison que la gentille dame qui aide les touristes paumés l’avait échangée avec une périmée qu’elle avait dû ramasser par terre. Tout un business ! J’étais bien dégoûtée de m’être fait avoir comme ça, j’imagine qu c’est une arnaque connue et que cette personne n’était pas la seule à la pratiquer. Mais le message est passé : toujours garder sa carte en main même quand on se galère à la valider ! Pour ma part, j’ai dû redépenser près de 30$ pour une nouvelle carte -__-.
Big Apple hotel
Si à Chicago j’ai été accueillie comme une reine chez des amis, à New York il m’a fallu comme tout le monde ou presque prendre une chambre à l’hôtel. On s’est un peu renseigné pour les locations d’appartements, mais ce n’était pas dans notre budget, la haute saison n’aidait sûrement pas. Nous nous sommes décidées pour un Comfort Inn dans l’Upper West Side.
Son emplacement semblait idéal et nous avons rapidement pu vérifier qu’il était vraiment à deux pas de Central Park, tout près de deux stations de métro, à distance tout à fait raisonnable des différents coins de Manhattan. Comme vous l’avez sûrement déjà remarqué si vous avez lu mes comptes-rendus quotidiens ou mes billets gastronomiques, nous avons profité à fond du quartier et de ses restaurants tous les soirs !
L’hôtel était assez vieillot, et ce n’était pas évident de circuler entre les étages vu qu’il n’y avait qu’un petit ascenseur pour tout le monde, y compris le service. Notre chambre était au 9ème (donc 8ème étage français). Petite, mais ça on le savait à l’avance. Le matelas à ressorts un peu fatigués n’était pas super confortable, et la vieille clim tellement bruyante que ça n’était pas vraiment possible de la mettre la nuit. Si on n’avait pas eu nos longues journées de marche et de visite dans les pattes je crois que les nuits auraient été plus difficiles ! Sinon, aucun problème au niveau de la propreté de la chambre et de la salle de bain.
Le deuxième gros plus de cet hôtel outre son emplacement, c’est que le petit déjeuner était compris, ce qui est de moins en moins courant il me semble. Et ça, pour le budget, c’est bien ! La salle était assez petite (et assez kitch) donc il fallait être un peu patient parfois, mais il y avait tout ce qu’il fallait pour se préparer à une longue journée de vadrouille : english muffins, toasts, donuts et même gauffres à faire soi-même, boissons chaudes et jus de fruits, oeufs brouillés et saucisses, yaourts…
Cet hôtel ce n’était donc pas le paradis, mais les inconvénients étaient bien compensés par des avantages, et après tout on n’était pas là pour passer notre vie dans la chambre ! ^^
Le mot de la fin
Si les Etats-Unis m’attiraient pas mal quand j’étais plus jeune, je n’ai jamais vraiment rêvé d’y aller. Quand j’étais au Canada, j’ai vaguement pensé à passer la frontière pour aller y faire un tour, mais les difficultés logistiques et l’envie de faire des économies ont fait que je n’ai pas insisté plus que ça. Je comptais bien quand même y aller un jour, même si je ne savais pas trop dans quel coin, mais je savais qu’il me faudrait sûrement une raison particulière. Cette raison, je l’ai trouvée quand ma meilleure amie est partie vivre à Chicago en 2010. Et tant qu’à faire de traverser l’Atlantique, autant visiter une deuxième ville ! Le choix de New York s’est tout de suite imposé, et ma soeur qui voulait y retourner depuis longtemps m’a rejoint là-bas.
Deux villes différentes, deux compagnes de voyage différentes, c’était vraiment un voyage deux en un ! J’ai adoré Chicago, et je me demande encore pourquoi la ville n’est pas plus mise en avant comme destination touristique tant il y a à voir et à faire. Depuis mon séjour, j’ai une sacrée envie de m’acheter l’intégrale d’Urgences ! New York est tout aussi fascinante, et quand je pense à tout ce que je n’ai pas eu le temps de voir, j’ai déjà envie d’y retourner. Pendant une autre saison, aussi ! Et avec le budget pour me payer un taxi jaune et pas avoir à prendre ce fichu métro ! :p
Sans être vraiment anti-américaine, j’avais pas mal de réserves à propos des Yankees et de leur culture (peut-être simplement parce que je suis française ? :p). S’il est clair qu’un séjour plus long est nécessaire pour pouvoir vraiment juger, et si je sais déjà que certains points négatifs le resteraient dans tous les cas, cette petite immersion a sensiblement changé ma vision du pays et de ses habitants. Pour rien au monde je n’irais m’aventurer au Texas ou dans d’autres coins de l’Amérique profonde, mais retourner à Chicago et à New York, no problem! Et aussi faire d’autres villes de la côte Est et passer du côté Ouest pour visiter San Francisco un jour, je l’espère ! En attendant, si je deviens riche pendant que je suis au Japon, j’irais bien à Hawaii ^^.
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