Aïïïeeeuuh

shorinzan darumaji

Je viens de rentrer du boulot, et comme mon chemin de l’arrêt de bus à mon logement va d’est en ouest grosso modo, j’avais le soleil en plein en face de moi. D’un sens, j’étais contente de le voir, car depuis quelques jours il se fait rare. Mais ça m’a aussi rappelé un sacré souvenir : mon premier jour à la fac.

Il y a cinq ans et demi (déjààààà ? oui, m’en parle pas !), par un beau matin du début octobre, j’avais ma réunion de rentrée en première année, et bien sûr, j’avais peur d’être en retard. Alors quand, au coin de la rue, j’ai vu un bus qui arrivait, j’ai commencé à courir pour le choper. C’était rue Lecanuet, et le soleil, au bas de la rue, se levait au-dessus de lhôtel de ville et était éblouissant. Tellement que je n’ai pas vu le poteau de feu de circulation, qui a gentiment rencontré mon front et ma hanche. Il en est resté tout tremblant. Sacré choc, tellement que j’ai cru que j’allais tomber dans les pommes ! En tout cas, les gens dans le bus (que bien sûr, j’ai loupé) ont bien dû se marrer.

Moi, j’étais sacrément sonnée, je me demandais aussi si ma tronche allait pas devenir bleue ou violette, si j’avais pas un oeuf énorme qui me donnait une tête de Quasimodo. J’en ai été quitte pour me pommader pendant quelques jours. Et bien sûr, j’ai trouvé l’amphi pour la réunion sans problème et j’étais en avance. J’avais même tellement mal au crâne que j’avais hâte que ça finisse ! Les poteaux tout comme les crottes de chien sont des ennemis redoutables.

Voilà, c’était la note totalement inutile du jour ! :p

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