[Anime] Ristorante Paradiso

ristorante paradiso

Titre japonais : リストランテ・パラディーゾ
Nombre d’épisodes :  11
Année de production : 2009
Licence en France : Aucune
Fiche : Animeka ; ANN

J’avais adoré l’anime Saraiya Goyô (House of five leaves), et juste après mon visionnage je m’étais dit qu’il faudrait que je lise le manga original ainsi que d’autres oeuvres d’Ono Natsume. Mais vu que je n’ai lu quasiment aucun manga ces trois dernières années, j’ai fini par me résoudre à ne plus me faire ce genre de promesses. J’ai donc décidé de compter une nouvelle fois sur une adaptation animée pour continuer à découvrir l’univers de l’auteur.

 Nicoletta débarque un beau jour à Rome afin d’y rencontrer sa mère, Olga, qu’elle n’a pas vue depuis des années. Élevée par sa grand-mère, la jeune fille compte bien rappeler son existence à sa génitrice, qui, considérant sa fille comme un fardeau, l’avait laissée pour refaire sa vie et est allée jusqu’à cacher son existence à son compagnon actuel, Lorenzo. Nicoletta se rend donc au restaurant de Lorenzo, caché dans une petite rue de la capitale italienne, et y découvre un endroit qu’elle ne soupçonnait pas du tout : une délicieuse cuisine y est préparée et servie par  un personnel assez particulier : des hommes plus tout jeunes qui portent tous des lunettes !

ristorante paradiso

Dans le plus pur style tranche de vie, on apprend épisode après épisode à connaître plus particulièrement chacun des membres du personnel en même temps que Nicoletta. La jeune fille va découvrir l’univers dans lequel vit sa mère et le restaurant va rapidement prendre une place très importante dans sa vie. Toutes ces rencontres vont lui permettre de mûrir et d’évoluer, et aussi, on le devine, de faire un pas vers la réconciliation avec Olga.

 Le bienveillant chef de salle Claudio, le taciturne sommelier Gigi, l’enjoué serveur Vito, le râleur Luciano… chacun des hommes à lunettes qui entoure Nicoletta a rejoint le restaurant dans des circonstances bien précises et c’est un plaisir de plonger dans le passé de chacun pour découvrir quel genre de parcours a forgé leur caractère.

Bien que les lieux, les personnages et le contexte soient totalement différents, on retrouve bel et bien le même genre d’ambiance que dans Saraiya Goyô, ne serait-ce que visuellement avec les traits des personnages si facilement reconnaissables. Mais globalement la série m’a beaucoup moins marquée, car je n’ai pas réussi à complètement rentrer dans le jeu. Bien que l’on soit à Rome avec des personnages italiens, l’histoire est très japonaise par bien des aspects, notamment par sa manière de présenter l’émerveillement de la gent féminine pour le harem d’hommes à lunettes (le genre de trucs auquel je suis complètement insensible et que je ne recherche pas vraiment dans les anime ^^). On a beau entendre des buongiorno et des grazie qui font très exotiques, les personnages parlent en japonais, et au final ils n’ont d’italien que leur nom. Je ne dis pas que les Japonais n’ont pas le droit de mettre en scène des étrangers à l’étranger, au contraire, j’adore ça, mais dans ce cas précis, et par rapport à une autre oeuvre du même auteur qui a un contexte japonais, je n’y ai pas vu d’intérêt. Si ce n’est que par rapport à la petite expérience que j’en ai, je ne peux qu’approuver l’intérêt pour la gastronomie italienne ! ^^

Si Nicoletta ne m’a pas non plus agacée, elle est vraiment une jeune fille un peu puérile typique et au final ce sont les histoires des hommes du restaurant qui sont plus intéressantes que la sienne. Après, comme on a affaire à une adaptation, je ne sais pas comment cela se passe dans l’histoire originale (l’anime englobe les volumes de Ristorante Paradiso mais aussi de Gente), mais au bout du compte on manque un peu de données pour s’attacher au personnage. Pour ce qui est d’Olga, on la voit bien sûr au premier abord comme une femme très égoïste et sans coeur. On reproche bien plus facilement à une femme qu’à un homme de délaisser ses enfants pour sa carrière et sa vie sentimentale.

Les décors de Ristorante Paradiso sont de véritables tableaux qui, ajoutés au design des personnages, donnent résolument du cachet à la série. Sur ce point, qu’on soit japonais ou pas, c’est clair que la magie de Rome et de l’Italie opère comme dans Aria. Si elle est « prévisible », la bande sonore n’en est pas moins sympathique. Pas de gros coups de coeur pour les chansons des générique, mais elles passent bien quand même.

Est-ce que j’ai vraiment loupé quelque chose, est-ce que l’adaptation n’est pas vraiment réussie, je ne sais pas, mais j’ai été un peu décontenancée de ne pas apprécier Ristorante Paradiso autant que j’aurais cru. Je ne peux pas dire que j’y suis allée à reculons pour mon visionnage, de toute façon le genre tranche de vie s’apprécie généralement mieux à petite dose. Si comme je l’ai dit j’ai apprécié les histoires des différents personnages masculins en elles-mêmes, tout ce qu’il y a autour n’était pas toujours assez cohérent à mes yeux pour créer une ambiance qui marque durablement malgré un aspect visuel qui m’a charmée. J’ai été assez brève mais je dois avouer que quand je suis frustrée comme ça je n’ai pas envie de me triturer les méninges pour donner plus de détails :D.

2 Commentaires

  1. C’est justement par cet anime que j’ai découvert l’auteure et que j’ai acheté la série en manga quand elle est sortie en France. Effectivement, il y a quelque changement puisque l’histoire de l’anime est racontée du point de vue de Nicoletta (ristorante paradiso) tout en incluant des histoires de gente (mais seulement 1,5 volumes sur les 3 de souvenirs donc certains personnages ou histoires n’apparaissent pas et certaines histoires sont plus développées 🙂 ).
    En plus, j’ai le sentiment que la fin entre l’anime et le manga change par rapport à la relation entre Nicoletta et Claudio. Après c’est peut être une question de traduction/interprétation de ma part mais Claudio me semble répondre aux sentiments de Nicoletta dans l’anime ce qui n’est pas le cas du manga…
    Après pour le côté « exotique », l’auteure a vécu en Italie et plusieurs de ses œuvres se déroulent là bas.

    • Merci pour ces précieuses précisions ! S’il y a des histoires supplémentaires Gente doit vraiment être intéressant à lire ! Il faudrait vraiment que je me remette aux manga, si les furigana n’étaient pas si petits dans les éditions japonaises et que je me pétais pas les yeux je serais plus motivée XD. Il me semblait bien que j’avais lu que la mangaka avait vécu en Italie, je me suis dit que cela en faisait une de plus avec Yamazaki Mari ! ^^

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*