Du neuf dans mon paysage musical avec Spotify

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On a beau être en 2017, je suis restée très vieux jeu en ce qui concerne l’achat de musique. Pour ça, j’ai bien trouvé ma place au Japon, le pays où les ventes de CD se maintiennent le mieux et où l’offre dématérialisée est du coup en retard. J’aime toujours les CD même si je les encode pour pouvoir lire leur contenu sur mon ordinateur et qu’ils finissent sur une étagère. Quand j’aime un album, , je l’achète tôt ou tard car je n’ai pas l’impression de m’approprier complètement la musique avec des MP3 glanés sur Internet.  Quand bien même ces fichiers seraient légaux, je trouve vraiment qu’il manque un truc. Même si ça ne change rien à la qualité de la musique, l’aspect de la pochette du CD, les pages du petit livret avec si possible les paroles des chansons (c’est toujours le cas au Japon), c’est pour moi quelque chose de sacré, et ça fait partie de l’identité du disque. Bref, tant qu’on continuera à produire des CD, j’en achèterai. Mais ces derniers mois, plusieurs raisons m’ont poussée à me tourner vers l’offre de musique en streaming.

Déjà, vu que tous mes CD de musique occidentale sont toujours en France et qu’il y a eu des failles dans mes sauvegardes au fil des années, je n’ai pas toute ma collection en MP3 et c’est quand même la misère de devoir télécharger illégalement du contenu qu’on possède légalement. Et puis en fait, pour ce qui est de découvrir de la nouvelle musique, le streaming c’est quand même bien pratique. Cela fait pas mal de temps que je me rends compte au hasard de mes écoutes sur Youtube, et bien sûr quand on a une application qui est vraiment dédiée à la musique; c’est bien plus confortable.

J’avais commencé par utiliser Amazon Music, parce que j’y ai accès gratuitement en tant qu’abonnée Prime au Japon. Mais leur catalogue est quand même très incomplet, qu’il s’agisse de musique occidentale ou japonaise. Du coup, en début d’année, quand j’ai voulu écouter les derniers albums de Travis avant d’aller les voir en concert, je me suis décidée à tester l’offre gratuite de Spotify. J’aurais bien tenté Deezer aussi mais leur service n’est pas encore disponible.

Je n’ai pas été trop dérangée par la pub, ça fait partie du jeu et c’est plus légitime que sur des vidéos illégales Youtube. Par contre je sais pas comment c’est dans les autres pays, mais au Japon il n’y a pas beaucoup d’annonceurs différents donc on a tout le temps les deux ou trois mêmes spots. Je me suis surtout rendu compte qu’on arrive bien vite au bout du quota mensuel de 15 heures si on écoute de la musique quotidiennement. Oui, c’est mathématique, ça ne fait que 30 minutes par jour ^^.

Pour ce qui est du catalogue, j’ai trouvé à peu près tout ce que je cherchais en musique occidentale. Je ne sais pas si c’est le cas pour beaucoup d’artistes, mais j’ai remarqué au bout d’un certain temps que pour Travis il manquait un album. Je ne sais pas si c’est volontaire ni pourquoi, mais c’est quand même assez nul. Pour les artistes japonais, c’est sans surprise plus aléatoire. Et vu ce que j’entends et je constate depuis plus de dix ans à propos des maisons de disques locales, c’est clair que c’est plus de leur faute que de celle de la plateforme. Les deux énormes lacunes concernant mes artistes préférés, c’est Spitz et Quruli. Dans l’absolu c’est pas grave du tout vu que j’ai une grosse partie de leur discographie en supports physiques, voire la totalité pour les premiers. Par contre pour d’autres artistes que je voudrais mieux connaitre depuis pas mal de temps comme Bump of Chicken et Mr Children, ça m’embête pas mal. A côté de ça, il y a quand même une poignée d’artistes que je connaissais soit un peu soit uniquement de nom, parfois depuis longtemps, que j’ai pu découvrir davantage.

J’ai pas mal hésité, mais j’ai fini par me décider à m’abonner pour ne plus avoir de temps limite d’écoute, et plus de pubs non plus évidemment. Cela fait des lustres que je me dis qu’il faut que je me refasse un peu ma culture de musique occidentale, et pour ça Spotify c’est parfait ! Il y a tellement d’artistes super connus dont je connais en fait certaines chansons mais sans le savoir. Je ne m’attends pas forcément à avoir de super coups de coeur, juste à connaître un peu plus mes classiques. Il y a aussi beaucoup d’artistes des années 90 que j’avais un peu écouté à l’époque en les appréciant un peu mais pas assez pour continuer à les suivre. Avec la petite sélection d’artistes similaires sur la page de chaque artiste, c’est pratique pour retrouver des noms auxquels on n’aurait pas pensé spontanément.

J’ai commencé à faire quelques playlists et je crois que je vais me mettre à utiliser aussi l’interface Spotify pour lire les fichiers musicaux que j’ai sur mon ordinateur car il n’y a de toute façon aucun programme que j’apprécie pour ça, donc autant avoir tout au même endroit ! J’ai installé l’app sur mon iPhone et la synchro entre deux appareils est vraiment sympa ! A la maison, j’écoute de la musique sur mon PC dans le living, et quand j’ai besoin de monter faire des choses à l’étage, je fais passer la lecture sur l’iPhone que je prends avec moi, je trouve ça vraiment pratique ! Après, j’imagine que la vraie dimension mobile de l’app sur iPhone ou autre est également appréciable dans les transports en commun et à l’extérieur en général, même si pour l’instant je n’en ai pas besoin au quotidien vu mon mode de vie.

Si je ne suis pas prête de faire l’acquisition d’un album dématérialisé, cet accès illimité à un grand nombre d’artistes pour 980 yens par mois me convient très bien. J’espère que la plateforme va parvenir à séduire d’autres maisons de disque japonaises pour agrandir son catalogue ! En tout cas, avec tout ça, j’ai de nouveau pas mal d’idées pour poster des chansons de la semaine :).

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