[Anime] School Rumble

Titre japonais : スクールランブル
Nombre d’épisodes : 2 saisons de 26 épisodes + 4 OAVs
Année de production : 2004-2006
Licence en France : WE Anim
Fiche : Animeka ; ANN

 

J’ai découvert School Rumble fin 2006, juste au moment où j’ai commencé la rédaction de ce blog, et j’avais donné de manière sommaire mes premières impressions sur la série dans un de mes premiers billets d’anime. Quelque temps après, alors que j’avais commencé à revoir la première saison, l’arrivée de la série en DVD en France a été annoncée. J’ai donc décidé de suspendre mon visionnage et de le reprendre une fois que j’aurais pu ajouter les petits coffrets convoités à ma collection.

Les éditeurs DVD ont une tendance parfois fâcheuse à sortir les séries en trente-six éditions. Moi qui a acheté pas mal de séries en DVD à l’unité chez Dybex alors qu’elles sont toutes sorties en coffret par la suite, j’avais un peu tendance à me méfier. M’enfin, je sais que maintenant on est en 2015 et que la problématique est plutôt de savoir s’il va y avoir support physique ou pas, mais là comme d’habitude je vous parle de vieilleries, donc pour School Rumble je me suis dit que je devrais peut-être attendre une intégrale de la série. Et j’ai eu une bonne intuition, car WE Anim n’a jamais sorti le dernier des 4 coffrets de sa première édition… La sortie de la série dans la fameuse collection gold de Déclic a ensuite été annoncée, et puisque j’ai tellement l’habitude d’attendre, je me suis dit que j’allais encore patienter. Du coup, j’ai acheté mes deux coffrets en même temps que celui de Mushishi, série découverte elle aussi en 2006.School-Rumble-2nd-Semester

Si je ne m’étais pas pressée non plus pour acheter les premiers coffrets DVD School Rumble à leur sortie, c’est parce que j’avais commencé à collectionner le manga original édité en France par Pika. J’ai lu un peu plus de la moitié des tomes, mais je ne suis pas venue au bout de ma lecture avant de vendre ma collection de manga français en quittant la France mi-2013. Je n’ai donc pas de quoi écrire un vrai article sur l’oeuvre originale de Kobayashi Jin, mais j’y ferai référence en parlant de son adaptation anime (c’est assez inévitable quand on évoque la fin de l’anime !).

C’est facile de faire du bla bla sur les éditions DVD, sur le temps qui passe et sur les manga que je ne lis pas, par contre c’est moins facile de parler de l’anime lui-même. School Rumble est un des premiers anime « contemporains » que j’ai vus, il fait pour moi partie des classiques. Pourtant je n’ai jamais été fichue d’en parler ici. Le fait que j’ai l’impression que tout le monde connait parce que c’est vieux joue bien sûr, mais j’avais quand même réussi à parler de Cowboy Bebop et Samurai Champloo. En fait, le truc avec School Rumble, c’est que ça n’est pas vraiment mon style d’anime : la majorité des romances lycéennes que j’ai vues (et elles ne sont pas si nombreuses) étaient plutôt pour les filles, donc pas de fan service sur les uniformes ou de grosses poitrines. Du coup, j’ai un peu l’impression de ne pas savoir de quoi je parle si je commence à sortir des gros mots comme tsundere, et je ne vois pas comment je pourrais titiller la curiosité de celui qui, par le plus grand des hasards, ne l’aurait pas vu. Mais bon, puisque je suis là pour ça, je vais essayer de donner mes impressions :).145842-school_rumble_san_gakki___25___large_13

Le synopsis des deux saisons de School Rumble tiennent en quelques mots seulement : comédie lycéenne avec triangle amoureux. Harima, brute au grand coeur aime Tenma, tête en l’air de service, qui elle aime Karasuma, garçon aussi discret que bizarre. Les déclarations d’amour ratées et les quiproquos en tous genres s’enchaînent au fil des épisodes sans que rien n’avance d’un poil tant nous avons affaire à des cas désespérés. Bien sûr, tout cela deviendrait trop vite lassant si nos joyeux lurons n’étaient pas entourés de camarades de classe presque aussi timbrés qu’eux. Les histoires de coeur, au lycée, c’est encore plus compliqué que la géométrie, et il se trouve qu’au final, notre triangle de base se transforme en figure plus complexe, et est surtout entouré d’un énorme cercle de WTF.c0077890_017678

La série repose en grande partie sur Harima Kenji qui est au bout du compte le personnage le plus développé. S’il a le poing facile et n’est pas la patience incarnée, le cancre de la classe est au final un grand incompris qui ne mérite certainement pas la crainte qu’il inspire. En grand romantique, le garçon aux lunettes noirs se fait des films à la vitesse de la lumière quand il pense à sa bien-aimée. On s’attache tout de suite à lui, et outre les nombreuses scènes centrées sur la conquête de sa dulcinée, on apprécie de le voir se lier à d’autres personnages, notamment à travers la passion qu’il va se découvrir : la création de manga.  Sans aller jusqu’à parler d’autobiographie, il semble évident que l’auteur de l’oeuvre originale s’est inspiré de ses jeunes années et j’apprécie toujours quand un auteur nous montre un peu les dessous de son domaine dans une oeuvre, quel que soit le support (manga, anime, mais aussi drama ou même roman).

Si Harima était tombé amoureux de la fille la plus belle, la plus intelligente et la plus populaire du lycée, on aura pu avoir une jolie romance shôjo mais certainement pas une comédie déjantée. Tenma est toujours dans la lune et pense plus à manger des daifuku qu’à apprendre ses cours pour améliorer un peu ses notes. Si elle aime manger, elle est loin d’être un cordon bleu et est en faite maladroite à peu près pour tout. Et c’est bien pour ça qu’elle est marrante, surtout quand ses mni-couettes s’agitent avec un petit bruit caractéristique.vlcsnap-2014-11-13-17h58m57s200

S’il est au centre de l’attention de Tenma, Karasuma reste à peu près autant énigmatique tout le long de la série. Enfin, disons qu’il lui « arrive » des choses, un tas de choses débiles même, mais ça n’est pas drôle si je raconte tout. C’est toujours marrant de voir comment Tenma s’extasie quand elle parle de lui alors qu’il est complètement inexpressif et aligne rarement plus de trois mots.

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Celle qui représente la catégorie chieuse de service dans School Rumble est Sawachika Eri, dont la blondeur s’explique par son père occidental (et riche homme d’affaires). Si elle fait baver les garçons, aucun ne semble assez bien pour elle, et elle parait très hautaine. Elle se chamaille souvent avec Harima, et pourtant elle a le point commun d’avoir une image qui ne reflète pas ce qu’elle est vraiment. Si le côté « dur d’être fille de riche » de son histoire a un peu des airs de vieux drama, il fonctionne pour rendre le personnage attachant. Et puis les apparitions de son majordome, Nakamura, ainsi qu’un autre personnage de son entourage sont toujours… remarquables :).

145823-school_rumble_san_gakki___26___large_01Passons à la miss boing boing : mis à part son décolleté plus avantageux que la moyenne, Mikoto est certainement la plus normale de la bande. Elle est sérieuse à l’école et se donne à fond en sport. Mais bien sûr, elle a aussi ses petites histoires de coeur…
Akira est quand à elle très discrète. Elle parle peu, mais observe beaucoup. Et quand elle agit, il peut y avoir de sacrées surprises !
Eri, Mikoto et Akira sont toutes dans la classe de Tenma et sont ses plus proches amies. Quand elles sont toutes les quatre, vu leurs différences de caractère, la situation ne reste jamais calme bien longtemps ! vlcsnap-2014-11-13-18h20m25s26

Tenma vit seule avec sa soeur Yakumo, qui a un an de moins qu’elle. Il me semble qu’on ne sait en fait pas vraiment pourquoi leurs parents ne sont pas là. Contrairement à sa grande soeur, Yakumo a tout de la fille parfaite (aux yeux de certains) ; jolie, calme, bonne cuisinière. Donc elle pourrait être très chiante :p. Pourtant, son côté très timide et un pouvoir très particulier la rendent vraiment attachante. Surtout avec Iori, le mignon petit chat noir qu’elle va adopter !

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Vous croyez qu’on a fait le tour ? Mais pas du tout ! Il nous reste la délicate Karen, lutteuse très fleur bleue qui soulève des pianos d’un petit doigt ou presque. Il y a aussi Imadori, qui aurait volontiers les mains baladeuses si Mikoto se laissait faire. Le truc du mec obsédé de boobs, c’est franchement pas original, pourtant on rigole toujours autant quand il s’en prend plein la tronche. Surtout que Mikoto n’est pas la seule à le maltraiter : Lala, élève d’une autre classe venue du Mexique et rivale de Karen, a comme qui dirait une dent contre lui. Lala parle toujours très fort et avec un accent bien marqué, et est accompagnée de quelques bons clichés japonais sur les étrangers. Eri en a un peu aussi en tant que métisse, et il y a encore d’autres « gaijin » en stock. C’est pour la comédie, je n’en tiens pas trop rigueur :). Enfin, il ne faut pas que j’oublie Hanai, ami d’enfance de Mikoto qui excelle en tout et fait preuve d’un sens moral exemplaire, sauf peut-être quand il voit Yakumo. En tant que jeune homme pur, Hanai ne peut évidemment pas cautionner les activités du petit groupe qui s’est formé autour de Nishimoto, élève aux airs de bouddha qui puise sa sagesse dans sa collection de DVD pornos et qui est égalé en loufoquerie par Yoshidayama et sa coiffure improbable.

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A côté des situations créées par les caractères très prononcés et divers de tous ses personnages, School Rumble dispose d’un autre ressort comique essentiel : la parodie, et plus généralement la référence à d’autres oeuvres. Dans les premiers épisodes, on a le droit à un remake de Battle Royale. Karen et Imadori sont de grands fans de sentai, Tenma et Harima quand à eux préfèrent les jidaigeki, et nous avons aussi un personnage qui aime se prendre pour une magical girl, ce qui donne l’occasion de faire référence à tous ces genres. Il y a aussi des séquences sorties de nulle part parodiant apparemment un manga de basket, mais je ne sais pas lequel car ce n’est pas trop mon rayon. Oui, c’est le problème avec les références, on ne peut pas toujours toutes les saisir ! Mais c’est déjà bien de voir qu’il y en a :D. Et dans School Rumble, elles dépassent même le cadre de la culture populaire japonaise : on a par exemple un beau petit placement du Cri de Munch.
Ce que j’aime, c’est qu’à côté de toutes ces scènes débiles qui s’enchaînent, on a quand même en filigrane un côté sérieux avec de belles relations entre différents personnages, qu’il s’agisse juste d’amitié ou plus. Eri et Mikoto, Hanai et Mikoto, Eri et Harima, Yakumo et Sara, Yakumo et Harima… en fait, ces relations sont presque plus développées que le triangle amoureux à la base de l’histoire !
A de nombreuses reprises, on commence à se dire que la série a un peu trop recours aux clichés de la romance lycéenne. Et juste à ce moment, il se passe un truc super WTF et du coup on se marre. Bien sûr, il y a des épisodes meilleurs que d’autres, mais dans l’ensemble ce n’est ni les montagnes russes, ni une baisse de qualité continue entre le début et la fin.vlcsnap-2014-11-13-18h15m23s49

Et puisqu’on parle de la fin, il faut que j’en dise deux mots (même un peu plus en fait ^^). Quand j’ai découvert School Rumble, la saison 2 était très récente et comme bien des fans j’attendais la saison 3. Qui n’est en fait jamais venue. Ce qui s’appelle la saison 3, c’est 2 malheureux épisodes sortis en même temps que le dernier tome du manga original. Et j’ai vraiment halluciné quand j’ai regardé ces 2 épisodes : on saute en fait toute une partie de l’histoire qui aurait dû prendre 24 épisodes d’une vraie saison, on la résume en 2 minutes, et on nous colle brutalement ces épisodes 25 et 26. Ce qui se passe est déjà très discutable (tonalité trop différente), mais en plus en y arrivant en avance rapide, c’est trop. Et franchement, ça aurait été aussi bien que l’anime reste complètement inachevé. Parce que d’un sens, on l’admet dès le départ que le triangle amoureux n’est qu’un prétexte à deux saisons de délire, donc ça n’est pas si important de savoir si Tenma va finir avec Harima, Karasuma ou aucun des deux.
Encore une fois, une série animée est dévalorisée en ne servant qu’à faire la promotion d’un manga. On a deux saisons, et on n’est même pas fichu d’en faire une vraie troisième, histoire de coller un DVD avec un manga ! En plus, sans rentrer dans un grand débat pour savoir si l’anime est meilleur que le manga, il me semble évident après avoir lu une bonne moitié des tomes qu’il apporte réellement quelque chose à l’univers School Rumble. Il apporte beaucoup, même. Je pense qu’il ne faut surtout pas s’arrêter à cette fin bâclée et à ce côté inachevé, et considérer l’anime à part entière, pour sa propre valeur.

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Quand je vois les images d’anime scolaires que je ne connais pas, j’ai l’impression que les personnages se ressemblent un peu tous, il y a juste l’uniforme qui change un peu (surtout pour les filles). Peut-être que School Rumble donne aussi cette impression à ceux qui ne l’ont pas vu. Pourtant, je suis convaincue que le look de Harima ou les couettes de Tenma ne peuvent pas passer inaperçus, tout comme les yeux de biche de Yakumo ou Eri.
L’animation n’est pas techniquement époustouflante, les décors sont basiques, mais il me semble que ça n’est pas tant un problème pour ce type d’anime, et en plus j’ai trouvé que la série n’accusait pas trop son âge. J’adore l’utilisation du mode chibi et autres « déformations » des personnages. Harima a une bouille trop marrante comme ça !

Les chansons des génériques sont toutes très entraînantes et efficaces. Je garde une préférence pour celles de la première saison, mais toutes aujourd’hui créent quand je les écoute ce doux sentiment de nostalgie propre aux belles découvertes de séries. L’OST remplit lui aussi à merveille sa fonction, et on a des mélodies très chouettes, qu’il s’agisse de souligner les nombreuses scènes comiques ou les moments un peu plus dramatiques.

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Que dire de plus ? Pour moi,  School Rumble fait partie des grands classiques des années 2000, et reste ma grande référence dans le domaine des comédies lycéennes. Enfin en fait, j’en ai pas vu 36 autres, et c’est justement parce que je me dis que je ne pourrais pas les apprécier autant (mais si quelqu’un a des propositions et qu’il me garantit le résultat, je veux bien ^^). School Rumble n’invente pas grand chose mais utilise à merveille ses ingrédients et dispose de nombreux personnages attachants. Ceux qui veulent y voir des jolies filles en uniforme et au caractère tordu y trouveront leur compte (j’imagine) et pourront retrouver les classiques scènes à la mer, à la piscine ou aux onsen. Ceux qui veulent simplement rigoler apprécieront que ce genre de scènes soit tourné en dérision et qu’il y ait suffisamment d’autres délires à côté. L’humour étant très souvent quelque chose de subjectif, on aime ou on déteste. Moi, les slaloms en assiette à curry géantes, les cochons qui s’appellent Napoléon et les petits vieux sortis de nulle part qui interpellent une fille en l’appelant dynamite sexy, ça me fait bien marrer, en tout cas !

Un dernier mot sur les coffrets DVD : niveau packaging, classique mais efficace, on ne peut pas vraiment attendre plus d’une édition normale vendue si bon marché. Par contre, au niveau du contenu DVD en lui-même, on a du mal à croire qu’on a affaire à une édition professionnelle et officielle (il faut dire que le disque supplémentaire joint parce que l’un des disques du coffret de la deuxième saison a un problème technique annonce un peu la couleur…) :
– Problème récurrent sur les disques des collections Gold et Saphir, les concepteurs n’ont toujours pas compris l’intérêt d’un menu de sélection des épisodes : à la fin d’un épisode, on enchaîne sur le suivant au lieu de retourner au menu…
– Problème de gestion des langues : même en sélectionnant la VOST dans le menu du disque au préalable, l’épisode se lance en VF (ce qui a manqué de me faire vomir/avoir une crise cardiaque plusieurs fois mais c’est une affaire de goûts…). Il faut resélectionner la bonne langue et les sous-titres une fois l’épisode lancé…
– La qualité de la traduction des sous-titres est correcte (si on oublie les coquilles), mais il reste plein d’inscriptions graphiques en japonais à certains moments (début et fin d’épisode notamment). Oui, je sais que c’est super chiant, mais il faudrait savoir si on nous vend une version localisée ou pas (je sais qu’on peut faire un débat sur la « localisabilité » de certains manga/anime). La police des sous-titres n’est pas très nette, et le style Comic utilisé pour les titres des épisodes franchement cheap.
– Dans les génériques, les paroles des chansons en français ou en romaji se superposent aux paroles en caractères japonais…
– Signe sans doute que la deuxième partie de la deuxième saison qui devait constituer le 4ème et dernier coffret de l’édition d’origine n’avait pas été préparée, les menus en sont différents. Alors qu’on reste sur le même coffret. Ca sent le vite fait et le on s’en tape à plein nez. Les sous-titres eux aussi changent pour cette douzaine d’épisodes : on a affaire à du beau Comic sans MS, et la qualité de la traduction semble inférieure.
En gros, si je grave des épisodes fansubbés téléchargés sur le net sur des DVD, j’ai la même chose. Ah non pardon, je n’ai pas la VF ! :D. Sérieusement, heureusement que ça n’est pas cher car c’est vraiment du foutage de gueule. Mais je préférerais un prix normal et avoir la qualité qui va avec, car des produits comme ça décrédibilisent les éditeurs francophones et confortent certains comportements (mais bon, la plupart ne se cherchent même pas d’excuses valables, c’est vrai ^^).

4 Commentaires

  1. Quand j’ai écouté l’opening, eh bien gros coup de nostalgie dans la gueule!
    J’ai aussi découvert ça vers 2006 par contre je n’ai jamais acheté les DVD. Ca se trouve sur internet assez facilement (oui, c’est pas très légal mais bon le portefeuille ne suit pas ahaha)

    Par contre, je te trouve vraiment très critique sur la qualité des srt (que je n’ai pas visionné).
    Je me demande sur quelle base tu juges la qualités de la traduction ? As-tu des exemples de coquilles que tu as pu voir ?
    Je suis aussi curieux de savoir quelles sont les polices que tu juges moins « cheap » ?
    Dernier point concernant les caractères graphiques, est-ce que tu parles bien des mots japonais qu’on peut retrouver dans des panneaux, murs etc. qui n’ont pas été traduit ?
    Est-ce que tu as un exemple (si tu connais la signification ?)

    Dernière question, sur quel point tu différencies une version « fansubbée » d’une version « officielle » ?

    J’espère ne t’avoir pas trop assommé de questions

    Bonnes critiques!

    • Je juge la qualité d’une traduction principalement en tant que locutrice française, donc il s’agit avant tout de la qualité de la syntaxe, du naturel des tournures. Et bien sûr de la grammaire, c’est la base. Après, quand j’ai accès à la langue originale et que je la comprends, je peux aussi repérer des faux sens ou des contresens. Je n’ai pas noté d’exemple précis de coquille, c’était des trucs classiques comme une forme plurielle manquante sur un nom ou la conjugaison d’un verbe.
      Pour moi la police de caractère de sous-titres doit rester neutre pour ne pas qu’ils attirent exagérément l’oeil. Pas besoin de fioritures comme des contours bleurs qui ne se justifient pas pour la visibilité. Je ne suis pas graphiste, mais je ne dois pas être la seule à penser que la police Comic dans la plupart des cas ça fait très « on est dans les années 90 et je bidouille des trucs sous Word pour l’assoc’ du quartier ».
      Pour le texte resté en japonais, je parlais plus des titres des épisodes que d’éléments du décor, surtout dans les annonces d’épisode suivant si je me souviens bien. Ca fait vraiment fouillis, trop de texte à l’écran, et même si on ne comprend pas le japonais on est forcément plus attiré par le texte original que par les sous-titres.
      Si les personnes qui traduisent comme des porcs depuis l’anglais, langue qu’ils ne maitrisent pas plus que le français, et se posent en sauveurs de la pauvre communauté de fans d’anime maltraitée sont dans tous les cas méprisables, il me semble qu’on peut laisser passer plus d’erreur à un traducteur amateur pour un produit illégal qu’à un traducteur pro pour un produit légal commercialisé. La coquille devrait être l’exception, ce qui n’est pas le cas, car au-delà de la question de la qualité du travail du traducteur, il y a celle du soin accordé aux finitions et de l’esprit dans lequel le travail est réalisé. Si on considère qu’un adaptateur et un relecteur ça ne sert qu’à prendre une part du budget, si on paie tous ces gens au lance-pierre en leur faisant comprendre qu’on s’en fout un peu de ce que ça donne au final, évidemment… (je ne prétends pas savoir ce qui se passe chez un éditeur en particulier, je sais que c’est une tendance générale dans la traduction, qui dépasse le domaine de l’animation)
      Et si j’insiste tant sur ces problèmes, c’est parce qu’il n’y a pas que les DVD de School Rumble qui en souffrent. Je n’aime pas l’idée de faire du travail bâclé au rabais juste pour sortir une édition légale, cela dévalorise aussi bien la série que l’éditeur.
      Bref, on pourrait en parler pendant des heures ! En tout cas, ça fait plaisir de lire des réactions à mon billet :).

  2. J’ai découvert School Rumble très tôt lorsque j’ai commencé à regarder beaucoup d’animés. A ce jour, la série est sans doute encore ma préférée, malgré les dizaines d’autres que j’ai pu voir depuis. Et des comédies romantiques justement, j’en ai vu bon nombre qui valent le détour, aucune ne lui arrivant à la cheville selon moi, mais qui ne déméritent pas pour autant. Quelques titres qui pourraient te plaire :
    Honey & Clover
    Hayate no Gotoku (les deux premières saisons)
    Toradora
    Que sa volonté soit faite
    Nisekoi
    Love Hina (mais le manga est quand même meilleur)
    Kanon (2006)
    Clannad
    Gekkan Shoujo Nozaki-kun

    • Honey and Clover, mon saint graal ! C’est marrant, car s’il a indéniablement un côté comédie et un côté romantique,, j’ai du mal à la mettre dans la case comédie romantique ^^.
      Je ne suis pas allée au bout de la 1ère saison de Hayate no gotoku, j’ai trouvé ça trop chiant il y a quelques années déjà donc je pense que ça serait encore pire maintenant !
      Love Hina, mon premier anime « contemporain », il faudrait que je le revoie même si je ne suis pas sûre que la bonne dose de trucs débiles compense ce qui maintenant à mes yeux des gros clichés (la fameuse scène du onsen où le gars glisse et se retrouve la main posée à un endroit bien précis…)
      Kanon et Clannad, vus et bien appréciés, même si je n’ai toujours pas compris exactement pourquoi :D.
      Je note les autres, j’ai surtout entendu parler de Toradora et Que sa volonté soit faite.
      Merci pour ton commentaire et tes suggestions, ça fait plaisir de voir que je ne donne pas une importance inappropriée à School Rumble par manque de référence dans le domaine :).

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