Titre japonais : あまちゃん
Nombre d’épisodes : 156 de 15 minutes
Diffusion : Printemps et été 2013
Chaîne : NHK
Fiche : DramaWiki
Etant grande fan à la fois des drama scénarisés par Kudô Kankurô et des asadora, j’ai été aux anges en apprenant que le scénariste avait été choisi pour celui qui était programmé pour le printemps 2013. Vu mon énorme déception avec Jun to Ai écrit par Yukawa Kazuhiko qui nous a pourtant fait des perles, je ne pouvais pas être sûre de la réussite sur ce format si particulier qu’est l’asadora, mais j’espérais évidemment du bon. Comment l’humour parfois si absurde de Kudô allait-il pouvoir se traduire dans une histoire en 150 et quelque épisodes de 15 minutes ayant pour personnage principal une jeune fille ? Et, plus que jamais que les autres drama, un public familial ou de femmes au foyer ?
Pour cela, il fallait trouver un thème qui parle à tous les Japonais. La mise en avant d’une région précise du Japon est une particularité des drama du matin de la NHK, et c’est cette fois le département d’Iwate, dont la côte a été dévastée par le tsunami de mars 2011, qui a été choisi comme décor. On peut noter que la chaîne avait déjà mis la région sinistrée du Tôhoku à l’honneur en situant son drama historique de 2013 (Yae no sakura) dans le département de Fukushima.
Nous voici donc dans une petite ville de la côte de Sanriku (le nom est fictif mais les lieux sont très facilement identifiables), où Aki, lycéenne originaire de Tokyo, débarque un beau matin avec sa mère, Haruko, qui est elle originaire des lieux mais n’y a pas mis les pieds depuis plus de vingt ans. L’adolescente va tomber sous le charme de l’endroit et ne va pas vouloir rentrer dans la capitale. Elle va faire la connaissance de sa grand-mère maternelle, Natsu, et d’un tas d’autres personnages hauts en couleurs, à commencer par la petite bande des ama, ces plongeuses en apnée traditionnelles qui vont au fond de l’océan pour y débusquer des oursins. Haruko va quant à elle devoir faire face à sa mère et à son passé, mais aussi à son avenir.
Mince, dit comme ça, on dirait presque que c’est quelque chose de super sérieux ! :). Comme je n’ai toujours pas vu Chura-san et que je n’ai pas suivi assez Jun to Ai vu que j’ai détesté, c’était la première fois que je regardais vraiment un asadora dont l’histoire se déroule à notre époque et ne raconte pas toute la vie de l’héroïne mais seulement quelques années. Et je me rends compte que c’est encore plus impossible de parler de ce qui se passe tout au long des 156 épisodes sans spoiler ! Il y a carrément certains personnages qu’il est impossible ou presque de mentionner ! Je vais quand même essayer de faire l’habituel passage en revue des personnages principaux, rien que pour vous faire admirer la proportion d’acteurs déjà apparus dans une série scénarisée/réalisée par Kudô. Mais je vais en laisser volontairement de côté, pour ceux qui voudraient garder un peu le plaisir de la découverte.
Je commence en fait par une exception avec l’héroïne du drama, Aki. La tradition des asadora, même si elle n’est pas toujours respectée (surtout dernièrement !), est de choisir pour le premier rôle une jeune actrice peu connue qui a au mieux eu de petits rôles dans d’autres séries télé. Nônen Rena, contrairement aux trois héroïnes des asadora que j’avais vus avant, correspond bien à cette définition. Et elle s’en tire globalement très bien dans le rôle d’Aki, une ado au départ plutôt réservée qui va parvenir à s’épanouir et laisser aller sa curiosité et son émerveillement tout en gardant son penchant « à côté de la plaque ». Quand elle se met à chouiner, c’est tellement imprévisible que c’en est drôle.
C’était un plaisir de retrouver Koizumi Kyôko dans le rôle de Haruko, la mère d’Aki. Quand elle retrouve sa mère après tant d’années, le face à face est à la fois glacial et explosif, et on comprend tout de suite de qui elle tient son caractère bien trempé. Le spectateur découvre petit à petit comment elle a quitté ce qui était pour elle un trou paumé pour tenter sa chance dans la capitale dont elle rêvait. On voit Haruko jeune dans de nombreux flash-backs et elle est dans ces moments incarnée par Arimura Kasumi (la Miyabi-chan de SPEC, croisée aussi dans 11 nin mo iru!), toute mignonne avec sa coupe 80’s.
Miyamoto Nobuko fait honneur aux grand-mères des asadora, qui ont toujours une personnalité forte et un lien particulier avec l’héroïne, en incarnant Natsu, doyenne des plongeuses de Sodegahama qui va faire la rencontre de sa petite fille et la prendre sous son aile (de manière assez musclée ^^) quand celle-ci va vouloir elle aussi devenir une Ama. L’actrice a une sacrée présence et je la trouve vraiment classe avec ses cheveux courts (plus ça va plus je me demande pourquoi au Japon encore plus qu’ailleurs on encense la beauté de la jeunesse alors qu’il y a plein d’actrices et d’acteurs que je trouve bien mieux quand ils vieillissent ^^).
Grand-mère, fille, petite-fille, nous avons donc trois générations de femmes, avec trois manières différentes de considérer la ville et la campagne. Haruko avait refusé de suivre le chemin de sa mère, sa fille semble aller en sens inverse, mais l’époque n’est plus la même et joue aussi son rôle. Il faut noter que leurs prénoms n’ont pas été choisis au hasard : le Haru de Harukoko signifie printemps, Natsu peut signifier été, et Aki automne. Comme il est dit un moment, il ne manque plus que l’hiver, Fuyu :).
Omi Toshinori est Masamune, le père d’Aki et mari de Haruko. S’il est resté à Tokyo au début de l’histoire, les événements font qu’on est amené à le voir assez régulièrement. C’est quand on nous apprend le métier qu’il exerce que j’ai compris qu’Ama-chan allait comporter des clins d’oeil à d’autres séries de Kudô, et son personnage est presque aussi décalé que dans Manhattan Love Story.
Sugimoto Tetta est Daikichi, ami d’enfance de Haruko qui a rejoint très tôt la compagnie de train locale et est maintenant devenu le chef de gare de Sodegahama. J’ai toujours vu l’acteur dans des rôles plutôt sérieux, voire très sérieux, donc là le changement est assez radical vu qu’évidemment aucun personnage d’Ama-chan n’est complètement sérieux. Daikichi, amoureux transi de Haruko qui attendait son retour, parle très fort, fait beaucoup les gros yeux, devient saoul avec du thé oolong et adore chanter une chanson d’un célèbre film américain des années 80 au karaoke.
Si je vous dis que son subordonné, Yoshida, n’est autre qu’Arakawa Yoshiyoshi, vous imaginez bien si vous ne l’avez vu ne serait-ce qu’une fois que ça en rajoute une bonne couche du côté du personnel de la gare. Oui, l’acteur a toujours le même genre de rôle, mais ça fonctionne toujours aussi bien !
Parmi la petite bande de plongeuses collègues de Natsu-bappa, celle qui se démarque est certainement Yayoi (Watanabe Eri). Mais il faut aussi compter avec Anbe-chan, spécialiste du mamebu (la soupe locale) interprétée par Katagiri Hairi qui n’a plus à prouver qu’elle sait jouer des rôles décalés.
Même si ses apparitions ne sont pas si fréquentes, je me dois de mentionner le personnage de Ben, qui est un phénomène à lui tout seul, mais difficile à décrire. Généralement très taciturne, Ben (Shiomi Sansei) cherche depuis des années de l’ambre dans je ne sais plus quel endroit précisément. Il est donc soit dans son trou, soit au comptoir du snack de Natsu (Bappa cumule les activités ^^) avec les autres hommes du coin et les Ama. Et puisque je parle du snack, je ne peux pas m’empêcher d’évoquer la manière dont les clients masculins y discutent et acquiescent, qui est aussi un gros clin d’oeil à un des autres drama du scénariste.
Ben va un beau jour se trouver un disciple en la personne de Mizuguchi, étrange jeune homme débarqué on ne sait trop comment à Sodegahama. Ce rôle est tenu par Matsuda Ryûhei, qui n’apparaît pas si souvent dans des drama et que j’ai été heureuse de revoir.
On continue le tour d’horizon des autochtones de Sodegahama avec la famille Adachi. dont chaque membre joue un rôle important dans l’histoire à un moment ou un autre, à commencer par Yui, qui a le même âge qu’Aki et qui, on le devine rapidement, va devenir proche d’elle. Son personnage vient faire écho à un de ceux de notre trio grand-mère/mère/fille, et sa relation avec Aki ainsi qu’avec sa famille (en particulier sa mère) ajoute à cette thématique de générations et d’oppositions entre ville et campagne. Hashimoto Ai s’en tire de façon très satisfaisante dans ce rôle (mais c’est quoi cette expression ? On dirait une prof qui note des élèves :p).
Le frère aîné de Yui, Hiroshi, va lui aussi faire la connaissance d’Aki. Pas étonnant si je n’étais plus sûre de son prénom au moment de l’écrire, car tout le monde ou presque l’appelle par un surnom, dont l’origine est d’ailleurs très marrante, même si elle est basée sur un conflit avec son père (Hiraizumi Sei, inflexible comme dans Ohisama et Kaseifu no Mita) qui lui l’est un peu moins. J’ai très peu vu Koike Teppei (dans Gokusen 2 et Dragon zakura, c’est dire si ça date !) je n’avais pas vraiment d’avis sur lui, mais je l’ai trouvé assez sympa dans ce rôle forcément un peu particulier. C’est un peu fort de dire que Hiroshi est un loser, mais c’est apparemment ce que pensent certaines personnes.
Dans son nouveau lycée, Aki va faire la connaissance de Taneichi (Fukushi Sôta), un charmant garçon (enfin selon elle :p) qui va non seulement lui voler son coeur mais aussi lui faire découvrir une nouvelle activité qui va la passionner. Hé oui, on a une ado comme personnage principal, on ne peut pas échapper aux histoires de coeur. De ce côté, c’est d’un sens très classique, alors ceux qui veulent juste voir une histoire fleur bleue ne verront sûrement que ça, mais vu qu’on a affaire à Kudô Kankurô, il y a quand même un second degré.
Semaine de diffusion après semaine de diffusion, notre jeune héroïne va rencontrer de nouvelles personnes et les événements vont faire qu’elle va se rendre dans des endroits différents. Il m’est impossible de mentionner d’autres personnages sans spoiler, alors je me contenterai donc de citer les deux derniers acteurs incontournables des scénarios/réalisations de Kudô : Furuta Arata et Yakushimaru Hiroko. Je me garde de mentionner le rôle exact du premier car il n’apparaît qu’au bout de plusieurs semaines. C’est le cas aussi de la deuxième, mais on entend parler d’elle avant, et l’on sait tout de suite qu’elle est Suzuka Hiromi, une idol (chanteuse, actrice…) qui a connu le succès dans les années 80 avec une chanson qui s’appelle Shiosai no memories. Je trouve toujours ça marrant quand un acteur ou une actrice interprète un personnage fictif qui est supposé lui aussi être célèbre, surtout que c’est dans le même domaine.
Avec la présence de ce personnage chanteuse et actrice et tout le contexte qui l’entoure, on retrouve cette particularité de faire intervenir le monde du divertissement et de faire un scénario dans le scénario, comme dans Manhattan love story. Ama-chan va même très loin dans sa représentation du monde du divertissement, car un élément que je n’attendais pas vraiment de la part du scénariste prend une place très importante dans l’histoire. J’ai eu du mal au début à associer l’élément en question à l’univers habituel de Kudô, ça me paraissait beaucoup trop « grand public ». Mais après tout, l’homme n’est pas un scénariste underground indépendant, sinon je ne le connaîtrais certainement pas ^^. Et puis tout ça est évidemment loin d’être pris complètement au sérieux, donc comme pour le côté romance, chacun y voit ce qu’il veut y voir selon ses affinités et sa connaissance de l’univers du scénariste.
L’histoire d’Ama-chan débute en été 2008, soit près de trois ans avant le grand tremblement de terre du Tôhoku. On se doute bien que les mois passant, on va finir par arriver au jour fatidique du 11 mars 2011. C’est le cas dans la 23ème semaine de diffusion du drama, donc pas loin de la fin (un asdora dure 6 mois et compte donc généralement 26 semaines de diffusion). Je me demandais depuis le début comment ces événements allaient être abordés dans une fiction qui n’a rien d’un drame. J’ai été assez surprise, mais vu l’ampleur de la catastrophe et comme elle avait eu lieu peu de temps avant, cette manière de faire s’imposait certainement.
Ama-chan bénéficie d’une bande sonore très réussie signée par Ôtomo Yoshihide, que je ne connaissais pas encore mais qui a en fait travaillé sur plusieurs drama de ma longue liste à voir. Le compositeur nous offre de très belles mélodies, présentes juste comme il le faut, et la mélodie de l’instrumental de l’opening, qu’il a également signée, est incroyablement entraînante. La musique d’Ama-chan prend une dimension supplémentaire qu’on ne voit pas habituellement dans les drama puisque Ôtomo également composé plusieurs chansons, dont le Shiosai no memories de Suzuka Hiromi. L’univers musical est complété par quelques « vraies » chansons des années 80 comme le Kimi ni mune kyun du Yellow Magic Orchestra, d’une efficacité incroyable lors des flashback 80’s.
Ama-chan a remporté un grand succès lors de sa diffusion et a été un des asadora les plus vus de ces dix dernières années. Le fait qu’Umechan-sensei où la potiche Horikita Maki tient le rôle principal en fasse aussi partie montre bien les limites des taux d’audience pour mesurer la qualité d’un programme :p. Et surtout, le succès d’Ama-chan va bien au-delà de ce chiffre : le drama a été un véritable phénomène dans tous les médias, en raison de son caractère on ne peut plus contemporain, de son lien avec une région du pays, de la popularité de Nônen Rena et de sa musique. Le thème principal a été repris de multiples fois pour diverses occasions, des disques spéciaux avec les chansons composées pour la série sont sortis (c’est là qu’on voit comment c’est un art de vendre dans le domaine du divertissement au Japon ^^). Au petit Tower Records de la gare de Tokyo, j’ai vu des jeunes filles habillées en Ama distribuer des éventails publicitaires pour l’OST du drama.
La NHK parle évidemment toujours de ses propres séries dans ses programmes, surtout des asadora et des taiga qui sont ses grandes spécialités. Ama-chan a eu le droit à une double couche, même une triple. Les acteurs et le scénariste sont apparus à maintes reprises dans Asaichi, l’émission du matin diffusée juste après l’asadora. Il y a eu des émissions spéciales, des événements spéciaux, et Ama-chan était présente jusqu’au Kôhaku Uta gassen, le fameux concours de chansons de la Saint-Sylvestre diffusé depuis longtemps par la chaine. Le jeje (djédjé), des habitants de Sodegahama, traduisant la surprise dans le dialecte d’Iwate, est devenu l’une des expressions de l’année 2013. En gros, il valait mieux être fan au départ, car ici quand on veut assommer les gens avec quelque chose, on en a les moyens et on n’y va pas de main morte :p. Dernière preuve du succès de la série, elle a même eu des échos dans les médias français, et ça on ne peut pas prétendre que ça arrive souvent à une production japonaise destinée uniquement au marché intérieur.
Ama-chan est une grande réussite et chaque matin ou presque pendant six mois (j’ai loupé très peu d’épisodes ^^), elle m’a fait passé de bons moments. Son ambiance est vraiment idéale pour mettre de bonne humeur ! Kudô Kankurô parvient à maîtriser parfaitement les codes de l’asadora tout en conservant l’esprit de ses scénarios précédents et bourrant ses scènes de références à ses propres créations mais aussi à l’univers du divertissement japonais en général (évidemment, je suis très loin d’avoir tout saisi ! ^^). Semaine après semaine, l’histoire évolue, les situations nouvelles doivent s’enchaîner pour pouvoir tenir dans la durer, et ces retournements de situations conviennent bien au côté un peu WTF qui est sa signature. Il est parvenu à faire un drama à la fois grand public qui convient au créneau horaire en faisant hommage à une région japonaise meurtrie, tout en y incorporant les ingrédients si particuliers qui font de lui un scénariste un peu hors du commun, et touchant de cette manière davantage de personnes sûrement.
Je ne peux pas dire si j’ai plus aimé Ama-chan que Ohisama ou Carnation, car la série n’a vraiment que le format en commun avec ces deux asadora historiques que j’affectionne. Ce qui est certain, c’est que je suis réconciliée avec les asadoras contemporains, et que j’ai encore plus envie de voir ou revoir les drama et films scénarisés par Kudô.
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Merci pour cette article, j’adore les Asadora dommage qu’on en traduit pas assez. En ce moment je regarde Gochisousan qui est vraiment sympa et je pense bientôt me lancer dans Hanako to Anne qui marche très bien au Japon.
Je te conseille de regarder Churasan, je pense que tu va adorer!
Écrit par : Miyuna | 23.05.2014
Contente que tu apprécies ce billet et que tu le dises ! 🙂
Sur quoi te bases-tu pour dire que Hanako to Anne marche bien ? C’est sûr que je n’ai pas l’impression qu’il marche particulièrement mal, mais pour l’instant je n’ai pas l’impression d’en entendre plus parler que Gochisousan (qui pour moi est inférieur, j’en parlerai bien sûr ^^).
Je finirai par voir Churasan c’est certain, le truc c’est que j’avais commencé un autre asadora que j’ai même pas le temps de continuer -__-
Écrit par : Katzina | 27.06.2014
Jejejejeje !!
Chouette un billet sur « Amachan » ! =D
C’est vraiment intéressant tout ce que tu dis sur la popularité de la série au Japon.
Sinon, je partage totalement ton avis.
J’avais parié sur la carte « Amachan » pour tester un premier Asadora.
J’ai mis pour l’instant la série en pause à l’épisode 72. Mais dès que j’en aurais l’occasion je m’y remettrai avec grand plaisir. Car, cette série, j’adore. [Mais j’avoue avoir -un peu- peur de la suite avec le changement radical de décors qui va avoir lieu.]
Comme tu le dis, c’est frais, ça met de bonne humeur (purée ce générique pour te booster ! Je suis limite toujours en train d’imiter Aki en train de sauter xD) et, mine de rien, le scénario est fichtrement bien construit.
C’est sans compter tous ces personnages plus attachants les uns que les autres, Aki bien évidemment, mais aussi sa mère et sa grand-mère. J’adore Daikichi qui me fait toujours bien rire.
Écrit par : ZGMF Balmung | 31.05.2014
Ce Daikichi, quel phénomène ! ^^
C’est clair qu’Amachan est une bonne occasion de tester les asadora, après il reste aussi différent des autres asadoras que n’importe quel drama de Kudô peut l’être des drama conventionnels, mais si tu es fan de séries d’époque je pense que tu peux apprécier mes chouchous Carnation et Ohisama ^^
En tout cas, profite bien de la suite et de la fin d’Amachan ! 🙂
Écrit par : Katzina | 27.06.2014