[Drama] Idaten

idaten taiga nhk

Titre japonais :  いだてん
Nombre d’épisodes : 47
Diffusion : Hiver / Printemps / Eté / Automne 2019
Chaîne de diffusion : NHK
Fiche : DramaWiki

Dès 2017, peut-être même plus tôt, il a été annoncé que le drama historique fleuve de la NHK pour 2019 aurait pour thème les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964, ce qui s’annonçait déjà être comme une petite révolution dans un genre qui en gros alterne d’habitude entre la fin de la période Sengoku (fin 16ème) et le Bakumatsu (années 1850-1860). Comme si ce n’était pas déjà suffisant, la NHK a confié l’écriture du scénario à Kudô Kankurô ! Après le succès de l’asadora Ama-chan, la chaîne nationale comptait probablement sur lui pour donner un nouveau souffle à son autre genre de drama phare.

J’étais vraiment curieuse de voir comment l’époque allait être traitée et à quel point Kudô allait pouvoir laisser transparaître son style et faire jouer la fidèle bande d’acteurs et actrices que l’on retrouve au fil de ses oeuvres. Même après l’échec relatif de Hana moyu, j’étais tout à fait motivée pour suivre Idaten en cours de diffusion, tout le long de l’année 2019. Cette fois, la mission a été un grand succès : on a rarement eu du retard, on l’a rattrapé rapidement, et sans notre absence en décembre, nous aurions pour sûr terminé le drama d’ici la fin du mois et peut-être même vu le dernier épisode « en direct ». Même si ce n’était pas toujours évident de suivre, je suis assez fière d’avoir réussi à suivre toute la série avec des sous-titres en japonais !

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Tokyo, 1964. La capitale japonaise s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques d’été, les premiers à avoir lieu sur le continent asiatique. Pour mieux comprendre ce que signifie cet événement pour le Japon, il faut remonter l’Histoire jusqu’aux années 1910, ce que nous faisons avec un conteur de rakugo assisté d’un de ses disciples. Nous partons ainsi à la rencontre de Kanakuri Shiso, qui a grandi en courant dans sa campagne de Kumamoto et qui va devenir l’un des deux premiers athlètes olympiques japonais. Il va croiser dans son parcours Tabata Masaji, qui va poser les bases de la natation de compétition au Japon puis jouer un rôle clé dans le succès de la candidature de Tokyo pour les JO de 1964. Tabata, tout comme avant lui Kanô Jigoro, le premier membre japonais du CIO, sera confronté aux aléas de l’Histoire japonaise comme internationale et mettra de longues années à réaliser son rêve. D’un guerre à l’autre en passant par le grand tremblement de terre du Kantô, nous assistons à la transformation de Tokyo et à la naissance du sport moderne au Japon, au rythme effréné des allers-retours temporels et des récits de rakugo.

Le début de l’aventure : Kumamoto

Kanakuri Shiso est né dans une famille nombreuse et plutôt modeste de Kumamoto. Son père est mort alors qu’il était encore enfant, et c’est son frère aîné qui l’a remplacé en tant que chef de famille. Shiso aime courir depuis toujours, mais dans le fin fond du Kyûshû du début du vingtième siècle cela n’épate pas grand monde. Comme il est plutôt doué pour les études, Shiso va décider d’aller à l’école de formation des enseignants du secondaire à Tokyo pour devenir professeur. C’est là qu’il va faire la rencontre qui va changer sa vie et découvrir que pouvoir courir vite et surtout longtemps, c’est un sport de compétition en Occident.

Le destin de notre premier héros est assurément passionnant, et Kanakuri est un personnage très attachant avec sa manière de parler si particulière pour les gens de la capitale (et pour tout japonisant ne connaissant pas encore le dialecte de Kumamoto !) ainsi que son étrange habitude de commencer sa journée en se vidant une bassine d’eau froide sur la tête. Kanakuri va aussi avoir un parcours hors du commun du point de vue personnel. S’il va effectivement se marier et avoir des enfants, ce qui n’a rien d’étonnant, cela va être dans des conditions très particulières. Et même si ça ne m’a pas empêchée d’avoir beaucoup de sympathie pour le personnage, je me suis dit que sa femme n’a pas dû avoir une vie facile, même si la norme à l’époque n’était pas celle d’un père très présent et impliqué.

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Je ne peux pas prétendre connaître tous les acteurs du petit écran japonais, mais j’ai quand même été étonnée de voir quelqu’un que je ne connaissais pas du tout dans un des rôles principaux, par rapport à ce que je savais des taiga drama récents. Mais tout s’explique si l’on considère mon ignorance dans l’univers du kabuki et le cast de taiga plus anciens : Nakamura Kankurô fait partie d’une des plus grandes familles d’acteurs de kabuki, et il est le sixième à porter ce nom. Depuis le début des taiga en 1963 jusqu’au début des années 2000, il n’était pas rare de voir un acteur de kabuki dans le rôle principal ainsi que d’autres dans des rôles secondaires. Le père de Nakamura lui-même a joué dans 5 taiga, et le dernier acteur de kabuki à avoir eu le rôle principal était Ichikawa Ebizô (qui à l’époque ne portait pas encore ce prénom, lui je le connais un peu ^^), dans le taiga de 2003. Tout ça me donne envie d’explorer un peu plus les liens entre le kabuki et la télévision japonaise, entre tradition et modernité bien sûr :D. En tout cas, j’ai énormément apprécié Nakamura Kankurô, il a vraiment beaucoup de présence et on le sens vraiment dans la peau de son personnage (même si je ne peux pas juger du naturel de son Kumamoto-ben :D).

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Kanakuri Sanetsugu (Nakamura Shido, lui aussi de la même grande famille de kabuki) soutiendra son jeune frère tant qu’il le peut en tant que chef de famille. Même si Shiso veut s’aventurer dans un territoire qui est inconnu pour tout le monde, il sent son potentiel et ne s’opposera pas inutilement à ses choix.

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Mikawa (Katsuji Ryô) est un jeune homme assez original et un peu à côté de la plaque qui veut quitter sa province pour la capitale. Quand il va effectivement le faire, cela va décider Shiso à l’accompagner et ils seront camarades à l’école normale.

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Suya (Ayase Haruka) est une jeune femme issu d’un milieu plus aisé que Shiso qui aime chanter en faisant du vélo (pas commun pour une femme à cette époque j’imagine). On apprend vite qu’elle est promise au fils unique d’une famille notable, les Ikebe. Les circonstances font qu’on va surtout voir madame Ikebe, jouée par la formidable Ôtake Shinobu. Le personnage n’est pas super drôle au premier abord mais les scènes où il apparait m’ont fait beaucoup rire.

Autour de Kanô Jigorô

Kanô Jigoro, fondateur du judo moderne et président de la fédération nationale d’éducation physique, est également directeur de l’école de formations des enseignants du secondaire. Il voit dans les jeux olympiques modernes un véritable festival de la paix et va devenir le premier membre asiatique du CIO. Dans un Japon qui a déjà une culture de l’éducation physique mais pas encore du sport de compétition comme les pays occidentaux, il va devoir trouver les premiers athlètes olympiques représentant le pays. Des deux athlètes envoyés avec lui à Stockholm en 1912, il va voir les délégations japonaises grandir dans les années 20 et 30, et va être convaincu que la prochaine étape est d’organiser les jeux à Tokyo. C’est dans cette optique qu’il fera construire le premier vrai stade japonais à Gaienmae. J’ai eu un véritable coup de coeur pour le personnage de Jigorô et pour son interprète, Yakusho Kôji, que je connaissais de tête pour l’avoir croisé dans des pubs et émissions de télé mais que je n’avais jamais vu jouer. Jigorô a un charisme énorme qui n’a d’égal que son enthousiasme et il est véritablement le troisième héros du drama. Je ne sais pas si le personnage est apparu dans beaucoup d’autres fictions avant, mais s’il apparaît dans des productions futures la barre sera haute ! Et puis je crois que quand je reverrai Yakusho ça me fera un peu l’effet Besshi (inoubliable personnage de Manhattan Love Story) : quel que soit son rôle, je repenserai forcément à Jigorô !

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Kanô est entouré dans ses fonctions à la fédération nationale d’éducation physique par Kishi (Iwamatsu Ryô) et Kani (Furutachi Kanji). Le premier n’est pas franchement enthousiaste pour les JO au départ mais changera d’avis. Le second espère toujours faire partie de la délégation qui ira aux jeux mais se fait avoir à chaque fois.

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Nagai (Sugimoto Tetta) est un enseignant de l’école et supervise d’une main de fer le dortoir où Kanakuri va être hébergé. Il est un fervent adepte de l’espalier de gymnastique, qui devient un peu un outil de torture pour les étudiants, et est très pessimiste quant à la capacité physique des Japonais à se mesurer aux Occidentaux.

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Ômori est allé étudier l’enseignement et la pratique du sport aux Etats-Unis, et ses connaissances vont beaucoup aider dans la préparation des premiers athlètes olympiques. J’ai été ravie de retrouver dans ce rôle Takenouchi Yutaka, qui a certes de la concurrence côté moustache dans ce drama mais qui la porte toujours aussi bien :D. Le destin d’Ômori est particulièrement touchant. Il est marié à une Américaine, Aniko. C’est Charlotte Kate Fox (l’héroïne de Massan) qui tient ce rôle et même s’il y a un peu un côté gaijin de service, c’est sympa de la revoir.

Noguchi (Nagayama Kento) est un camarade de Kanakuri qui va participer à ses côtés au club de course. Son destin va également se retrouver lié aux JO.

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Après avoir étudié en Angleterre, Nikaidô Tokuyo (Terajima Shinobu) va se donner pour mission à l’école de formation des enseignants de créer une éducation physique destinée aux filles. Pour ce faire, il va falloir leur faire porter des vêtements qui leur donnent plus de liberté de mouvement et qui, scandale ! laisse voir la partie inférieure de leurs jambes ! Même si l’objectif reste de faire des jeunes filles de futures mères au corps robuste, ces premières revendications constituent tout de même une avancée nécessaire pour envisager plus tard que des femmes participent elles aussi aux jeux olympiques.

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L’application de cette nouvelle éducation physique féminine sera ensuite appliquée dans un lycée de filles de la capitale. Les élèves, issues de familles aisées, vont d’abord rejeter ces pratiques trop nouvelles qui ne cadrent pas avec l’éducation qu’elles ont reçues, mais vont ensuite s’enthousiasmer pour l’athlétisme ou le tennis. Murata Tomie (Kuroshima Yuina) sera une de celles qui vont mener le mouvement et s’opposera même à son père pour pouvoir s’adonner librement à ses nouvelles passions.

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Hitomi Kinue (Sugawara Koharu) est un peu le pendant féminin de Kanakuri : elle sera la première femme japonaise à participer à des jeux olympiques, ceux d’Amsterdam en 1928. Moquée à cause de sa grande taille, la course lui permettra de mieux s’accepter mais la compétition sera tout sauf aisée.

Chez les Mishima

Mishima Yahiko est un étudiant de l’université impériale issu d’une famille de nobles. Il fait partie du Tengu Club, un cercle très particulier (et très bruyant) qui réunit des jeunes hommes avant-gardistes s’essayant à toutes sortes de sport. Mishima va être repéré par Kanô car il fait partie des coureurs les plus rapides. Son père et son frère aîné ne vont pas du tout voir d’un bon oeil sa volonté de participer aux JO car ce n’est clairement pas la place de quelqu’un de son rang. La différence de position sociale par rapport à Kanakuri est vraiment intéressante. Si Ikuta Tôma ne porte pas aussi bien la moustache que d’autres acteurs présents, j’étais contente de le revoir. Avec sa présence dans Unubore deka, il fait partie de la team KudôKan !

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Shima est une jeune femme qui travaille au service de la famille Mishima. Elle va découvrir l’univers du sport grâce à Yahiko et le Tengû Club, et déplorer le fait que ces activités ne soient pas jugées adéquates pour les femmes. C’était un plaisir de retrouver dans ce rôle Sugisaki Hana, dont j’attends avec impatience la prestation comme héroïne d’asadora.

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Dans les quartiers de Tokyo

A Tokyo, Kanakuri Shiso va croiser la route (parfois très littéralement) de plusieurs personnages des quartiers populaires de la ville. Parmi eux, il y a d’abord Kurosaka, un artisan fabriquant des tabi, les chaussettes japonaises où le gros orteil est séparé des autres. Il va devenir le fournisseur officiel de Kanakuri, qui en chausse pour courir, et va même lui préparer des modèles très spéciaux. Le rôle de Kurosaka était d’abord tenu par Pierre Taki, qui a été remplacé par Mitake Hiroki après que son arrestation pour usage de stupéfiants lui a valu d’être banni en tant qu’artiste (si les affaires d’abus sexuels dans le showbiz japonais faisaient autant de bruit que les affaires de drogue ça serait bien…).

Sei-san est un tireur de pousse-pousse d’Asakusa, quartier où l’on trouve des théâtres où se produisent les conteurs de rakugo. Etant donné son métier, il a une excellente forme physique, et il va montrer de la curiosité et et de la sympathie envers notre coureur de Kumamoto. J’étais super contente de revoir Mineta Kazunobu avec un look tout autre que celui qui me l’a fait découvrir dans Hiyokko.

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Koume est une amie de Sei. Originaire aussi de Kumamoto, elle travaille comme hôtesse. C’est l’excellente Hashimoto Ai, que l’on pouvait voir dans Ama-chan, qui tient ce rôle.

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Minobe Kôzô est lui aussi tireur de pousse-pousse. Il lui arrive régulièrement de devoir transporter un célèbre conteur de rakugo, et il caresse le rêve d’en devenir un lui aussi. Kôzô a un caractère de cochon et un penchant un peu trop prononcé pour l’alcool, mais il est néanmoins extrêmement attachant. Moriyama Mirai est particulièrement brillant dans ce rôle.

Les conteurs de Kokontei

Les deux grandes périodes du récit d’Idaten s’articulent grâce au récit de Kokontei Shinshô, célèbre conteur de rakugo dans le Tokyo de l’après-guerre. Shinshô nous raconte l’histoire des jeux olympiques au Japon, mais aussi la sienne. Son nom est bien sûr un nom d’artiste, et avant d’entrer dans l’univers du rakugo il s’appelait juste… Minobe Kôzô. Nous voyons donc le même personnage à deux époques différent de sa vie, interprété par deux acteurs différents. Dans l’absolu, j’aurais aimé ne pas dévoiler ça, mais bon on le sait quand même rapidement, et je ne peux pas passer sous silence cet élément essentiel du génial procédé narratif du drama. Le caractère et le goût pour le sake de notre ex-tireur de pousse-pousse ne s’est pas amélioré avec l’âge, mais c’est un conteur hors pair. Le rôle est tenu par l’illustre Beat Takeshi (pseudo de Kitano Takeshi en tant qu’acteur donc), et si je n’ai vraiment aucune affection pour le bonhomme à travers ce que je vois de lui à la télé (je ne connais pas ses films en fait), le personnage fonctionne très bien.

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Parmi les disciples de Shinshô, on trouve Imamatsu, joué par Arakawa Yoshiyoshi, membre de la team KudoKan qui était déjà dans l’univers rakugo de Tiger & Dragon. La fille aînée de Shinshô, Mitsuko, est aussi sa manager. Il n’était pas du tout étonnant de voir dans ce rôle Koizumi Kyôko, une des trois actrices phare de l’univers Kudokan, mais ce n’était pas moins un plaisir de la retrouver. Les deux fils de Shinshô sont également ses disciples, je vous laisse découvrir par qui ils sont joués :).

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Au moment de commencer son long récit, Shinshô va avoir la visite d’un jeune homme qui va lui demander de devenir son disciple. Le maître va finir par accepter et nommer le petit dernier de la famille Gorin. Même si l’origine de ce nom est toute différente, il se trouve que Gorin en japonais est une manière de désigner les jeux olympiques (cela signifie littéralement les cinq anneaux). Gorin est celui qui va seconder son maître pour raconter certaines parties de l’histoire des JO au Japon. L’alternance entre les deux conteurs est vraiment très chouette. J’appréciais déjà énormément Kamiki Ryûnosuke et je l’ai trouvé encore une fois formidable. Et oui, lui aussi fait partie de la team KudoKan vu qu’il était dans 11 nin mo iru.

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Maa-chan et sa bande

Tabata Masaji est né dans la ville côtière de Hamamatsu. A son grand regret, sa condition physique ne lui a pas permis de pratiquer la natation. Il va débuter sa carrière en tant que journaliste dans la section politique de l’Asahi Shinbun mais va montrer beaucoup plus d’intérêt pour les articles concernant le sport. Il va fonder la fédération japonaise de natation. Les premiers nageurs qui pratiquaient les styles de nage traditionnelle japonaise vont devoir apprendre à nager à l’occidentale pour rivaliser avec les athlètes étrangers. Dès les JO de Los Angeles en 1932, l’équipe de natation japonaise aura le niveau pour rivaliser avec les Américains. Masaji, surnommé Maa-chan ou encore le Kappa en raison de ses affinités avec l’eau, n’est pas du genre à mâcher ses mots et se fiche que sa manière de faire plaise ou pas. Il va d’abord prendre Kanô Jigorô pour un vieil extravagant mais se considérera ensuite comme son successeur. Sa ténacité et sa capacité de persuasion sont hors normes, et quand il va décider que les jeux de Tokyo sont « ses » jeux, rien ne pourra plus l’arrêter. Ses petits côtés détestables rendent le personnage encore plus attachant, et son enthousiasme, bien que différent, est aussi communicatif que celui de Jigorô. Abe Sadao a fait énormément de chemin, notamment depuis son rôle de braillard dans Kisarazu Cat’s Eye. Je savais déjà qu’il était capable d’autre chose et il le montre encore une fois. C’est vraiment un plaisir de voir un acteur comme lui partager la vedette d’une grosse production de la NHK.

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Le supérieur de Maa-chan au journal, Ogata (Lily Franky), va tenter de gérer les humeurs de toute l’équipe le plus calmement possible. Kôno, correcteur, n’aime pas les méthodes de Maa-chan ni sa manière de considérer la politique et ne va pas se gêner pour lui faire savoir. C’est Kiritani Kenta qui tient ce rôle et même si ce n’est pas forcément son meilleur, l’effet team KudoKan fonctionne. On trouve aussi dans les bureaux la très discrète assistante Kikue, qui va aider notre kappa aussi silencieusement qu’efficacement. C’est un très chouette petite rôle pour Asô Kumiko.

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Matsuzawa Ikkaku (Kaku-chan pour les intimes) va seconder Maa-chan à la fédération de natation et entraîner les premiers nageurs, issus du milieu étudiant (la première piscine chauffée va être installée dans les locaux de l’université impériale). J’ai pourtant vu Minagawa Sarutoki dans au moins 4 drama de Kudô avant, mais rien à faire, je n’accroche pas à son jeu. Après, vu le nombre de personnages secondaires d’Idaten, ça reste un détail. Takaishi (Saitô Takumi) est un des premiers nageurs de l’équipe olympique, son parcours au fil des années est assez touchant. Quand les filles peuvent elles aussi nager en compétition, c’est Maezawa (Shiraishi Moka) qui est la star de l’équipe.

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Les démarches de Tabata pour organiser les JO à Tokyo vont débuter dans les années 30 au côté de Kanô Jigorô, et reprendront après la guerre avec des collaborateurs d’une nouvelle génération. Le plus important d’entre eux est Iwata (Matsuzaka Toori, lui aussi de la team Kudô même si je ne l’avais pas encore vu à ce moment), affectueusement surnommé Iwa-chin par son supérieur. Azuma (Matsushige Yutaka) est le maire de Tokyo (à cette époque on ne parle pas encore de gouverneur) et va bien sûr aussi jouer un rôle dans la préparation de la candidature tokyoïte, mais aussi dans les embrouilles politiques entre défenseurs et détracteurs des JO. Hirasawa, diplomate de son état, va lui aussi jouer à plusieurs reprises un rôle clé dans l’histoire. Et oui, Hoshino Gen aussi fait partie de la bande d’acteurs fétiches du scénariste d’Idaten !

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Après la guerre, le volleyball féminin va se développer au Japon, notamment à travers une équipe d’entreprise, composée de jeunes ouvrières d’usine du Kansai. Tabata va tout faire pour que ces joueuses forment une équipe nationale pour représenter le Japon aux JO de Tokyo, qui sont ceux où le volley fait pour la première fois partie du programme. Daimatsu, l’entraîneur de l’équipe, donne des surnoms peu flatteurs à ses joueuses et les soumet à un entraînement plus que spartiate. Le personnage m’a tout de suite fait penser à l’entraîneur tyran d’Attacker You!, Daimon. Même son nom ressemble, je me dis que ça ne peut être un hasard ! Les séquences où on voit les volleyeuses s’entraîner semblent de vraies reconstitutions en prises de vue réelles des scènes de l’anime de mon enfance !
L’interprète de Daimatsu, Tokui Yoshimi, s’est lui aussi retrouvé au coeur d’un scandale en pleine diffusion du taiga, mais comme c’était « juste » une question d’évasion fiscale, on ne l’a pas remplacé comme Taki. La capitaine de l’équipe, de son nom Kasai Masae et de son petit surnom Uma (cheval…), est interprétée par Andô Sakura.

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Voyez la longueur qu’a déjà ce billet, et je me demande si j’ai cité la moitié des personnages qui apparaissent dans Idaten ! 🙂 De ce côté, le drama n’échappe en effet pas à la règle de tout taiga. Je terminerai en signalant la présence de plusieurs protagonistes du monde politique, et de pas mal d’étrangers dans des petits rôles de membres du CIO, d’athlètes ou autres pendant les différentes olympiades. Et quelques derniers noms d’acteurs et actrices japonais en vrac : Emoto Tasuku a un petit rôle dont je ne peux rien dire mais qui est très sympa, Yakushimaru Hiroko est la patronne d’un bar qui tire les tarots à Maa-chan, et Matsuda Ryûhei est Tange Kenzô (l’illustre architecte a conçu la piscine olympique de Yoyogi). Même si je l’ai très peu vu (je ne sais même pas où en fait !) j’ai tout de suite reconnu Asano Tadanobu, plus vrai que nature dans le rôle d’un homme politique manipulateur. Et puis le scénariste du drama fait lui-même une apparition, dans un rôle qui est clairement un clin d’oeil à une ou deux de ses oeuvres précédentes.

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Un ovni parmi les taiga

Comme je le disais en introduction, Idaten s’annonçait différent de la majorité des drama historiques fleuve de la NHK et c’est effectivement complètement le cas. La période historique traitée est quasiment inédite : seuls 2 taiga avaient jusqu’ici situé leur action au 20ème siècle, un pendant la guerre du Pacifique et l’autre après (du coup, les deux m’intéressent énormément pour plusieurs autres raisons !). L’angle adopté est aussi inhabituel, puisqu’on a deux personnages principaux qui se succèdent et qui sont entourés de plusieurs personnages secondaires clé, et qu’il ne s’agit pas de grandes personnalités historiques. Pour finir de situer Idaten parmi les taiga, on peut remarquer aussi que la série brise l’alternance entre rôle principaux masculin et féminin qu’il y avait depuis à peu près 2006, puisque la production l’ayant précédé avait déjà un lead masculin. Et, stupeur, le lead suivant (taiga de 2020 donc) l’est aussi, et ceux de 2021 et 2022 également !

Avec près de 50 épisodes et une histoire qui se déroule sur plus d’un demi-siècle, Idaten est un drama incroyablement riche, et sa narration non linéaire y contribue beaucoup. J’ai été ravie de voir que Kudô avait décidé de faire à nouveau jouer un rôle au rakugo dans un de ses drama, près de 15 ans après Tiger & Dragon. Comme on le devine au départ, le passé raconté par Shinshô et Gorin finit par rejoindre leur présent, à la veille des JO de 1964 à Tokyo. Je me suis quand même demandé au début si un schéma si marqué d’alternance entre deux époques pouvait tenir le coup sur la longueur, et c’est tout à fait le cas vu tout ce qu’il y a à raconter et vu que les protagonistes changent. La transition entre la partie centrée sur Kanakuri et celle centrée sur Tabata se fait vraiment en douceur, sur ce plan-là c’est vraiment bien fichu. Cerise sur le gâteau, le scénariste fait se croiser ses personnages un peu façon fil du destin, met en évidence des simultanéités entre des événements concernant des personnages différents, et créé des liens entre les différentes époques du récit d’une manière que je n’attendais pas. Tout ça rend les épisodes très dynamiques et l’intrigue encore plus intense.

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Cette narration hors du commun n’a apparemment pas plu aux spectateurs japonais non familiers avec l’écriture de Kudô Kankurô. J’ai conscience que pour moi, l’immersion a été facile vu que j’étais plus que familière avec les procédés du bonhomme. On a apparemment reproché à Idaten d’être un peu trop compliqué à suivre à cause des changements d’époques constants. Je pense qu’il y a surtout une grosse résistance à la nouveauté, parce qu’un taiga même classique, vu le nombre de personnages, la possibilité qu’ils changent de noms, les alliances entre les clans ou des trucs du genre, c’est de toute façon pas super évident. Lest taux d’audience du drama ont été mauvais par rapport aux taiga précédents : une moyenne de 8% et quelque, alors que les précédents ont fait près de 13%, voire dans les 16% pour les plus appréciés. Apparemment, la présence de certaines actrices a été mise en avant, et j’ai même lu un article disant que Nônen Rena (l’héroïne d’Ama-chan), Arimura Kasumi ou encore Matsuoka Mayu viendraient à la rescousse du drama… Le spectateur de taiga moyen (sûrement pas très jeune) n’était donc vraiment pas prêt pour Idaten !

Le véritable esprit olympique ?

Je ne suis pas fan de sport, même en tant que simple spectatrice, et les jeux olympiques franchement ça ne m’a jamais intéressée plus que ça. Même si déjà à l’époque je ne me faisais pas trop d’illusions sur l’intégrité du CIO, j’étais quand même contente début 2013 quand Tokyo a remporté les JO pour 2020. Avec tout le cirque qu’il y a eu par la suite (JO écolo mon cul, scandale du logo, les problèmes du stade, merci nos impôts, organiser les épreuves en plein été au vu des températures surtout ces dernières années, merci le respect aux athlètes…), j’ai pas mal déchanté. Mais même si ce n’est pas pour autant que tout était rose, ça n’a pas toujours été comme ça à ce point, les JO. Et Idaten parvient à nous le montrer sans verser dans une propagande en carton pour l’esprit olympique. Je me suis passionnée pour Kanakuri, pour Kanô et pour Tabata parce que leurs personnages sont super attachants, parce que tout est fait pour rendre l’histoire abordable (l’humour aide beaucoup sur ce point !) et tout simplement parce que le drama est une mine d’anecdotes historiques en tous genres. Le sport, ça m’intéresse pas, mais mis dans un contexte historique, ça change tout !

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S’il semblait évident que les JO avaient été annulés pendant les deux conflits mondiaux, j’ignorais par exemple que ceux de 1920 avait eu lieu à Anvers et que les coureurs du marathon avaient traversé la ville encore en ruines. Et puis, j’ai encore moins de scrupules à le dire vu que l’info est plus connue depuis le sort qu’ont subit les jeux de 2020 à cause du covid : j’ignorais totalement que Tokyo devait être la ville hôte des jeux de 1940. Deux annulations pour la même ville, ça fait vachement coup du destin (à l’heure où j’écris ces lignes ils sont toujours officiellement reportés à 2021 mais on n’y croit pas trop…). C’était super intéressant d’apprendre dans quelles circonstances avait été construit le premier vrai stade de Tokyo, à l’emplacement de celui construit ensuite pour 1964 (qui a donc à son tour été remplacé). On nous raconte aussi que le village olympique n’était pas du tout supposé être à Yoyogi au départ, comment il y est arrivé, et pourquoi la NHK a ses quartiers généraux au même endroit depuis cette époque. C’était également passionnant de voir comment le relais de la flamme olympique avait été organisé et quel symbole très fort avait motivé le choix de la jeune personne en charge d’allumer la flamme dans le stade olympique. Et puis il y a aussi la création des affiches dans un style assez avant-gardiste, et un aperçu de la campagne de communication auprès du public japonais.

Enfin, grâce à Idaten, j’ai également pu apprendre l’histoire d’un sport dont j’ignorais à peu près l’existence quelques mois auparavant avant d’en entendre parler dans un asadora, Teppan : le relais ekiden. Cela ne vous étonnera pas de savoir que Kanakuri Shiso était mêlé à l’affaire :). C’est super intéressant de voir le Japon commencer à s’inventer ses propres traditions sportives.

Un demi-siècle d’Histoire

A travers l’histoire des JO au Japon, Idaten illustre de manière très efficace comment l’événement sportif est toujours lié d’une manière ou d’une autre à la politique internationale ou intérieure, et aussi le rôle qu’il a tenu dans la reconnaissance du pays au niveau international, en particulier par les pays occidentaux. Dans les années 30, bien que le CIO affiche sa volonté de se détacher du contexte international de plus en plus tendu, cela s’avère compliqué. Par exemple, comment le Japon peut-il espérer avoir le soutien du membre chinois du comité alors que la Mandchourie a été annexée ? Plus tard, pour l’organisation des jeux de 1964, les difficultés se situeront plutôt entre le comité olympique japonais et le gouvernement qui cherche à contrôler autant que possible le processus.

Le grand tremblement de terre du Kantô est un passage incontournable pour un drama historique se situant majoritairement à Tokyo. Les épisodes traitant de la catastrophe sont particulièrement poignants, car au-delà des effets directs sur les personnages principaux par rapport aux jeux, le scénario prend le temps d’évoquer la dimension humaine de l’événement à travers certains personnages secondaires.

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Le Japon ayant particulièrement du mal aujourd’hui encore à assumer sa période militariste, il n’est pas étonnant que si peu de séries historiques évoquent de front la période de la guerre du Pacifique. Là, bien sûr, vu le thème du drama, ce n’est pas le sujet central. Mais on ne l’évite pourtant pas plus que nécessaire, au contraire. Le sujet de la montée du nationalisme militariste est mis sur le tapis de manière assez directe avec l’assassinat du premier ministre Inukai en 1932 puis une violente descente de l’armée au journal de Tabata. Quelques années plus tard, alors que les JO de 1940 sont toujours supposés se tenir à Tokyo et que le stade que Jigorô a fait construire sert pour faire défiler en grande pompe les jeunes mobilisés avant leur départ pour le front, notre tête de mule de Kappa s’indignera : Est-ce que c’est vraiment ce Japon que vous voulez montrer au monde ???
Enfin, l’un des moments les plus bouleversants du drama, qui fait partie de ces fameux liens entre les époques que j’évoquais plus haut, se passe en Mandchourie juste au moment de la fin de la guerre. Une anecdote parmi des milliers montrant l’énorme gâchis humain qu’a été cette époque de l’Histoire. Donc, en gros, on dit banzai! en serrant les dents et la glorification du grand empire japonais n’est pas vraiment au rendez-vous.

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Même parmi les moments les plus dramatiques, le ton décalé qui domine Idaten n’est jamais loin. Et pourtant la transition se fait toute seule, l’ironie est même très efficacement utilisée pour dénoncer certaines situations tout en sachant s’effacer juste quand il faut pour laisser la place à l’émotion. Cette capacité à faire cohabiter drame et comédie est quelque chose que j’apprécie particulièrement dans une série et qui prend ici une dimension toute particulière.

Pour les yeux et pour les oreilles

Même si je manque de références en la matière, j’ai trouvé que les reconstitutions des différents lieux et différentes époques d’Idaten étaient franchement efficaces et permettaient une bonne immersion, renforcée par l’insertion régulière d’images d’archives. Parfois des lieux existant encore aujourd’hui sont utilisés en remplacement des véritables lieux de l’époque, parfois les images de synthèse aident à reconstituer le paysage. C’est le cas notamment pour le panorama de Nihonbashi, où il n’y avait évidemment pas encore de voie express surélevée, et de la tour Ryôunkaku à Asakusa.

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C’est certainement l’une des bases quand on fait une série ou un film mettant en scène des personnages ayant réellement existé de choisir des acteurs et actrices ayant une certaine ressemblance physique avec les personnages en question. Le cast d’Idaten remplit franchement bienc ette mission tout en se pliant à l’impératif de comporter des acteurs dans l’ensemble très connus. Après, évidemment, les costumes et le maquillage sont là pour ça aussi, mais quand même, on a moins de libertés qu’avec des personnages d’époques beaucoup plus anciennes, aussi illustres soient-ils :).

L’opening d’Idaten est visuellement très chouette. On y voit les deux héros évoluer tels des géants sur une carte de Tokyo, courant, nageant, sautant à la perche. On y voit aussi des images d’archive des JO, mises en parallèle avec des scènes anonymes de la vie de tous les jour : la flamme olympique se retrouve ainsi à côté d’un gâteau d’anniversaire avec des bougies, si je me souviens bien. C’est moins « contemplatif » que les openings de taiga que j’ai pu voir avant, qui utilisent généralement des animations, c’est très rythmé et ça va tellement bien à la série !

Bien sûr, si l’opening est si réussi, c’est aussi grâce à la musique qu’on y entend : comme le reste de l’OST, le thème principal d‘Idaten a été composé par Ôtomo Yoshihide, qui était déjà en charge de la musique d’Ama-chan. Les orchestrations d’instruments à vent type fanfare, c’est pas particulièrement mon truc à la base, mais j’ai cette fois encore énormément apprécié le travail du compositeur. On ne se lasse pas d’entendre les morceaux les plus récurrents tout au long de la série quelle que soit l’ambiance dominante, et le côté épique sans être trop sérieux du thème de l’opening est franchement réussi.

Attention, il y a un ou deux petits spoils dans les images qui accompagnent le thème principal du drama 🙂

Je suis extrêmement heureuse d’avoir pu suivre Idaten semaine après semaine et la série a plus que répondu à ses attentes. On rit beaucoup, on a parfois la larme à l’oeil, et on apprend énormément de choses. Le travail de scénariste de Kudô Kankurô est impressionnant et c’est vraiment fort de le voir réussir à imposer son style à un taiga comme il l’a fait à un asadora, et de mettre tout ça en perspective avec tout ce qu’il a fait depuis Ikebukuro West Gate Park (qui a 20 ans cette année !). Même si la NHK devait se douter que le succès ne serait pas au rendez-vous, je suis contente que la chaîne ait saisi une occasion d’oser le changement et j’espère qu’elle le fera à nouveau à l’avenir (à vue de nez, la production annoncée pour 2022 semble aller dans ce sens !). Si vous êtes fans de Kudô, que vous aimeriez vous lancer dans les taiga mais que leur longueur vous fait peur, vous avez là un candidat en or :). Si ce sont plutôt les thèmes abordés qui vous tentent, j’espère que vous apprécierez autant que moi l’univers du scénariste. Je reverrai Idaten un jour, c’est certain, et si le drama n’a pas été validé par les taux d’audience, moi, je le valide à 100% !

2 Comments

  1. J’aimerais te conseiller un film de Kitano (c’est grâce à lui que je me suis intéressé au cinéma japonais au début) : « L’Été de Kikujiro ».

    Sa personnalité télévisuelle est une chose, son travail de cinéaste une autre (radicalement différente).

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