Titre japonais : アットホーム・ダッド
Nombre d’épisodes : 12
Diffusé au : Printemps 2004
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Fiche : DramaWiki
Comme je l’avais dit en faisant ma liste des 10 dramas à voir avant la fin de l’année (d’ailleurs vais-je en venir à bout à temps ?? ^^), ça ne fait pas super longtemps que j’ai repéré cette série sur le Drama Wiki, mais j’ai tout de suite décidé de la regarder étant donné le casting et le thème.
Yamamura est un créateur de spots publicitaires qui semble avoir pas mal de succès dans son boulot et qui vient d’acheter une maison et d’y emménager avec sa femme et sa fille. Il découvre bientôt que chez leurs nouveaux voisins, les Sugio, c’est la femme qui travaille et le mari qui s’occupe de la maison et de leur fils. Ca fait bien rire Yamamura, qui a une vision très machiste traditionnelle de la répartition des rôles dans la famille. Mais il ne rigolera pas longtemps, car lui aussi ne tardera pas à se retrouver dans cette situation.
Il va vite se rendre compte que les tâches ménagères et l’éducation, ce n’est pas de tout repos. Il va aussi réaliser qu’il n’apprécie pas forcément chez sa femme retournée à une activité professionnelle des comportements que lui avait quand il travaillait. Ses « aventures » de père au foyer vont ainsi l’ammener à bien connaître son voisin, qui lui servira de professeur, et aussi à fréquenter, ou plutôt à supporter, toutes les femmes au foyer du quartier lors de réunions de cuisine par exemple. Il prend bien les choses, pensant que la situation n’est que temporaire et qu’elle reviendra « à la normale » quand il aura retrouvé du travail. Mais évidemment, ça ne va pas être si simple que ça.
Personne ne pouvait mieux incarner ce rôle de macho assez sûr de lui qu’Abe Hiroshi. Le personnage de Yamamura n’est pas sans rappeler ceux qu’il incarnait dans Kekkon dekinai otoko ou Egao no Hosoku et une fois encore ça marche parfaitement. Bref, j’apprécie toujours autant cet acteur ! Sa femme Miki est jouée par Shinohara Ryôko, qui se défend aussi très bien dans ce rôle plus classique que ceux dans lesquels je l’ai vue jusque là. Mais c’est justement bien qu’une actrice avec une image dynamique comme la sienne ait été choisie, ça donne du relief au personnage.
Pour le reste du casting, je ne connaissais personne ou presque. La bonne surprise, ça a été les Sugio : Miyasako Hiroyuki et Nakajima Tomoko forment vraiment un couple sympathique et je suis curieuse de les voir dans d’autres rôles. Du côté des enfants, j’ai trouvé au début que la petite Rie (Andô Sakura), fille des Yamamura, était un peu agaçante, mais j’ai changé d’avis au fur et à mesure et elle est bien mimi. Mais quand même pas autant que le petit Ryôta (Yoshikawa Fumiki), fils des Sugio, qui ne parle pas beaucoup mais est vraiment chou.
On a ensuite la présidente du comité de voisinage, Iwasaki (Kawashima Naomi), qui a son idée sur tout et ne le cache pas. L’actrice m’a un peu agacée (je la trouve pas vraiment belle ni classe) et je n’ai pas du tout eu de sympathie envers le personnage, même au moment où on nous montre un peu ses faiblesses. Mais bon, pour le personnage de mère accaparant son fils et voulant lui donner une éducation idéale, c’est réussi.
Enfin, il y a le couple non-assumé de Kenji et Saeko. Lui (Nagai Masaru) est maître-nageur à la piscine du quartier, elle (Takizawa Saori) est instit à la maternelle du quartier et a donc pour élèves Rie, Ryôta et le fils d’Iwasaki. Je n’ai pas eu non plus beaucoup de sympathie pour eux ni pour leur histoire, il faut dire que les personnages n’ont pas beaucoup de relief. Faut dire que la tête de Kenji, supposé être le beau gosse sportif (mais la tête un peu creuse) m’est pas vraiment revenue. Mais bon, tout ça, c’est en arrière plan.
Bien sûr, c’est un drama du quotidien, pas de grande aventure mais plein de petits événements. Douze épisodes c’est assez conséquent, et ce n’est pas le genre de séries dont on s’enfile plusieurs épisodes à la suite, mais je dois dire que je l’ai suivie agréablement et que je ne me suis pas du tout ennuyée. Bien sûr, ça reste gentil et correct, mais le message sur la reconnaissance du travail des femmes au foyer est bien là. Et bien sûr même si les Yamamura et les Sugio ne vont pas faire une révolution dans tout le Japon, on nous dit quand même clairement qu’il peut y avoir des alternatives au modèle Papa au boulot, Maman à la maison. Ca peut être l’inverse, mais ça peut être aussi les deux qui travaillent si besoin est, sans culpabiliser la mère parce qu’elle ne s’occupe pas de ses enfants.
Ce que j’ai trouvé étrange dans le drama, c’est le quartier dans lequel habite tout le petit monde dont on suit l’histoire : ça fait vraiment décor, on se croirait dans un lotissement modèle, je sais pas si des endroits comme ça existent vraiment, mais c’est assez bizarrement artificiel. Mais par contre, le truc trop bien dans le quartier, c’est le supermarché : un Carrefour ! Ca m’a bien fait marrer de voir les deux pères au foyer faire leurs courses dans un Carrouf, on reconnaît bien, il y a même des noms de rayons en français ^^.
Sans être inoubliable, la musique est agréable, tout comme la chanson du générique. Un épisode spécial existe, mais comme il n’a pas encore été sous-titré je ne l’ai pas regardé pour l’instant. Je pense qu’il faudra attendre encore quelque temps, je surveillerai. Comme le douzième épisode ne comporte pas de vraie fin (mais c’est un peu relatif quand il s’agit plutôt d’une histoire tranche de vie), on peut penser que ce SP nous apporte des réponses.
Sans être révolutionnaire, At home dad est donc un drama très agréable que je conseille aux amateurs du genre et à tous les fans d’Abe Hiroshi. C’est quand même bien marrant de le voir apprendre à faire la lessive, la cuisine et tout ça ! ^^
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