Littérature japonaise 1

shorinzan darumaji

Toujours pour me débarrasser de ma liste de livres dans la colonne de droite et parce que je ne peux pas faire de note digne de ce nom livre par livre, voilà une petite note patchwork pour causer un peu littérature japonaise. J’avais déjà dit au moins une fois je pense que j’avais commencé à m’intéresser aux grands auteurs de la fin 19ème/début 20ème aussi bien pour les cours que pour le plaisir, j’ai donc commencé à les lire, et je compte bien continuer. Surtout que cette année, la littérature ce n’est plus une option, ça fait partie des cours obligatoires ^^. C’est pas pour ça que j’aurai forcément une bonne note, mais c’est bien la première fois que je prends autant de plaisir à lire pour les cours (enfin plutôt, lors de mon premier cursus je me souviens pas avoir lu grand chose ^^).

Il y a quelque temps déjà, j’ai lu Je suis un chat de Natsume Sôseki. Evidemment, rien que le titre m’avait attirée ! Le livre est assez long et assez dense mais est vraiment excellent. D’un côté le concentré d’humour avec la narration du chat, toutes ses aventures, ses dissertations sur la condition humaine, de l’autre une foule d’informations et de réflexions sur le Japon du début 20ème.

Plus récemment, j’ai lu Sanshirô, toujours de Sôseki,  et même s’il n’est plus question de chat, j’ai aussi beaucoup apprécié. Plus que Le jeune homme de Mori Ôgai, qui n’est pas si éloigné par le thème. Bien sûr, je ne vais pas remettre en question son écriture, c’est juste que j’y ai été moins sensible, je n’ai pas réussi à cerner complètement comment l’auteur considérait son personnage principal. J’ai lu que Sôseki avait une sensibilité plus féminine et Ôgai plus masculine, ça doit être un truc comme ça :).Mais ce n’est pas pour ça que je vais renoncer à l’idée de lire d’autres de ses écrits : d’abord La Danseuse, que je n’ai toujours pas lu, et aussi le recueil de récits historiques Vengeance sur la plaine du temple Goji-in, recommandé par un de mes profs (et traduit par ses soins ^^).

Au printemps dernier, j’avais lu la nouvelle Scènes d’été de Nagai Kafû et j’avais beaucoup aimé l’ambiance qui s’en dégage. Du coup, même si ce ne sera pas tout de suite, j’ai envie de lire d’autres textes de l’auteur, à commencer par La Sumida.

Pour le cinquième et dernier livre de cette note, je reprends le petit texte qui était dans ma liste pour le roman Je vous écris de Inoue Hisashi, auteur plus récent :

J’ai beaucoup apprécié ce roman original et surprenant par sa structure si l’on peut dire : chacun des chapitres est constitué de la correspondance d’un personnage différent à chaque fois, lettres qu’il a écrites aussi bien que reçues, ou même parfois des document officiels. On apprend à connaître tous ces personnages qui n’ont a priori rien à voir entre eux à travers ces lettres, avec la sensation étrange de fouiller dans leurs affaires. Le dénouement est également très surprenant, reprenant les ingrédients des différents chapitres mais dans une situation totalement différente. Un livre difficile à classer, mais que je conseille, que ce soit à ceux qui comme moi veulent apprendre à connaître la littérature japonaise ou aux autres !

Et pour finir, un lien très utile : le site Shunkin.net répertorie un très grand nombre d’écrivains japonais et liste leurs oeuvres disponibles en français, ainsi qu’un certain nombre de liens. Un site vraiment pratique et bien fait !

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