[Drama] Blackjack ni yoroshiku

blackjack ni yoroshiku

Titre japonais : ブラックジャックによろしく

Nombre d’épisodes : 11

Diffusé au : Printemps 2003

Chaîne de diffusion : TBS

Fiche : DramaWiki

Oui, enfin, j’ai pu voir ce drama que je voulais regarder depuis tant de temps ! Il m’intéressait évidemment parce que c’est Tsumabuki Satoshi qui y tient le premier rôle, mais aussi parce qu’on y retrouve Suzuki Kyôka, que j’aime beaucoup mais que je n’ai pas assez eu l’occasion de voir. Et puis, bien que ne l’ayant pas lu (j’y reviendrai plus loins dans l’article), je connaissais de nom le manga dont le drama est tiré (Say Hello to Blackjack pour l’édition française). C’était aussi l’occasion de voir ce que pouvais donner un drama en milieu hospitalier, étant donné que je n’en avais jamais vu et que je ne me vois pas me farcir Code Blue avec le combo de la mort Tôda Erika/Yamapi.

Le héros de Blackjack ni Yoroshiku (je n’ai pas vérifié mais il me semble évident que ce titre est en référence au Blackjack de Tezuka) est Saitô Eijirô, tout frais sorti de l’école de médecine la plus réputée du Japon et qui va commencer son internat dans l’hôpital rattaché à cette école. On va le voir travailler dans différents services, prendre en charge différents patients et avoir affaire à différents médecins. Il va se rendre compte très rapidement que la vision qu’il se faisait du métier est loin de la réalité, et va à de nombreuses reprises douter de sa vocation.blackjack ni yoroshiku

Je me vois une nouvelle fois obligée de mettre de côté toute notion d’objectivité étant donné le degré de choutitude de Tsumabuki Satoshi, Oui, évidemment, je l’ai trouvé très bien, et son personnage est intéressant car même s’il est du type jeune premier bourré d’idéaux qui veut changer le monde, ces caractéristiques ne sont pas poussées à l’extrême et sont même bien nuancées. Il lui arrive d’avoir tort, il lui arrive de faire des erreurs, et les différents médecins qu’il rencontre, même s’ils sont la plupart là pour illustrer les défauts du système hospitalier (réputation, hiérarchie et argent avant tout), ont eux aussi des nuances bien appréciables.blackjack ni yoroshiku

Suzuki Kyôka est Akari, une infirmière qu’Eijirô rencontre dans un hôpital où il travaille de nuit pour boucler les fins de mois. J’ai encore une fois beaucoup aimé l’actrice, qui est vraiment très classe et est parfaite pour ce personnage ambigü, qui aide Eijirô mais se montre aussi parfois très dure avec lui. Le personnage qu’on voit le plus ensuite est Dekune, ami d’Eijirô lui aussi interne. J’ai pas accroché à 100% au jeu de Katô Koji (le flic de Kurosagi, je m’en souvenais pas du tout), mais au fil des épisodes Dekune se révèle être un personnage sympa, et sa situation a une réelle utilité dans l’histoire.blackjack ni yoroshiku

Du côté des personnages qu’Eijirô rencontre au fil de ses stages dans les différents services de l’hôpital, on peut retrouver Ayasa Haruka puis Kuninaka Ryôko du côté des infirmières. Du côté des médecins, on peut voir Miura Tomokazu, Harada Yoshio (le papa de Kimu dans Engine), ou encore Shoufukutei Tsurube (le boss yakuza de Tiger & Dragon). Ca fait toujours plaisir de croiser des têtes connues, et si on ne voit ces personnages que le temps de quelques épisodes, la plupart d’entre eux sont assez développés pour qu’on s’attache à eux.blackjack ni yoroshikublackjack ni yoroshiku

Comme je le disais en introduction, le drama est l’adaptation d’un manga. Ayant les deux premiers volumes en main, j’ai pu en les feuilletant me rendre compte que l’adaptation semblait suivre l’histoire originale de près. Ca fait des années que j’avais acheté ces deux volumes d’occasion, mais je ne les avais jamais lus parce qu’il yavait toujours autre chose pour m’occuper et que c’était pas plus mal pour mon portefeuille de ne pas commencer à suivre une série supplémentaire. Mais là du coup, j’ai bien envie de le lire ce manga !

D’après les résumés des tomes, les 11 épisodes semblent couvrir les quatre premiers tomes, qui correspondent apparemment aux deux premiers arcs de l’histoire : le service de cardiologie, le service de médecine interne, et enfin le service de réanimation néonatale. Apparemment, dans le manga, Saitô va ensuite en cancérologie et en psychiatrie, ça doit donc être encore moins gai, mais ça aurait été sympa de voir ça en drama aussi. parce qu’en fait c’est le seul gros défaut du drama, c’est que ça se suit tellement bien qu’on regrette que ça se termine. Mais le fait que l’adaptation ne soit que partielle ne dérange pas vraiment étant donné le découpage de l’histoire. Il existe un épisode spécial, je me demande quel est son contenu, en tout cas je crois que je vais avoir du mal à le trouver -_-.blackjack ni yoroshikublackjack ni yoroshiku

Il ne faut surtout pas que j’oublie de dire un mot sur la bande sonore, qui est vraiment excellente, en particulier la musique mélancolique au saxo qu’on retrouve à chaque épisode. La chanson thème est de Hirai Ken, et comme pour Hachimitsu to Clover, au début je la trouvais gnangnante, mais j’ai fini par la trouver très jolie.

Pour peu qu’on apprécie les séries hospitalières, Blackjack ni yoroshiku et un drama tout à fait réussi qui convaincra je pense très facilement, de par la qualité des personnages et de l’interprétation. Avec sa musique et ses plans de la ville au soleil couchant par exemple, le drama a une ambiance bien à lui. La trame qui dénonce les nombreuses failles du système japonais est très intelligente, tout en se passant d’un héros idéaliste et tout-puissant qui change tout en un claquement de doigts. A voir, et à lire aussi je crois ! ^^

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