[Anime] Hidamari Sketch

hidamari sketch

Titre japonais : ひだまりスケッチ
Nombre d’épisodes : 12 épisodes
Année de production : 2007
Licence en France :
 Aucune
Fiche :
 Animeka ; ANN

Voilà maintenant plusieurs semaines que j’ai terminé la première saison de cette série tranche de vie que j’avais repérée il y a quelque temps et dont j’avais dû entendre parler chez Sirius. J’ai eu du mal à accrocher aux deux premiers épisodes, mais j’ai fini par apprécier les quatre héroïnes ainsi que l’humour et l’univers graphique particulier de la série.

Hidamari Sketch nous fait suivre le quotidien de quatre jeunes filles élèves dans une école de dessin et qui habitent toutes dans la même résidence, appelée Hidamari. Voilà, au moins on sait d’où vient le titre. Evidemment, chacune a une personnalité bien particulière : il y a d’abord Yuno, timide et enfantine, sur qui se focalise plus particulièrement la série (notamment à chaque fin d’épisode). Ensuite, il y a Hiro, qui est obsédée par son poids qui tient un peu le rôle de la grande soeur.

La binoclarde de service est Sae, qui écrit des romans à l’eau de rose mais se fait toujours vanner car contrairement à ce qu’elle prétend elle n’a aucune expérience avec les garçons. Enfin, la plus tarée du lot est Miyako, blondinette montée sur ressorts (et qui est en mode booooing, ce qui désespère Sae). Les autres personnages sont peu nombreux : il s’agit principalement d’une prof, du directeur de l’école et de la propriétaire de la résidence, qui là encore sont tous spéciaux à leur façon.

hidamari sketch

Ce procédé de réunir des personnages au caractère à la limite du stéréotype est évidemment très fréquemment utilisé, mais quand le reste suit ça passe bien, et c’est le cas avec Hidamari Sketch. Miyako m’a rappelé la deuxième soeur dans Minami ke, pas étonnant étant donné la similitude de genres des deux séries, à la différence près que je n’avais pas accroché à Minami-ke et que je m’étais donc arrêtée à la première saison.

Hidamari Sketch m’a également fait penser à Sayonara Zetsubou Sensei (dont là aussi je n’ai vu que la première saison) au niveau de la mise en scène et du doublage : on a comme une distance entre les personnages et les voix, comme si le but n’était pas de faire croire que le perso parle vraiment, ça a quelque chose d’un peu théâtral. Enfin, sûrement que personne voit où je veux en venir, mais bon, comme on dit, je me comprends ! ^^

hidamari sketch

Le design des personnages n’est pas surprenant, et comme souvent dans le genre, ils ont une palette d’expression bien variée. Par contre, les décors ne sont pas du tout commun. Souvent très géométriques et minimalistes, ils intègrent régulièrement des éléments réels, comme photographiés (ça a un nom ce procédé, sûrement ? ^^), et sont utilisés dans des plans particuliers (par exemple, plan fixe sur les marches de l’escalier et bruits de pas quand les quatre filles quittent la résidence. On aime ou pas, mais il faut au moins reconnaître que c’est original.

Comme la plupart des séries tranche de vie et quotidien (et là c’est quotidien vraiment au sens strict du terme car un épisode = une journée), la série ne se regarde pas d’une traite. Un épisode de temps en temps, au plus un par jour. Ca suffit pour mettre de bonne humeur ! J’ai en tout cas pour ma par beaucoup apprécié le côté « profitons des choses simples au quotidien », pas trop appuyé mais bien présent, et le degré bien dosé de « déjantitude ».

hidamari sketch

Ma consommation d’anime a énormément baissé ces derniers temps, mais je compte bien regarder les deux saisons suivantes (Hidamari Sketch × 365 et Hidamari Sketch × ☆☆☆) ainsi que les épisodes spéciaux. Comme d’habitude avec les séries tranche de vie, les amateurs d’action et d’aventure peuvent passer leur chemin, mais pour ceux qui apprécient les séries d’un genre un peu plus contemplatif il ne faut pas hésiter à tenter le coup, il faut être sur la bonne longueur d’onde question humour et apprécier un minimum l’aspect graphique.

1 Comment

  1. Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog

    Content que tu aies apprécié la série. (Et merci pour le lien, t’as trouvé le tout premier vrai billet de mon blog!) Que deviendrais-je sans ces quelques « séries tranche de vie » en cette triste époque ? Au début, on risque bien sûr de s’ennuyer mais plus le temps passe et plus on s’attache aux personnalité de chacune. Quand Yuno finira sa troisième année, on aura sûrement un paquet d’émotions nostalgiques qui resurgiront pour enfin encenser la série au même titre qu’Aria.

    Sinon c’est en effet le même studio que pour Sayonara Zetsubou Sensei et j’avoue que SHAFT parvient à transcender l’œuvre originale comme bien souvent. Pour les éléments réels du décors, je ne sais pas. Peut-être peut-on parler de « computer graphics » ?

    Écrit par : Sirius | 28.12.2010

    Ca me fait plaisir que tu aies laissé un commentaire sur ce billet ! Ah, et puisque tu mentionnes le doux nom d’Aria, je tente encore de résister à l’envie de regarder la dernière saison, mais ça ne va pas durer ! Voilà des séries qui se savourent tout tranquillement ^^.

    Écrit par : Katzina | 01.01.2011

Leave a Reply

Your email address will not be published.


*