Cela fait des années que j’ai toujours plus ou moins une dizaine de billets drama en retard et avec la naissance de ma fille il y un an et demi, si ma consommation a encore baissé cela n’a pas empêché le retard de s’accumuler davantage. Comme je ne peux toujours pas me décider pour de bon à ne jamais écrire certains billets (c’est valable aussi pour d’autres sujets que les drama, et c’est pour ça que c’est autant un problème !), je suis arrivée à ce compromis avec moi-même : pour l’instant, histoire de laisser un trace sur le blog de tout ce que j’ai vu, il faut que j’utilise un format (bien plus) court. On verra si un jour j’ai le temps de faire une critique de la longueur habituelle, avec des screencaps qui prennent généralement bien du temps à trouver s’il s’agit d’un drama que j’ai vu sur la télé et pas sur l’ordi.
Je commence donc par faire un peu de ménage en reprenant les drama non traités vus en… 2018 ! Oui, y’a des trucs que j’ai vus y’a 5 ans ou presque dont j’ai toujours pas parlé. Ceux qui ne faisaient pas partie de mon top annuel, en fait, ce qui explique en grande partie pourquoi. C’est quand même généralement plus facile d’écrire sur quelque chose qu’on a aimé, même si du coup ça amène la question d’arriver à rendre justice à l’oeuvre. Du coup c’est pas dur à deviner : à l’avenir ça sera les drama que j’ai le moins aimés qui passeront à la trappe, sauf cas particulier comme les asadora !
Ryûsei no kizuna
Ce drama avait été un de la première quinzaine de séries japonaises que j’ai vues. A ce moment, je ne connaissais pas encore pas bien le travail du scénariste Kudô Kankurô et je ne savais pas non plus vraiment que Higashino Keigo était un auteur à succès dont les romans étaient largement adaptés pour le petit ou grand écran. Je souhaitais revoir Ryûsei no kizuna sous ce double prisme, et je dois dire que j’ai passé un bon moment. J’ai retrouvé avec plaisir les schéma d’épisode comme Kudô sait si bien les faire, et si le fond de l’histoire est tragique les petites arnaques de la fratrie Ariake et leur côté parfois assez comique se mélangent bien. Même avec ma mémoire de poisson rouge concernant les fictions, je me suis vite souvenue du coupable parce que ça suit un schéma qu’on retrouve un peu trop souvent sur le petit écran japonais. Côté casting, ça m’a fait plaisir de me rendre compte du nombre d’acteurs et actrices que j’ai revues par la suite dans des drama de Kudô, encore plus en fait avec le temps qui a passé depuis ce revisionnage !
Hachimitsu to clover
Après avoir re-revu l’adaptation animée (est-il la peine de rappeler que c’est un de mes anime de coeur qui m’a en plus permis de découvrir des super artistes musicaux ?), j’avais entrepris de relire le manga original de Honey and Clover et aussi du coup de revoir le drama, pour pouvoir décider si c’était une bonne adaptation. Si la fidélité à l’oeuvre originale est loin de tout faire (Fullmetal Alchemist en est certainement la meilleure preuve, vive le premier anime :D), on est toujours en droit de questionner la légitimité de certaines prises de liberté. Et surtout du rendu de l’ambiance et du choix des acteurs. Au final, je ne sais toujours pas. Ce qui n’a pas changé, c’est que non, désolée, Narimiya Hiroki ce n’est pas Morita. Même si j’appréciais au bout du compte un peu plus l’acteur que la première fois, ça cadre toujours pas. Et pour Hanamoto, pas tout à fait non plus. Pour le reste, franchement, oui. Y compris Matsushige Yutaka, notre Gorô national, dans le rôle du vieux prof qui court après Morita ! Et puis si la chanson de Hirai Ken est sympa, je me demande pourquoi la production n’a pas pu choper une chanson de Spitz pour être en continuité avec l’anime et même avec le film, pour lequel le groupe avait fait une nouvelle chanson même. C’est à voir pour se faire une idée soi-même si on est fan de l’univers Honey and Clover, mais c’est difficile à conseiller à ceux qui souhaitent le découvrir, ou même voudraient juste voir un drama sans aller plus loin.
Tsumi to batsu: A falsified romance
J’avais vu ce drama WOWOW sur Prime sans sous-titres, et si je n’avais pas eu de gros soucis de compréhension sur le coup c’est au moment de vouloir écrire un billet dessus que j’ai mesuré à quel point le contenu japonais que je regardais sans aucun sous-titre me sortait de la tête encore dix fois plus vite. C’est pareil quand je parle aux gens en fait, parce que bizarrement y’a pas de sous-titres (ça viendra sûrement XD). Ce dont je me souviens très bien quand même, c’est à quel point l’événement clé dans le premier épisode m’avait retournée. J’ai jamais vu des masses de films ou séries violents, c’est pas prêt de se produire plus à l’avenir, bien au contraire. Mais là, la manière dont c’est amené, joué et filmé, c’était particulièrement marquant. Mais par la suite, plus ça avançait, moins l’intensité était présente même s’il restait des éléments intéressants (et aussi très malaisants). En tout cas, chapeau à Kôra Kengo, et aussi à Hashimoto Ai. Je finis en précisant un truc qui devrait être en intro dans une critique digne de ce nom : le drama est l’adaptation d’un manga qui est lui-même une adaptation dans un contexte japonais et contemporain de Crime et Châtiment. Roman que je n’ai absolument pas lu vu mon manque de culture :).
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