Titre japonais : ウルフズ・レイン
Nombre d’épisodes : 30 épisodes (26 + 4 OAV)
Année de production : 2003
Licence en France : Beez
Fiche : Animeka ; ANN
Ca faisait vraiment longtemps que je connaissais cette série de nom, depuis que les premiers DVD étaient sortis chez Beez je pense. C’est pas l’envie qui me manquait de la voir, mais à l’époque Dybex était déjà là pour me ruiner avec ses DVD à l’unité, et ceux de Beez étaient encore plus chers. Wolf’s Rain est donc resté longtemps dans ma liste de séries à voir, jusqu’à ce que je tombe sur le coffret de l’intégrale de la série en VOST à 15 euros au Japan Expo. J’étais supposée pas dépenser de sous, mais une si belle affaire, je ne pouvais pas rater ça ! J’ai donc enfin pu regarder cette série, mieux vaut tard que jamais ^^.
L’histoire se passe dans un monde désolé où les loups ont acquis le pouvoir d’envoûter les humains pour prendre leur apparence afin d’éviter d’être pourchassés. Au début de la série, on assiste à la rencontre de quatre jeunes hommes/loups qui vont partir en quête du paradis des loups. En parallèle, on peut suivre Quent, shériff accompagné de son chien qui traque les loups sans pitié, ainsi que le couple (ou ex-couple) Hobb et Cher, le premier étant flic, la deuxième étant une scientifique étudiant Cheza, la mystérieuse fille-fleur liée aux loups. Darcia et son oeil mystérieux ne tardent pas non plus à faire leur apparition. Parmi ces protagonistes, certains comme les loups recherchent le paradis, d’autres se trouvent embarqués dans cette quête plus par un concours de circonstances.
L’ambiance post-apocalyptique du monde, avec ses technologies perdues, l’existence de nobles qui semblent tout-puissants et ses villes-dômes n’a pas été sans m’évoquer Ergo Proxy, même si au bout du compte c’est très différent. J’ai bien aimé le fait qu’à cet univers soit ajouté un côté plutôt fantasy avec les loups qui se « transforment » et toute la mythologie qu’il y a autour d’eux. L’univers choisi fait que les décors des villes tout comme les paysages ne sont pas forcément si variés, mais je les ai quand même trouvés sympas, et la ville qu’on voit à la fin de la série est vraiment chouette. Je ne suis pas fan non plus à 100% du chara design, en fait ça variait vraiment d’un personnage à l’autre. Par contre, le design des loups ainsi que leurs mouvements sont vraiment bien faits.
On s’attache très vite à la petite meute des quatre loups, et on apprend à les connaître en même temps qu’ils font connaissance entre eux. Ils sont tous très différents et entrent souvent en conflit sur quoi faire et comment le faire, mais ils finissent par devenir très proches, et c’est une facette de la série que j’ai beaucoup aimée. Il ne s’agit pas seulement d’aventure et de combats, il s’agit aussi de liens entre les personnages. Cela est vrai pour les quatre héros aussi bien que pour les autres personnages. Certains trouveront que ça crée des lenteurs, moi j’ai trouvé que ça rendait l’histoire plus intéressante. Au début, Toboe était un personnage qui m’agaçait pas mal : une vraie tête de fille, chiant et gaffeur comme pas deux. Mais l’évolution du personnage fait que j’ai fini quand même par m’attacher à lui, et qu’il apporte vraiment quelque chose au groupe.
Le fait que l’histoire soit vue du point de vue de différents personnages et pas que de celui des loups, et la façon comment ces personnage se croisent, font équipe ou s’opposent, est également bien pensé. J’ai fini par bien apprécié Quent, même si son type de personnage qui cherche à se venger est assez classique. J’ai aussi aimé Cher et Hubb, dont l’histoire introduit un soupçon de romance sans que ça soit en décalage avec le reste. Les épisodes 15 à 18 sont des récapitulatifs des 14 premiers épisodes. Oui, quatre épisodes récapitulatifs, rien que ça ! Chaque épisode présente le point de vue d’un personnage différent, c’est donc pas mal fait, mais ça reste du résumé de choses déjà vues, et comme la plupart de gens j’imagine, j’ai trouvé ça bien trop long ! La série faisait au départ 26 épisodes, et si les événements du 26ème épisode mettent en effet un terme à certaines choses, ils sont loin de tout régler.
Heureusement, pour palier à ce manque, et pour compenser les 4 épisodes-résumés, 4 OAV ont été réalisés, et du coup on considère que la série fait 30 épisodes. Et ces quatre épisodes supplémentaires sont un vrai régal. La fin, elle plaît ou pas, mais c’est une vraie fin, ça c’est sûr ! Après, on peut toujours dire qu’on aurait voulu en savoir plus sur Cheza, sur les nobles, sur le paradis, sur la catastrophe qui avait mis le monde dans cet état… Mais il y a tellement de séries où en n’en sait jamais assez ^^.
La bande sonore de l’anime est superbe. Tout comme pour Cowboy Bebop, Kanno Yoko fait preuve d’une grande variété dans ses compositions, pour les instruments comme pour le style. Elle a également composé les chansons des génériques. Je ne suis pas personnellement fan de l’opening, mais la compositrice maîtrise tout à fait le genre. L’ending est une jolie ballade au piano. Il y a aussi plusieurs autres chansons qu’on entend dans les épisodes, le contraste avec les instrumentaux donnant encore plus de richesse au tout.
J’ai suivi cet anime avec grand plaisir, je ne me suis pas ennuyée une seconde (sauf avec les quatre épisodes mentionnés, qu’on peut tout à fait omettre), et je le conseille vraiment. Surtout qu’il est enfin à un prix plus qu’abordable ! Le coffret que j’ai est dispo sur la boutique de Beez à 20 euros à peine, apparemment, c’est une très bonne occasion. Ou alors si vous avez l’âme d’un collectionneur, il y a le coffret collector VO/VF à 120 euros, qui a l’air très beau en effet. A ce prix, il peut… ^^
Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog
Cela fait bien 2-3 fois que je tombe sur cet anime fort intéressant à la télé mais à chaque fois j’arrive au beau milieu de la série… Mais ton article ne fait que confirmer mon impression, Wolf’s Rain est à voir.
Écrit par : Niko | 27.09.2009
Ca fait plaisir. J’avais peur que tu n’aimes pas 🙂 Wolf’s Rain est l’anime qui m’a plongé dans la Japanimation.
Il est indéniable que le point fort est la musique, tout simplement parfaite. Yoko Kanno a la baguette, comment pouvait-il en être autrement? 😉
Écrit par : Méta | 27.09.2009
@Niko : A moins de ne pas adhérer du tout à l’univers, sinon c’est clair que cet anime vaut le coup d’être regardé, surtout que comme je le disais on le trouve maintenant pour pas cher du tout ^^.
@Méta : C’est sûr que sans la musique ça ne serait pas du tout pareil, même si a priori ça n’a rien à voir avec le scénario ou le côté visuel ^^.
Écrit par : Katzina | 28.09.2009