[Cher journal #54] Mon mois de septembre 2021

Au début du mois de septembre, il s’est mis à faire frais et gris comme si l’été s’était terminé tout d’un coup. Mais on a ensuite de nouveau eu des pointes à plus de 30 degrés, quand même plus supportables car il n’y avait plus autant d’humidité dans l’air et la chaleur tombait un peu en soirée. Mais quand même pas assez pour se passer de la clim vu ma sensibilité à la chaleur. Déjà que je manquais de sommeil, je pouvais pas non plus me plomber les nuits encore plus. Plus le mois a avancé, plus ça a senti la fin de l’été, ce que j’attends chaque année avec impatience et encore plus cette année car ça voulait dire mettre enfin derrière nous ces fichus jeux olympiques et espérer que la situation sanitaire s’améliore assez grâce à la vaccination. Surtout que la fin du mois de septembre correspondrait avec la fin du quatrième trimestre et donc les trois mois de la petite crapule sans dents. Hélas, des soucis de santé pas graves mais vraiment chiants sont venus bien me plomber le moral -__-. Mais malgré ça, le mois de septembre a été aussi un mois où un grand changement s’est dessiné pour ma petite famille !

Le mois de septembre a commencé en beauté avec la suite de ma mastite, dont je pensais d’abord m’être débarrassée car la fièvre était complètement tombée. Mais elle a repris de plus belle et il était évident que je ne m’en tirerais pas sans une aide médicale. Nous avions d’abord contacté la sage-femme qui avait fait mon suivi de grossesse et les visites post-partum, elle nous a conseillé de demander l’aide de celle qui nous l’avait présentée au début de ma grossesse et qui habite beaucoup plus près de chez nous. Je ne sais pas pourquoi, je sentais en fait que je reverrai cette sage-femme qui m’avait bien aidée à trouver la solution qui me convenait pour ma grossesse et mon accouchement, et effectivement ça a été le cas même si je m’en serais bien passé ! Le vendredi 3, j’ai été voir un généraliste qu’elle m’a recommandé car il n’était pas loin et était équipé pour faire des échographies. L’examen a confirmé une inflammation sur une large zone, et j’ai dû commencer un traitement antibiotique. Je voulais l’éviter vu les effets secondaires sur la flore intestinale et vaginale, mais évidemment j’allais pas risquer de me taper une septicémie s’il y avait bel et bien une infection et pas seulement une inflammation. Déjà les pointes à 41 degrés de fièvre qui me laissaient en nage la nuit quand ça retombait comme si j’avais été une cocotte minute dont la soupape avait un peu tardé à se déclencher, c’est pas super agréable. Ca a été direct artillerie lourde puisqu’on m’a passé des antibio en perf, et prescrit d’autres par voie orale. Par contre il ne m’a pas donné d’anti-douleur tout de suite, seulement quand je lui ai dit que les courbatures et le mal de tête m’empêchaient de dormir correctement. C’était la première fois que j’avais du paracétamol 500mg au Japon, et pas seulement du 200 !!!

On a dû retourner à la clinique tous les jours suivants à l’exception du dimanche pendant une semaine. C’est devenu presque une routine. Même si c’était pas loin, j’étais évidemment pas assez en forme pour y aller seule à vélo ou même marcher jusqu’à la gare pour prendre le train, qu’il valait de toute façon mieux éviter. Enfin, j’aurais pas eu le choix si l’autochtone avait pas pu me conduire en voiture ! Et heureusement que le trajet était pas long car c’était déjà assez pénible avec la circulation du matin de se retrouver bloqués au passage à niveau avec Duchesse qui pleurait dans son siège si elle arrivait pas à s’endormir -__-. Tout le monde m’attendait dans la voiture pendant que je me faisais faire ma petite perfusion. Je dis tout le monde car Messire était là aussi, vu que le yochien a été fermé pendant les deux premières semaines de septembre, j’y reviens après sinon ça va vraiment partir dans tous les sens ce bilan mensuel :D.

Débuté par ma deuxième visite au médecin pour une perf, l’anniversaire de mes 38 ans a été assez mémorable dans son genre. La veille, l’homme avait annulé la livraison du traiteur de kaiseki qui devait nous amener un super déjeuner car je savais que je n’aurais pas assez d’appétit. Heureusement, à l’heure du goûter j’avais assez faim pour un gâteau. Il en faut vraiment beaucoup pour que je n’aie pas du tout envie de manger, mais justement les deux jours précédents c’était vraiment pas top et c’est pour ça aussi que je savais bien que ça ne passerait pas sans traitement. A première vue pas génial de passer son anniversaire en pyjama avec encore des pics de fièvre à 40 mais j’ai pu encore me rendre compte cette fois que l’important c’était d’être bien entourée. J’ai eu des petits cadeaux qui m’ont fait plus plaisir qu’un gros cadeau (vu qu’on a le luxe de pouvoir s’acheter ce dont on a besoin le reste de l’année, je ne vois pas l’intérêt du cadeau histoire de faire un cadeau, à part les livres et les CD bien sûr :D). Au bout du compte, j’ai peut-être plus profité de cet anniversaire que ceux des quelques années précédentes, surtout que Messire est capable de s’impliquer plus que quand il était plus petit.

Le dimanche 5, la sage-femme est venue me faire un massage pour évacuer tout le lait stagnant dans les zones d’inflammation et favoriser la guérison. Le vendredi 10, ça faisait donc une semaine que j’étais sous antibios, la fièvre était complètement tombée depuis le lundi soir à peu près, mais le médecin voulait que je continue à venir pour des perfusions car si on arrêtait c’est certain que ça reprendrait. J’en avais marre de venir me faire piquer, il me semblait qu’à ce stade le traitement par voie orale serait suffisant. La sage-femme était du même avis, elle savait bien que le médecin était de la vieille école à ne pas voir les effets secondaires des antibios. Elle est revenue le samedi 11 pour une autre massage et m’a confirmé que l’inflammation était déjà assez résorbée pour guérir seule. J’ai donc décidé de ne pas retourner à la clinique le lundi suivant et de commencer plutôt une cure de probiotiques :).

Avec tout ça, j’ai eu peur de ne pas pouvoir aller faire ma première injection de vaccin corona alors que ma ville avait enfin ouvert la vaccination à ma tranche d’âge dans les centres municipaux et que j’avais pu avoir facilement un rendez-vous. Heureusement, comme la fièvre était tombée pour le matin du mercredi 8 j’ai pu y aller et ça a été vite ! J’étais impatiente d’avoir la deuxième injection et d’en finir (même si on parle aussi de troisième injection ici bien sûr). Les 3 semaines entre les deux m’ont paru plutôt longues. Même une fois guérie, le moral était pas au top car j’avais l’impression d’avoir été complètement coupée dans mon élan de reprendre progressivement mes activités et d’essayer d’établir une nouvelle routine après deux mois de post-partum.

Une semaine après mon anniversaire, j’étais cette fois assez en forme pour profiter du super repas kaiseki ! L’autochtone a vraiment trouvé un bon plan, même hors période de pandémie et sans nouveau-né ça peut être sympa de se faire livrer de la bonne bouffe à la maison au lieu de se déplacer dans un restaurant. Bien sûr c’est pas le même prix que le resto de soba du coin mais quand on a quelque chose à fêter c’est top.

A la mi-septembre, on a eu la visite d’une autre sage-femme, celle des services municipaux cette fois, qui venait vérifier la santé de la petite Duchesse. Elle devait venir à la base au début du mois mais vu mon état de santé on avait reporté. La petite bête grandit toujours aussi bien, le prochain examen pour ses 3-4 mois était prévu sur place au centre de santé municipal (je sais pas si c’est l’équivalent au niveau municipal de la PMI en France ?).

Avec l’arrivée du mois de septembre, la période de candidature et examens d’entrée pour les écoles privées ou internationales s’est approchée à grands pas. Je ne sais même plus si j’en ai parlé ici en fait ! Jusqu’au printemps, on était plus ou moins fixés sur une école internationale, un peu par défaut car de toute façon l’école parfaite pour Messire n’existe pas à Tokyo vu qu’il faut prendre en compte à la fois les langues d’enseignement et la pédagogie. Je ne veux pas d’une école japonaise classique (question de pédagogie) mais une école internationale en anglais ne me semble pas non plus le meilleur choix pour mon fils même si j’espère bien qu’il apprenne avec plaisir la langue de Shakespeare et la maîtrise bien. Et pour moi, Le lycée français n’a pas assez d’arguments pour justifier un déménagement dans un quartier où il serait facile d’accès. J’ai découvert par hasard une école qui a attiré mon attention même si elle était japonaise (car justement pas tout à fait classique), et on a fini par la considérer comme premier choix. Il se trouve que cette école est à peu près à la même distance que celle repérée avant, donc en théorie l’homme pourrait aussi y conduire Messire en voiture (c’est en partie pour ça qu’on en a acheté une) car là encore avec les transports en commun ça ne serait pas direct et un peu trop long. Mais bon, même si je me décidais enfin à passer mon permis pour pouvoir remplacer le chauffeur s’il n’est pas dispo avec son travail, c’est pas un rythme de vie qu’on souhaite sur le long terme si on peut trouver une autre solution.

J’ai regardé par curiosité combien coûterait une maison à distance de marche de l’école. Et en fait j’en ai trouvé une très récente qui non seulement était parfaite niveau taille et nombre de pièces, mais qui pour plusieurs raisons était à un prix bien plus raisonnable que ce qu’on aurait pensé. Il était trop tôt pour prendre la décision de déménager vu que les résultats d’admission seraient début novembre, mais on a décidé d’aller la visiter. Il y avait des points négatifs sur l’environnement (une grande rue sans trottoir comme il y en a en fait énormément en périphérie de Tokyo je crois), mais la maison elle-même était top. On ne pourrait pas trouver quelque chose d’aussi bien à ce prix, et si on revenait à notre projet de construire, ça prendrait des mois pour trouver un terrain assez grand mais pas trop cher pour pouvoir y mettre une maison à la bonne taille (le marché est un peu monopolisé par les constructeurs de maisons clé en main, et en gros plus le quartier est cher, plus les maisons clé en main sont petites pour rester dans un budget plus accessible). On a visité la maison le 19 septembre, le lendemain on est revenus pour explorer un peu le quartier et voir ce que donnerait le trajet vers l’école. Et après tout est allé très vite !

On avait vraiment peur que quelqu’un l’achète à notre place si on attendait de savoir si Messire était vraiment pris à l’école qu’on visait. Même si la pandémie a changé la donne et que c’est toujours dur d’imaginer ce que sera la vie « d’après », l’homme avait déjà parlé de déménager dans un quartier un peu plus pratique et plus fourni en commerces et surtout restaurants. On a considéré aussi que si Messire devait finir à l’école publique celle de notre nouveau quartier potentiel avait des chances d’être mieux que celle de notre quartier actuel. Même avec un quartier très commerçant à 2km plus d’autres quartiers très chouettes accessibles plus facilement en vélo, en bus ou en train, ça n’était pas évident de se projeter car au bout du compte on a pris nos petites habitudes là où on est depuis maintenant 6 ans. Mais les points positifs de la maison l’ont emporté (clim centrale et plein de rangement, comme ce qu’on voulait quand on pensait faire construire !) alors on a décidé de tenter le pari et le 26 septembre, on était dans une agence immobilière de Kichijoji pour signer le compromis d’achat ! Certes, de nombreuses chaînes d’agences immobilières sont présentes à Kichijoji donc ça ne doit pas être rare de se retrouver là-bas quand on achète dans l’ouest de Tokyo, mais c’est quand même marrant car c’était le bâtiment juste à côté de celui où se trouvait l’agence par laquelle on a acheté notre future ex-maison en 2015 ! Bien sûr, on va attendre que Messire finisse son année au yochien pour déménager, ça sera donc fin mars 2022. Ca m’arrange bien qu’on ne soit pas pressés, vu que j’ai cette fois une occasion à ne pas louper pour enfin donner/vendre/jeter ce que j’ai trié depuis des mois !

Le matin du 29 septembre, comme trois semaines pile avant, j’ai laissé Duchesse et j’ai enfourché mon vélo pour aller faire ma seconde injection de vaccin. C’était seulement la deuxième fois que je remontais à vélo, et même si on dit que ça ne s’oublie pas, il faut croire que si car j’ai trouvé le moyen de déraper sur la pédale avec mon pied gauche et de me faire une entorse vers l’avant, ainsi que de m’écorcher le talon. Sur le coup je pensais que ça allait mais j’ai dû m’arrêter un peu plus loin car ma vue se troublait. Ca m’a rappelé ma tendre jeunesse, quand je m’étais fait une entorse à la cheville droite un samedi matin avant d’aller en cours en terminale en me prenant les pieds dans la barre de mon lit mezzanine. J’avais un peu tourné de l’oeil aussi ! C’est passé, et j’ai pu aller jusqu’au centre de vaccination faire ce pour quoi j’étais venue. En sortant, ma cheville qui jusque là n’était pas trop douloureuse s’est mise à me faire de plus en plus mal. Pour pédaler au retour ça a été, mais une fois à la maison je ne pouvais plus poser correctement le pied par terre. Même une fois allongée, la douleur a persisté quelque temps. J’ai bien dû me bouger pour aller chercher Messire qui finissait le yochien en fin de matinée parce que l’autochtone avait une réunion. J’aurais pas pu y aller à pieds, donc j’ai pris le vélo mais pas question de prendre Duchesse avec moi surtout dans cet état donc heureusement qu’elle a été sage avec son papa :).

Même si je savais que je n’avais rien de cassé, j’ai préféré consulter et j’ai eu des anti-inflammatoires en cataplasmes et par voie orale. Le lendemain et le surlendemain, je pouvais marcher un peu mieux mais il était quand même hors de question de porter Duchesse dans les escaliers ou de la bercer et la promener dans le porte-bébé. Et oui, son père a fait tout ce qu’il a pu pour prendre le relais, heureusement, mais psychologiquement c’est dur de se sentir impuissante et de ne pas pouvoir s’occuper de son bébé correctement. Je dis pas que ça aurait été sympa à un autre moment, mais là ça tombait quand même particulièrement mal. Pendant la dizaine de jours suivants, c’est la nuit que ça m’a le plus gênée car j’avais du mal à trouver une position pour dormir. Oh là là mais du coup je vous ai spoilé le programme de début octobre là, ça va pas du tout :D.

En septembre, comme aller au resto n’était toujours pas d’actualité et que ça a été dur de tenir le rythme en cuisine, on a mangé encore plusieurs fois des bentos de nos restos préférés. Et puis on a aussi tenté le demae des deux restos de soba les plus proches de chez nous. Les demae, c’est la livraison à l’ancienne à la japonaise avant Uber, réalisée par le personnel du restaurant et avec leur propre vaisselle qu’ils passent rechercher après, et non des contenants à usage unique. Donc mis à par un peu de film plastique pour maintenir les plats au chaud, pas de déchets !

En cuisine, le washoku a été un peu plus présent, et j’ai surtout essayé de faire des soupes en plus des petits plats de légumes habituels. A part ça, j’ai refait une harira et une salade de patates douces aux épices, ou encore le délicieux riz thai coco coriandre avec du tempeh mariné.

La patate douce a aussi été présente en porridge au petit déjeuner, et j’ai aussi tenté une autre recette de porridge de quinoa et millet aux épices. Messire a pas été fan (le curcuma c’est spécial !) mais il a adoré le granola choco banane ! Il y a eu une autre recette à la banane pour le goûter avec un gâteau noisette banane, toujours avec la même délicieuse base que j’ai utilisée maintenant avec un paquets de fruits différents. Et pour la première fois depuis longtemps, j’ai refait du pain de mie !

A la fin août, la nouvelle est tombée comme quoi la rentrée n’aurait pas lieu et que le yochien resterait fermé jusqu’à la fin de l’état d’urgence (car oui, on était en état d’urgence, et non, apparemment ça n’avait rien d’incompatible avec la tenue des JO !). Vu la situation (la pire au Japon depuis le début de la pandémie), je me disais qu’il vaudrait mieux ne pas remettre Messire au yochien, mais vu qu’il avait déjà eu un mois de vacances et que je devais m’occuper de Duchesse, je me disais que ça serait dur et j’hésitais beaucoup. Au bout du compte, je suis contente qu’on ait décidé pour moi, surtout que ça montrait que le problème était pris au sérieux. Les autres mères se sont au début « rebellées » car elles ne comprenaient pas cette décision. Les autres yochien et les écoles primaires restaient ouvertes donc il n’y avait pas lieu de fermer pour elles. Mais justement c’était ça le problème, les grands frères et grandes soeurs en primaire risquaient de ramener le virus à la maison et de le transmettre au reste de la famille. Bref, pendant deux semaines de plus, Messire est resté à la maison et a passé pas mal de temps dans le bureau de son père. On pensait d’abord lui acheter un bureau à sa taille pour qu’il puisse s’installer correctement pour ses activités, mais du coup on a réussi à en improviser un avec une des étagères en bois qu’on avait dans les placards avant les faire réaménager il y a quelques mois. Du coup c’est bien de rien avoir acheté car à la nouvelle maison il y a des bureaux intégrés dans les chambres !

Pendant la deuxième semaine de fermeture, il y a eu plusieurs jours où on pouvait passer le matin chercher des activités à faire. L’une d’elles était prendre un sac et une pince pour ramasser les ordures dans le voisinage. Messire a bien apprécié, tellement qu’il a demandé à garder la pince et prendre un autre sac le lendemain ! On est allé au grand parc près de la maison, où il y a toujours des coins vraiment dégueulasses, et le sac a été vite rempli ! La propreté légendaire des Japonais est un peu sélective ^^. Passée la mi-septembre, le yochien a partiellement rouvert en prenant les enfants un jour sur deux (un jour les grands, un jour les petits) de 9h à 11h30, pas plus tard pour qu’il n’y ait pas de bento à prendre sur place ensemble. C’était un bon compromis en attendant que la situation s’améliore encore un peu et une bonne transition vers une reprise à plein temps pour octobre.

En septembre, Messire a voulu aller passer une nuit chez ses grands-parents. Du coup, ça ne s’était pas fait avant la naissance de sa soeur, c’est pour ça que c’est ses grands-parents qui étaient venus à la maison et pas l’inverse au moment de la naissance (et du coup vu comment ça a été vite torché c’était très bien, il dormait et n’a rien calculé, son père était là le lendemain matin à son réveil ! ^^). Il n’avait jamais passé la nuit sans nous, surtout pas en-dehors de la maison, parce qu’en fait on n’en a jamais ressenti le besoin. C’est particulier de voyager avec un enfant mais en fait j’adore tellement découvrir des choses avec lui que ça ne m’est même jamais venu à l’idée de le faire garder pour qu’on voyage sans lui ! Même s’il connait bien ses grands-parents et leur appartement, il a eu apparemment du mal à s’endormir le soir, mais il était bien décidé à retenter l’expérience.

Comme il y a une petite partie Messire dans chacun de mes bilans mensuels, il est temps d’y inclure aussi une petite partie spéciale Duchesse ! Durant les premières semaines, un ptit bébé ça fait juste téter, dormir et remplir ses couches, certes, mais ça grandit et ça change aussi à une vitesse folle ! Au cours de son troisième mois de vie, ma petite crapule sans dents est devenue progressivement plus consciente de son environnement. J’adore le regard curieux avec lequel elle nous fixe ! Elle est de plus en plus expressive, et a compris qu’il n’y avait pas forcément besoin de pleurer tout de suite quand elle avait besoin de quelque chose, râler c’est une bonne première étape :). Même si ses siestes n’étaient pas encore régulières, la nécessité de la coucher tôt s’est imposée au courant du mois car elle était prête à commencer sa nuit et ce n’était plus possible de la garder avec nous jusqu’à temps qu’on se couche. C’est aussi une manière de pouvoir conserver le même horaire pour notre dîner. J’essaie un maximum de m’adapter à elle, mais il y a aussi des moments où elle doit suivre le reste de la famille, notamment quand c’est l’heure d’aller chercher son frère et que je dois la prendre en porte-bébé pour lui faire commencer sa sieste (mais justement comme elle est plus sensible au bruit, ça ne marche pas à tous les coups !).

Avec l’arrivée de températures plus clémentes, on a pu commencer à lui couvrir un peu plus les bras et les jambes et en faisant l’inventaire des vêtements de bébé utilisés pour Messire (venant en majorité de son cousin français), je me suis rendu compte qu’avec les différences de saison ça n’allait pas le faire. Et puis s’il y a des vêtements mixtes, malgré mes grands idéaux je suis faible et j’ai envie de mettre à ma fifille des robes avec des fleurs et des jolies couleurs. Je me suis donc donné pour mission de faire ça sans entretenir le marché du vêtement neuf pas éthique et pas écologique, et j’en retire pas mal de satisfaction (plus explicitement : j’en passe du temps sur Mercari ! :D).

En ce neuvième mois de l’année un peu chaotique, j’ai pris tellement peu de photos que je n’ai pas grand chose à mettre dans ce billet, pas même de la bouffe. Bien sûr, j’ai pris des photos de mes deux crapules, mais pas une seule qui respecte assez leur intimité pour être publiée ici :). Patience, il y aura la Duchesse et le Messire du mois pour les prochains bilans je pense ^^.

En septembre, j’ai fini l’asadora Umechan-sensei et je suis vraiment contente d’être passée outre mes réserves envers son actrice principale car jusqu’à la fin c’était franchement très agréable, comme pour Hiyokko c’est bien d’avoir un drama qui soit d’époque mais pas basé sur un personnage réel, ça change quand même un peu. On a aussi sans surprise terminé la saison 9 de Kodoku no gurume, ça se regarde toujours aussi bien et je dirai juste : vivement la dixième ! On a aussi terminé Ryômaden (techniquement c’était début octobre mais bon comme ça fait des mois que je la mentionne tous les mois autant en finir ^^) et le taiga n’a absolument pas baissé dans mon estime. Même s’il y a un ou deux trucs que j’ai trouvés moins parfaits, j’ai été aussi sensible à la musique, à la réalisation et à la manière dont les événements historiques sont traités (je sais qu’il doit y avoir des libertés, mais en résumé on nous montre bien la complexité du bakumatsu sans trop nous perdre). Pour avoir un autre drama bouffe et au format assez court sous le coude, on a commencé Wakako zake car il était dispo sur Netflix, et si je ne voudrais pas choisir tout ce que je regarde juste parce que c’est dispo sur la plateforme, je dois dire que ça se regarde franchement bien. Enfin, nous avons continué The Crown, et je suis toujours aussi fan des lieux, des époques, de la manière d’aborder des tranches d’Histoire à travers les membres d’une famille pas comme les autres si on peut dire. On regrette de devoir abandonner la plupart des acteurs des deux premières saisons quand on passe à la troisième (sauf Philip, non pas qu’il joue mal, au contraire, mais je déteste le regard de l’acteur !), mais la relève s’impose au bout du compte assez rapidement.

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