Introduction aux articles sur les Rougon-Macquart

shorinzan darumaji

Cela fait maintenant plus d’un an que je ne lis presque que des bouquins du même auteur, et cet auteur en question c’est Zola. Bouh, ça pue Zola, c’est chiant les classiques hein, il y a des descriptions de trente pages et il se passe rien !!! Ben je n’ai jamais vu les choses comme ça. J’avais lu Au Bonheur des Dames il y a une petite dizaine d’années, j’avais adoré et il reste parmi mes préférés. Au lycée, pour le bac de français, j’ai étudié Nana et j’ai beaucoup aimé. C’est vrai que j’avais un très bon prof qui donnait envie de s’intéresser aux livres. Je n’ai jamais été fana des analyses et autres commentaires, mais j’ai appris pas mal de choses que j’ai gardées en mémoire pour appréhender des textes. Et grâce à Zola, j’ai eu une bonne note à l’oral de français !

Ca doit être un peu après ça que j’ai décidé de m’acheter l’intégralité des Rougon Macquart, vingt romans donc. Je faisais les bouquinistes de temps en temps pour trouver des vieilles éditions à deux ou trois euros, et j’ai fini par les avoir presque tous ! Les plus connus sont faciles à trouver, les autres moins. Et j’ai mis pas mal de temps à commencer à les lire. Je me suis décidée à en prendre quelques uns dans ma valise en repartant au Québec après les fêtes l’année dernière, tout en me disant que j’avais visé un peu haut en me promettant de les lire tous dans l’ordre.

Mais j’ai été emballée dès le premier. Ce Mimile, vraiment, c’était quelqu’un ! C’est sûr que je m’intéresse pas mal au  19ème siècle, ça explique en grande partie pourquoi j’aime tant cet auteur et ses livres. Oui, il y a des descriptions, mais c’est tellement bien fait, on imagine si bien les endroits dont il parle. Et il s’en passe des choses, il s’en passe ! Cette idée de parler de la société, de tous les gens qui la composent, bourgeois, ouvriers, commerçants, paysans, c’est assez génial. Je trouve ça formisable de voir comment les gens vivaient il y a cent cinquante ans, avec le contexte historique.

Hum, je savais que je ne serais pas douée pour parler de ça, mais c’est encore pire que ce que je pensais ! Donc, je n’essaierai pas de faire de l’analyse à deux balles, mais maintenant que j’ai presque fini la « saga » (j’en suis à la fin du 18ème), je vais faire une série de notes où je dirai quelques lignes sur chaque roman, pourquoi il m’a particulièrement plu, ou moins plu que les autres. Mais oui, je sais pourquoi j’adore Mimile, parce qu’il y a toujours des histoires d’amooooour ! Hum. Non, les Zola c’est poignant, déprimant, sidérant, c’est comme la vie quoi. Hum, sur ce magnifique slogan, je sors…

Voici les liens vers les différentes notes sur les Rougon-Macquart :

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième et dernière partie

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