Romans 2010-2011 en vrac

shorinzan darumaji

Comme je ne suis pas fichue de faire un billet pour chaque roman que je lis, mais qu’en même temps ça m’embête de ne pas en parler du tout, voici un petit billet fourre-tout pour la littérature non japonaise (car je compte continuer à faire des petits billets spéciaux pour la littérature japonaise ^^).

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Alexandre Dumas – La Dame de Monsoreau

Pour mon voyage au Japon en août 2010, il fallait évidemment que j’emmène de la lecture, ne serait-ce que pour le long trajet en avion. Je savais bien que j’aurais autre chose à faire là-bas que de lire, mais en même temps je ne voulais ni me trouver à court de lecture, ni me charger de livres pour rien. J’ai donc pris un seul roman, mais un gros. Je me demande si Dumas sait écrire des bouquins de moins de 600 pages :p

Après avoir été enthousiasmée par Le comte de Monte-Cristo, j’avais choisi de lire La dame de Monsoreau après avoir vu une adaptation télé sur France 2 il y a déjà un petit bout de temps (vu que ça fait des mois que j’allume plus la télé chez moi…). J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, mais elle s’avère captivante et donne vraiment envie de s’intéresser à une de ces si nombreuses périodes de l’histoire de France que je connais si mal, en l’occurence le XVIème siècle et le règne de Henri III. Et le personnage de Chicot, le bouffon du roi, est absolument culte !

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Kazuo Ishiguro – When we were orphans (Quand nous étions orphelins)

J’avais lu il y a quelque temps un premier roman de Kazuo Ishiguro dans sa version française, Un artiste du monde flottant. Même si ses autres oeuvres semblaient différentes car non situées au Japon, cela m’avait donné envie de les lire pour découvrir davantage l’univers de cet auteur partagé entre deux cultures.

Si j’ai été un peu décontenancée par la tournure que prend l’histoire, l’univers de When we were orphans, que j’ai donc lu dans sa version originale (ça devait d’ailleurs être le premier roman que j’ai lu tout en anglais), est passionnant : la bourgeoisie londonienne des années 30, les souvenirs d’enfance du héros lorsqu’il vivait en Chine avec son ami japonais Akira, le mystère autour de la disparition de ses parents, la description de la guerre sino-japonaise… Un tas d’éléments qui rendent ce roman passionnant.

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Claude Izner – La momie de la Butte aux Caillles et Le petit homme de l’opéra

C’est toujours avec autant de plaisir que je suis les aventures du libraire détective Victor Legris. Comme d’habitude, l’intrigue s’installe doucement, mais on ne s’impatiente pas du tout car c’est un vrai bonheur de suivre la vie des différents personnages que l’on a appris à bien connaître au fil des volumes. Les descriptions de Paris et de son peuple à la toute fin du 19ème siècle sont toujours aussi vivantes et passionnantes. Rien à dire de particulier sur l’un ou l’autre des romans, juste une occasion de plus de recommander toute la série !

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Lian Hearn – Le clan des Otori, tomes 4 et 5

Après avoir adoré la trilogie du Clan des Otori, j’ai voulu lire ces deux derniers tomes, le premier étant une suite et une fin, le deuxième étant une préquelle aux aventures de Takeo. C’est un plaisir de retrouver les personnages plusieurs années après les aventures contées dans la trilogie dans Le vol du héron, mais j’ai été dans l’ensemble déçue. Il y a des passages intéressants, mais l’auteure détruit complètement l’image de ses deux personnages principaux. C’est  sûr, on a une vraie fin, mais à quel prix ! Parmi les nouveaux personnages, j’ai bien aimé la fille aînée de Takeo et Kaede, mais j’ai trouvé que celle des jumelles qui contrôle les esprits des animaux était un peu trop tête à claques. Le tome 5 de la série, intitulé Le fil du destin, raconte l’histoire d’Otori Shigeru avant sa rencontre avec Takeo. Le récit met un peu de temps à démarrer, mais une fois lancé, on se replonge avec grand plaisir dans l’univers nippo-fantastique de l’auteur et la succession d’événements qui nous sont racontés font voir la trilogie sous un jour nouveau et donnent vraiment envie de la relire !

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Katherine Pancol – Les yeux jaunes des crocodiles

J’ai eu du mal au départ à accrocher à l’histoire de ce roman. Il faut dire que la majorité des personnages n’ont pas grand chose de glamour. Mais on finit par s’attacher à l’héroïne, et pour ma part je me suis bien reconnue dans son manque de confiance en soi. Du coup, j’ai presque trouvé que ça se terminait trop vite ! Je lirai sûrement à l’occasion les romans que l’auteure a publiés après, La valse lente des tortues ou Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi.

Voilà pour cette fois ! J’aurais pu aussi parler de deux romans de Douglas Kennedy, mais comme je ne désespère pas de faire un petit billet sur l’auteur quand je lirai son dernier roman en date ou quand je relirai La poursuite du bonheur, je garde ça sous le coude. Pareil pour les deux premiers volumes du troisième cycle de Ji de Pierre Grimbert : comme je l’ai déjà dit, j’aimerais bien faire un billet sur les trois cycles, mais je ne sais pas du tout quand j’en aurai la possibilité : le troisième n’est pas près de se terminer (je désespère déjà de voir le tome 3 sortir en poche -_-), et il faudrait que je relise les deux premiers cycles pour pouvoir en parler un peu en détail !

1 Commentaire

  1. Commentaires laissés sur l’ancienne version du blog :

    Tu n’es pas la première que je lis qui apprécie moyennement la suite de la trilogie du Clan des Otori. J’ai lu cette dernière lors de sa sortie, ça remonte donc à plusieurs années. Je ne m’en souviens presque plus. Je ne me suis pas encore décidée si je testais la suite en risquant de ne pas l’aimer ou si je gardais cette bonne impression.

    Sinon, si si, Dumas a parfois réussi à ne pas pondre des pavés 😉 Les Borgia ne font même pas 300 pages par exemple. Mais vu qu’ils font partie d’une série de romans, c’est tout comme si au final, il s’agissait d’un gigantesque pavé ^^’

    Écrit par : Kerydwen | 19.12.2011

    J’avais moi aussi eu de mauvais échos des 2 derniers tomes des Otori mais je trouvais quand même dommage de ne pas les lire. Le 4 vaut quand même le détour, surtout que comme je le disais il donne vraiment envie de relire la trilogie. Mais je ne sais pas si comme moi tu fais partie des gens qui aiment relire et revoir ^^.

    Écrit par : Katzina | 21.12.2011

    Je suis intéressé par le clan des Otori, je ne savais pas de quoi ça parlait. Mais ça se situe à quelle époque?

    Écrit par : mackie | 21.12.2011

    Le clan des Otori n’est pas une « vraie » série historique, il ne se passe pas au Japon mais dans un univers imaginé par l’auteur qui s’en inspire fortement, et lorsqu’on connait un peu l’histoire du pays on peut très facilement mettre en parallèle la fiction et la réalité, et en déduire donc que l’histoire se déroule pendant la période Sengoku.

    Écrit par : Katzina | 21.12.2011

    Si si, j’aime relire et revoir mais je ne le fais plus depuis des années. Il y a trop d’inédits qui se bousculent au portillon donc j’ai mauvaise conscience en relisant / revisionnant quelque chose. Ah, ce que la vie est compliquée lorsque l’on veut tester un tas de choses 😉

    Écrit par : Kerydwen | 24.12.2011

    Je te comprends bien, c’est dur de trouver un équilibre dans tout ça ! ^^

    Écrit par : Katzina | 27.12.2011

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