J’étais déjà allée au parc Hitachi Kaihin au mois d’octobre pour y voir les ronds et rouges kochia. J’ai appris peu de temps après que si l’on venait au printemps, la colline avait une toute autre couleur car elle était cette fois couverte de nemophila, de petites fleurs d’un joli bleu qui ne semblent pas avoir de nom précis en français. En 2018, nous n’ayant pas pu faire le voyage que nous avions en tête pendant la Golden Week, nous avons voulu passer au moins un petit week-end en-dehors de Tokyo et avons choisi d’aller à Ibaraki. Le vaste parc côtier a été notre destination pour notre première journée.
Même s’il n’est pas impossible de se rendre jusqu’au parc avec les transports en commun depuis Tokyo, c’est moins rapide et moins pratique que la voiture (surtout si on ne va pas qu’au parc) alors cette fois encore nous avons opté pour cette deuxième solution. Le temps était pas mal couvert ce jour-là, mais heureusement nous n’avons pas eu de pluie. J’ai encore fait la bourde d’oublier de mettre une carte SD dans mon appareil photo, et bien sûr je m’en suis aperçue une fois à l’intérieur du parc. Cette fois encore, j’ai donc dû compter seulement sur mon iPhone 6s !
En arrivant sur place, l’heure du déjeuner était arrivée alors nous avons mangé au resto du parc (pas les meilleurs plats du monde mais ça reste très correct pour le prix), et nous avons pris un peu de hauteur avec un tour de grande roue. On a eu une cabine au sol transparent, même si la roue n’est pas super grande ça fait son effet :).
Après ça, direction la vraie attraction du Hitachi Kaihin Kôen, la fameuse colline Miharashi. On avait déjà pu voir depuis la grande roue que c’était bien bleu, et effectivement, c’était aussi impressionnant que les kochia ! Il y avait des fleurs de colza à proximité des maisons de l’époque Edo qui ont été déplacées depuis Inashiki, une ville du sud d’Ibaraki. Ca fait aussi chouette que les fleurs de sarrasin en octobre !
Sans surprise, les petites allées qui sillonnent la colline étaient bien remplies malgré le temps mitigé vu qu’on était samedi et que c’était la pleine floraison. Par ci par là, il y avait quelques fleurs qui étaient non pas bleues mais toutes blanches. Et quelques coquelicots qui s’étaient enhardis à pousser là mettaient des petites touches de rouge dans tout ce bleu. Nous sommes montés jusqu’au sommet pour avoir la mer. Évidemment, vu qu’on est à côté d’une section du port d’Ibaraki, ce n’est pas un paysage beau au sens propre du terme, mais le contraste avec les fleurs est intéressant !
En redescendant de la colline, nous avons décidé de prendre le petit train pour aller dans une autre partie du parc. C’est quand même très étendu, et Messire commençait à en avoir plein ses petites pattes de trois ans et demi. Et puis pour lui c’était un deuxième manège en fait ^^. Nous nous sommes arrêtés à proximité de Tamago no mori, au sud du plus grand des deux étangs du parc. C’était là que des milliers de tulipes faisaient leur show !
J’adore les fleurs en général, et pas mal les tulipes à la base. C’était la première fois que j’en voyais d’autant de couleurs différentes, et surtout d’autant de formes différentes ! Celles avec l’extrémité des pétales dentelée étaient particulièrement belles. Parfois il y avait toute une section avec une seule couleur de tulipes, parfois elles étaient mélangés avec de jolis assortiments de couleurs. Vraiment un belle surprise, qui vaut autant la visite que les nemophila si on est amateurs de fleurs !
Après une pause trampoline pour Messire, nous avons repris le petit train pour retourner vers l’entrée du parc et prendre le goûter (glace Cremia et crêpe) avant de quitter les lieux. A cause du vent de la côte sûrement, il faisait plus frais que ce que nous pensions et Messire n’était pas assez couvert. On a fait un détour par un centre commercial tout proche pour lui trouver une petite veste. On a dû aller chez Montbell car tous les magasins de vêtements comme Uniqlo n’avaient rien de suffisamment chaud dans leur collection d’été. C’était un bon investissement car il l’a beaucoup portée et va encore pouvoir la porter un petit bout de temps :).
Nous avons terminé notre journée par un succulent dîner dans un restaurant de kaiseki qui s’appelle Ichû. Évidemment c’était pas le même budget que le midi, mais c’était super original et excellent, avec du riz et des légumes bio. Et puis en plus, on était en mode budget pour notre hôtel qui était à deux pas du resto, vu qu’on n’avait pas eu vraiment le choix. Ce n’est pas le coin le plus touristique mais du coup l’offre n’est pas énorme et comme on ne s’y était pas pris très à l’avance, on a pris ce qui restait ! Et ma foi, on s’en est bien tiré au Tobita-sou. Les fans de Girls & Panzer apprécieront la déco du hall, pour ceux qui veulent toilettes et salle de bains dans leur chambre ça le fera pas. Moi, les toilettes, pour une nuit, ça va. Et puis la salle de bain, on s’en fout car bien sûr il y avait des grands bains, et quand il n’y a pas trop de monde on peut même en privatiser un, ce qu’on a pu faire. Le lendemain matin, le petit déjeuner dans la grande salle en bois était plutôt sympa. Lors de notre deuxième journée, nous sommes allés au sanctuaire Ôarai et à Mito. Bien sûr, je raconterai tout ça plus tard :).
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